— Par Michèle Bigot —
Le point de départ, pour l’écriture de ce spectacle, c’est le Portugal, c’est le Fado et une tentative de traduire la « saudade » qu’il exprime en mariant chant, lumière, couleur et danse. Incarner la poésie du fado, la faire vivre sur scène en usant de tous les moyens de l’art dramatique. La tension entre le manque et l’espoir est matière dramaturgique.
Evitare l’amore, abbracciare l’amore
« éviter l’amour, embrasser l’amour »
clame le poète, après son homologue brésilien Carlos Drummond De Andrade. Amore fait ce voyage sentimental qui partant d’Italie, nous conduit vers le Portugal en passant par le Brésil, l’Angola et le Cap-vert. Les langues romanes se combinent dans cette ode à l’amour, psalmodiée au micro par Pippo Delbonno, qui fait répondre la musique de la langue italienne aux accents mélancoliques du fado. La poésie lyrique qu’il scande mêle poèmes brésiliens, portugais, allemands, français. Tous chantent cette aspiration désespérée à l’amour, qui nous fait le rechercher tout en le craignant et souvent en le fuyant.
Pour intense et vibrante qu’elle soit, portée comme une mélopée par la voix du dramaturge, la poésie ne suffirait pas à occuper l’espace, n’était la scénographie qui l’accompagne.

Jacques vient de mourir et Angie, sa petite fille, est désemparée. Elle imagine qu’il s’est réincarné. Garance, sa mère, s’inquiète pour elle et se réfugie sur Facebook. Si l’on pouvait enrayer la mort, quel soulagement ce serait…
Nom commun 2 – français

— Par Madinin’Art —
L’affiche est alléchante, 


Lundi 06 novembre
— Présentation par M’A —
Erika Fischer-Lichte recevra la distinction en 2024 lors du congrès mondial de Brno, en République tchèque

Sensibiliser au cancer du sein avec humour, et oui, c’est possible ! C’est ce que fait Marie Salanon-Louisa, ancienne patiente du Montpellier Institut du Sein (MIS), dans son One-Woman-Show Les deux moches du fond. À la fin de son traitement, la comédienne de la Compagnie « Les Quintessents » décide de retracer son parcours contre le cancer du sein, qu’elle aborde d’une manière simple et sans rancoeur.
Représentée pour la première fois en France¹ en avril 1966 au théâtre de l’Odéon, par la compagnie Renaud-Barrault, dans une mise en scène de Roger Blin, la pièce intitulée Les Paravents, de Jean Genet – ce grand écrivain de la marginalité –, fit en raison de son sujet, scandale auprès des défenseurs de l’Armée, commandos de parachutistes ou anciens combattants nostalgiques d’Afrique du Nord et d’Indochine : si la guerre d’Algérie, terminée depuis quatre ans, n’est pas explicitement nommée, elle infuse bien dans toute la pièce… Le scandale fut tel qu’André Malraux, alors ministre des Affaires Culturelles, intervint dans une Assemblée houleuse afin de calmer cette agitation de mauvais aloi ! En 1983, la reprise de la pièce par Patrice Chéreau, au théâtre des Amandiers de Nanterre², provoquait encore des remous, et certains soirs, relate la comédienne Dominique Blanc, il fallait d’urgence quitter les lieux, en raison d’alertes à la bombe.
Inspirée librement du film « Un air de famille » de Cédric Klapisch, lui-même, inspiré de la pièce de théâtre « Un air de famille » de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui,
En 2022, Stéphane Lafaille fonde l’ATAMAC, l’Atelier Théâtre Adultes en collaboration avec un petit groupe au sein de l’AMAC (Association de la Météo et de l’Aviation Civile) en Martinique. L’objectif de cette initiative est de stimuler la créativité et d’unir les esprits parmi les membres actifs et retraités de l’AMAC. Chaque mardi après-midi, les apprentis comédiens de l’ATAMAC se rassemblent pour travailler ensemble, embrassant pleinement l’esprit de vie associative qui promeut le dévouement, la générosité et le travail d’équipe.

— Rapport critique de Trésor Mbikavu(*)