Catégorie : Théâtre

L’éphéméride du 3 décembre

Première  mondiale d‘Un tramway nommé désir de Tennessee Williams au théâtre Ethel Barrymore à Broadway le 3 décembre 1947

Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire) est une pièce de théâtre de Tennessee Williams, jouée pour la première fois en 1947 au théâtre Ethel Barrymore et pour laquelle il a remporté le prix Pulitzer en 1948. Elle remporte en 1948 le prix Pulitzer, le Drama Critics circle award et le Donaldson qui pour la première fois dans l’histoire sont attribués tous les trois à la même production. De son côté, l’association américaine des critiques de théâtre distingua Un tramway nommé Désir comme la pièce la plus importante du XXe siècle devant Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller et Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill.

Synopsis:
Blanche DuBois fait irruption chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski à La Nouvelle-Orléans. L’exiguïté du logement, les différences sociales entre Blanche et Stanley, le fait que Stella n’ait pas annoncé à Stanley la visite de Blanche, l’animosité de Blanche, jalouse de l’amour de sa sœur envers Stanley, laissent penser que l’arrivée de Blanche va troubler la relation de Stanley et Stella.

→   Lire Plus

Festival TNB 2023 : Les Forteresses, de Gurshad Shaheman

Où il sera parlé d’oppression, de résistance, de femmes debout et de liberté conquise  !

–– Par Janine Bailly ––

Comme chaque année, le Festival TNB – théâtre, danse, cinéma, musique, performance – est venu illuminer, sur une période de dix jours, un mois de novembre breton partagé entre tempêtes intrusives et surgissements brefs de soleil. Difficile de faire ses choix, difficile de ne pas ressentir quelque frustration tant le programme s’est une fois encore avéré riche, divers, souvent surprenant, et réparti dans la ville, en des lieux autres que les trois salles du Théâtre National de Bretagne. Par bonheur, il est des médias qui vont s’aventurant hors du territoire parisien. Ainsi du magazine Les Inrockuptibles, dont le Cahier complémentaire fut fort utile à guider le spectateur dans ce labyrinthe de spectacles, de textes connus ou à connaître, de comédiennes / comédiens et metteurs / metteuses en scène célèbres ou à découvrir. Un éventail large ouvert, de la proposition la plus ésotérique – dans Grand Palais, de Julien Gaillard et Frédéric Vossier, l’improbable rencontre du peintre Francis Bacon et de son amant George Dyer – au spectacle le plus intimiste, le plus simple en apparence, celui que donne, seule en scène, Yasmine Yahiathène dans La Fracture.

→   Lire Plus

« Vaincre à Rome » : après le Pour, le Contre.

-Par Selim Lander —

Adaptée par Sylvain Coher de son roman biopic qui raconte l’histoire assez passionnante de Abebe Bikila, premier Africain médaillé d’or aux jeux olympiques (épreuve du marathon, Rome 1960), labellisée « Olympiades culturelles Paris 2024 », présentée à la Manufacture (hors les murs) lors du dernier festival d’Avignon, Vaincre à Rome avait tout pour convaincre le public martiniquais. Programmée trois soirs de suite la pièce ne parvient pourtant pas à faire salle comble, contrairement à beaucoup d’autres (le programme proposé aux amateurs de théâtre, que ce soit au TAC ou à l’Atrium, n’est pas si abondant, loin de là, pour empêcher les amateurs de tout voir, s’ils le désirent). Madinin’art – dont on ne dira jamais assez quel rôle il joue pour réveiller les acteurs et les spectateurs martiniquais – a déjà publié sous une « plume » anonyme mais que l’on devine être celle de son directeur un article sur ce « superbe spectacle ». La critique, néanmoins, est un art très éloigné de toute science. J’ai souvenir – ou souvenance – d’un stage animé par un des meilleurs critiques métros à l’intention des critiques martiniquais (amateurs, car qui serait disposé à les professionnaliser, soit, en un mot, à les payer ?),

