En tournée en Guadeloupe et en Martinique. Dates ci-après.
—Vu par José Alpha —
(Photo de J. Alpha)
C’est en recevant la violence qui émane de la scène finale de la pièce « nous étions assis sur le rivage du monde « de José Pliya, mise en scène efficacement par Nelson Rafael-Madel pour la Cie Théâtre des deux saisons, donné au Théâtre de la Ville à Fort de France ce 13 février dernier, que j’ai réalisé la relation filiale et poétique avec « Une tempête » d’Aimé Césaire.
Et le reback du déroulement dramaturgique proposée par Pliya dans un style très fin et progressif, permet de comprendre les origines de son inspiration. « Je vais te battre, te battre avec mon sexe, avec mon corps … » dit l’homme dérangé sur « sa » plage, son ile, son univers protégé des démons sociaux et économiques, par cette « femme » blanche têtue qui tient à retrouver le lieu où elle a connu l’insouciance bienheureuse de son enfance. Mais le monde a changé et les traces de l’enfance ont disparu dans les ressacs de la mer.