Un théâtre d’aujourd’hui, féministe et engagé.
—Par Janine Bailly —
Il est des spectacles qui ne se donnent pas à vous dans l’immédiateté mais dans le temps, des spectacles qui au contraire vous résistent, vous intriguent et vous interrogent. Dissection d’une chute de neige est de ceux-là, donnant à entendre un texte touffu, parfois ambigu, riche de mille possibilités et interprétations, et qui finalement s’enferme dans son propos, tournant sur lui-même de façon obsessionnelle. Il nous faut suivre ce chemin, envoûtant de par ses répétitions et ses détours, pour nous approcher au plus près de l’héroïne. Car il s’agit bien de tracer, scène après scène, le portrait d’une jeune fille au destin singulier, non dans son unicité mais dans ses contradictions, ses pas en avant ou ses reculs. D’entrer, par la grâce de ce personnage, dans une réflexion sur la place que nous autres, femmes, pouvons prendre dans la société, non sans nous interroger sur ce que sont le pouvoir et ses dérives.
Le metteur en scène a su donner au spectateur des clefs pour entrer dans la complexité de cet opus – difficile surtout si on le découvre au théâtre sans en avoir au préalable pris connaissance –, dû à la dramaturge suédoise Sara Stridsberg, connue pour travailler sur les thèmes de la destruction et de l’aliénation.

— Par Selim Lander —
L’œuvre de Jean-François Sivadier – qu’il mette en scène ce que l’on nomme “les grands textes”, Molière, Brecht, Ibsen…, ou qu’il soit comme pour le spectacle Sentinelles tout à la fois auteur, metteur en scène et scénographe – témoigne de la diversité du théâtre d’aujourd’hui, de sa force à dire le monde, dans son éternité autant que dans sa contemporanéité. Dire ici ce qui lie ou délie les êtres, accorde ou désaccorde les hommes. Sonder le mystère des âmes. Débusquer de nos
–– Présentation par
Avignon Festival & Compagnies (AF&C), association qui accompagne le festival Off Avignon, prend acte de la nomination de Rachida Dati, nouvelle ministre de la Culture et lui adresse ses félicitations.
Les places se sont vendues très rapidement cette année (l’effet COVID sans doute…) et les 8 premières dates (sur les 11 prévues) sont déjà pleines.
Alice Carré et Carlo Handy Charles / Olivier Coulon-Jablonka
1ère partie :

Synopsis :
Le point de départ, pour l’écriture de ce spectacle, c’est le Portugal, c’est le Fado et une tentative de traduire la « saudade » qu’il exprime en mariant chant, lumière, couleur et danse. Incarner la poésie du fado, la faire vivre sur scène en usant de tous les moyens de l’art dramatique. La tension entre le manque et l’espoir est matière dramaturgique.
Jacques vient de mourir et Angie, sa petite fille, est désemparée. Elle imagine qu’il s’est réincarné. Garance, sa mère, s’inquiète pour elle et se réfugie sur Facebook. Si l’on pouvait enrayer la mort, quel soulagement ce serait…
Nom commun 2 – français

— Par Madinin’Art —
L’affiche est alléchante, 


Lundi 06 novembre
— Présentation par M’A —