→   Lire Plus

 » Vaincre à Rome » : Un voyage temporel au cœur de la légende d’Abebe Bikila

Un superbe spectacle à ne pas manquer au T.A.C. les24 & 25 novembre 2023

— Par Madinin’Art —

Dans une pièce de théâtre captivante, « Vaincre à Rome, » l’auteur Sylvain Coher tisse une trame narrative qui transcende les frontières temporelles et géographiques, plongeant le public simultanément en Italie et en Éthiopie, en 1960, 2023, voire même en 1935. Le récit s’articule autour de la légendaire victoire d’Abebe Bikila, le premier Africain médaillé d’or au marathon olympique de Rome en 1960, une victoire qui marqua également les relations entre l’Éthiopie et l’Italie après des années de conflit.

Le corps athlétique, une danse évanescente

Sur scène, le dispositif scénique dépouillé permet au public de voyager entre les époques et les lieux, le corps de l’athlète devenant le protagoniste central, à la fois athlétique et évanescent. La musique live pulse comme un battement de cœur, tandis que les mots des personnages principaux dessinent le contexte historique de cette course mémorable. L’histoire d’Abebe Bikila devient ainsi la revanche du sport contre la guerre, celle d’un jeune soldat courant contre les ombres oubliées d’une armée entière.

→   Lire Plus

« VAINCRE À ROME, la légende de l’homme-panthère capable de courir du coucher au lever du soleil » de Sylvain Coher, m.e.s. Thierry Falvisaner

Les 23, 24 & 25 novembre à 19h 30 au T.A.C.

Avec Adrien Chennebault, Timothé Ballo,, Thomas Cerisola, Ganne Raymond & Thierry Falvisaner

Écriture dramatique, interprétation et musique originale, danse & vidéo
Nous sommes simultanément en Italie et en Éthiopie ; simultanément en 1960 et en 2020, et parfois même en 1935, lorsque le grondement sourd de la guerre se fait entendre. À Rome près du Forum où se déroule le marathon olympique et dans l’appartement familial d’Addis-Abeba, nous sommes en compagnie du souvenir d’Abebe Bikila, double champion olympique, et de sa femme Yewebdar qui l’attend au pays. L’entraîneur suédois Onni Niskanen et le commentateur radio Loys Van Lee nous aident à reconstruire mentalement cette course mythique du 10 septembre 1960, durant laquelle le jeune soldat éthiopien devient le premier Africain médaillé d’or, en courant pieds nus sur les routes italiennes…

Le dispositif scénique est dépouillé, permettant ainsi de passer d’un lieu à un autre, d’une époque à une autre, dans un étrange continuum. Le corps de l’athlète est celui du danseur.

Central. Évanescent. C’est un corps fragile soumis à la tension et à l’effort d’endurance.

→   Lire Plus

« Le Bonheur », texte & m.e.s. de Tatiana Frolova/ KnAm Théâtre

— Par Michèle Bigot —

L’affiche est alléchante, Le Bonheur, spectacle monté par Tatianan Frolova et sa troupe du KnAm, théâtre de Komsomolsk-sur-Amour, on croit rêver! À moins que ce rapprochement de termes ne fasse oxymore pour beaucoup! Le nom est formidablement exotique, pourtant il vient tout droit de l’enfer, cet Orient soviétique qui se recommande surtout pour son Goulag. Le paradoxe s’installe d’autant mieux dans l’esprit que « knam » est un vocable russe qui pourrait se traduire approximativement en français par: « Venez chez nous »!

Mais faisons confiance à Tatiana Frolova. En 1985, pendant la période de la Perestroïka, elle fonde dans sa ville natale de Komsomolsk-sur-Amour le théâtre KnAm, un des premiers théâtres indépendants de Russie. Dans l’ambiance de l’époque, le public lui est plutôt hostile, mais rien ne l’arrête. Après avoir pratiqué les classiques, elle éprouve la necessité de renouveler la forme théâtrale, de trouver une esthétique et une matière propres à toucher les spectateurs contemporains, mue par l’urgence de la situation politique de son pays. Elle se tourne alors vers le théâtre documentaire non sans faire penser au travail de Svetlana Alexievitch.

→   Lire Plus

« Frivolités », vous avez dit frivolités?

— Par Madinin’Art —

Dans un monde où l’injustice règne en maître, Christiane Taubira fait surgir un genre théâtral novateur avec sa pièce « Frivolités » que le metteur en scène Eric Delor, de la compagnie RéZiLYaNS, a tenté de mettre en forme lors d’une lecture théatrale a L’habitation La Favorite, au Lamentin ce lundi 13 novembre 2023, en s’appuyant sur les talents de Laura Grandfils, Rita Ravier, Aïda Sabino, et Miya Venance. Lecture théâtrale qui n’est peut-être que les prémisses d’une mise-en scène future. C’est à souhaiter.

Il existe des formes de théâtre qui se basent principalement sur des déclarations, des discours ou des monologues, et qui peuvent être dépourvus d’une intrigue linéaire traditionnelle. Ces formes théâtrales mettent souvent l’accent sur la communication directe avec le public et sur l’exploration de thèmes, idées ou questions philosophiques plutôt que sur le développement d’une histoire narrative.

Un exemple de ce type de théâtre est le « théâtre épique » ou « théâtre de déclaration ». Cette approche théâtrale, développée par le metteur en scène allemand Bertolt Brecht, vise à créer une distance critique entre le public et l’action sur scène.

→   Lire Plus

« De ce côté » de et avec Dieudonné Niangouna

—- Par Selim Lander – —

Au dernier verre de Dido

C’est le nom du bar de Dido, le prête-nom de Dieudonné Niangouna dans ce seul en scène qui décrit les états d’âme d’un comédien congolais exilé en France. Pas si enthousiasmant a priori : on fait rarement du bon théâtre avec des états d’âme ! Il y a heureusement des exceptions et cette pièce est remarquable tant par la manière dont le sujet est traité que par l’interprétation du comédien-auteur.

Parlons de celle-ci d’abord. Le comédien Niangouna reste pendant la quasi totalité de la pièce les deux pieds campés de part et d’autre du petit point jaune qui marque l’emplacement sur lequel sont réglées très précisément les lumières qui participent ici pleinement au spectacle. Pendant une bonne partie de la représentation il restera à peu près immobile, ne jouant que de son bras droit, l’index pointé sur les spectateurs. Par la suite il variera (un peu) son jeu, sans bouger les pieds, faisant mouvoir ses deux bras ou se tournant à jardin pour incarner ou répondre à un interlocuteur imaginaire.

→   Lire Plus

Prodige des marionnettes : « Monsieur Lapousyè »

— Par Selim Lander —

Bien que Madinin’Art ait déjà dit brièvement, sous la plume de Roland Sabra, tout le bien qu’il fallait penser de Monsieur Lapousyè, on nous pardonnera de revenir sur ce spectacle étonnant, véritable OTNI dans le paysage théâtral martiniquais. Rien d’original pourtant à considérer le résumé, le « pitch » comme il ne convient pas de dire. On peut même dire que le thème est rebattu en nos contrées puisqu’il s’agit d’un vieux Martiniquais parti en France par l’intermédiaire du BUMIDOM et qui se souvient avec quelques fantasmes en prime. Un peu court peut-être ? Oui, mais le théâtre contemporain nous a habitués à des pièces où l’intrigue se réduit à peu de choses et où la forme importe davantage que le fond.

Si l’on doit parler d’objet théâtral non identifié à propos de cette pièce, c’est que les compagnies martiniquaises ne nous ont jamais présenté quelque chose de semblable. Certes, on a déjà vu quelques bons spectacles de marionnettes mais jamais de ce niveau là et celui-ci peut rivaliser aisément avec toutes les pièces de marionnettes importées auxquelles on a pu assister.

→   Lire Plus

Les rencontre théâtrales d’ETC_Caraibe du 5 au 11 novembre 2023

Amphithéâtre Louis / Campus de Schoelcher

Lundi 06 novembre
De 9h –12h à 13h-16h @univantilles à l’UA Faculté de lettres – salle 12
Konsit « Lanng-Transbòdaj-Téyat »
Séminaire de rencherche en art : Les enjeux de la traduction en créole
Autour de la traduction de « Les îles de Raphaël » de Alexandra DEGLISE . Animé par David Khatile, Daniel Bardury et Alexandra Déglise
Séminè alantou larel transbòdaj sòti nan lanng fransé rivé nan lanng kréyol matinitjé : an pawol matjé téyat lanng fransé Alexandra Déglise adapté nan lanng kréyol matinitjé dapré Daniel Bardury.
Épi kolaborasion UA Matinik ek sé étidjan LLCER létid kréyol la.
Moman tan wouchach tala ka antré nan chimen fòmasion sé étidjan-an.
Sé ké an lespérians nan fondok larel transbòdaj-la oben adaptasion-an épi tout lo doukwé a sa ka lévé anlè a.

Mardi 07 Novembre 9h
« La petite fille que le soleil avait brûlée » de Andrise Pierre @drizouth
Après sept années passées à l’étranger, la nièce de Yole revient dans son pays natal pour lui faire une demande très spéciale : porter sa robe de mariée le jour de son propre mariage.

→   Lire Plus

 » De ce côté », de Dieudonné Niangouna

Vendredi 10 novembre / 19h30 / Tropiques-Atrium

— Présentation par M’A —

« De ce côté » est une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Dieudonné Niangouna, un artiste congolais exilé. Cette pièce est un seul en scène où Niangouna incarne le personnage de Dido, qui est en quelque sorte un double exacerbé de lui-même. Dido est un ancien auteur, metteur en scène et comédien qui a dû fuir son pays en raison de ses prises de positions politiques. Depuis l’exil, il tient un bar où il commente la vie, son ancien métier et ses propres fantômes.

Lire sur Madinin’Art la critique de Michèle Bigot lors de la création de la pièce

La pièce explore la question de la place du théâtre dans un monde marqué par le chaos et l’exil. Dido partage son histoire, depuis sa fuite de son pays natal jusqu’à sa vie actuelle en exil. Il évoque les doutes, les peurs, les blessures et les culpabilités qui le hantent, ainsi que les ombres du passé qui le poursuivent. Tout au long du monologue de Dido, l’auteur congolais exilé utilise une langue poétique, teintée d’ironie et de rage, pour exprimer sa vision du monde et du théâtre.

→   Lire Plus

Les critiques de théâtre décernent  le Prix Thalie 2023 à Erika Fisher-Lichte

Erika Fischer-Lichte recevra la distinction en 2024 lors du congrès mondial de Brno, en République tchèque

Le 2 novembre 2023

L’Association internationale des critiques de théâtre (AICT/IATC) a annoncé aujourd’hui que la professeure Erika Fischer-Lichte, célèbre théoricienne allemande du théâtre et de la représentation, recevra le prix Thalie 2024 lors de son prochain congrès mondial à Brno, en Tchéquie, en mai prochain.

Le prix Thalie est la prestigieuse récompense de l’AICT/IATC pour une contribution exceptionnelle au domaine de la critique théâtrale. Il est décerné à des critiques, des théoriciens et des praticiens qui ont joué un rôle important dans l’élaboration d’une compréhension globale du théâtre couvrant différents contextes culturels, politiques et esthétiques. Le comité Thalie 2024 était composé d’Ivan Medenica, président (Serbie), d’Irina Gogoberidze (Géorgie) et de Pawit Mahasarinand (Thaïlande). Le comité exécutif

de l’AICT/IATC a voté à l’unanimité la remise du prix à la professeure Fischer-Lichte lors d’une réunion qui s’est tenue plus tôt cette année.

Jeffrey Eric Jenkins (États-Unis), président de l’association, a déclaré : « Il est difficile d’imaginer le paysage de la pensée sur le théâtre mondial et la représentation au cours des dernières décennies sans les perspectives brillantes d’Erika Fischer-Lichte.

→   Lire Plus

« Monsieur Lapousyè » : jeudi 9 novembre à 19h 30 au T.A.C.

La caravane de “Monsieur Lapousyè” explique hier pour mieux comprendre aujourd’hui.

Représentation unique au Théâtre Aimé Césaire le 09/11/23 à 19h30

Théâtre explicatif ➽ Durée 1h : 10 € ADULTE – 5 E ENFANT
L’histoire de Monsieur Lapousyè parle de Monsieur Lapousyè Avec tendresse et humour, deux jeunes femmes racontent une histoire surréaliste portant sur la fin de vie d’un vieil homme : Monsieur Lapousyè !
Il est Martiniquais. Il a émigré en « Métropole » convaincu par le BUMIDOM (mais qu’est-ce que c’est le BUMIDOM ?) . Par chance il trouve un emploi à la poste et se marie à une Alsacienne. On pourrait dire qu’il y a vécu une vie tranquille, jusqu’au décès de sa femme,
conjugué à son âge avancé.
Il devient alors solitaire et nostalgique de son pays, de l’autre côté de la mer où il n’a plus de place. Il y retourne pourtant par une entourloupe du destin que personne n’aurait pu imaginer.

➽ Pièce présentée par l’association La Servante
Scénario : D Guesdon / JC Leportier
Avec M. Bedot / E.Butin / R. Ravier / J.P.

→   Lire Plus

« Moun isi », un vrai succès populaire

Prolongation exceptionnelle le 28 ocotbre à 16h et 20h au Grand Carbet

— Par Roland Sabra —

« On peut être extrêmement vulgaire sans dire un seul gros mot », disait un critique après la sortie d’« Un air de famille », le film de Cédric Klapisch adapté de la pièce de théâtre éponyme d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, au cours de laquelle on assiste à un règlement de comptes lors d’un dîner familial, où tout le monde parle sans vraiment s’écouter, rongé par des rancœurs jamais tout à fait dépassées. On fête l’anniversaire d’une pièce rapportée à la famille et l’on attend l’épouse d’un hôte… qui se fait attendre !

Sur un plateau dont le décor a été réalisé par l’ESAT de Bellefontaine, il y a la Reine Mère, Mme Mounisi, (Jocelyne Béroard), acariâtre, emmerdailleuse dans l’âme, elle affiche sans aucune gêne sa préférence pour l’un de ses fils, méprise l’autre, bataille avec sa fille Léonie (Jann Beaudry), figure plus émancipée, un peu paumée parfois, célibataire qui entretient une relation cachée, plus ou moins satisfaisante avec Désiré, le tenancier du bar (Jean-Claude Duverger), assujetti à cette famille dont il n’est pas membre et qui se retrouve contraint au milieu d’affrontements familiaux qu’il cherche à fuir.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 21 octobre

La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680

La Comédie-Française ou Théâtre-Français (surnommé « le Français ») est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris.

Établissement public à caractère industriel et commercial depuis 1995, c’est le seul théâtre national en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français. Bien que mort depuis sept ans quand la troupe a été créée, Molière est considéré comme le « patron » de l’institution, surnommée la « Maison de Molière ». Le fauteuil dans lequel il entra en agonie lors d’une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé au fond de la galerie des bustes, après le Foyer Public1.

La devise de la Comédie-Française est, en latin, « Simul et singulis » (qui peut être traduite par « être ensemble et rester soi-même »). Son emblème est une ruche avec des abeilles, à l’image d’une institution foisonnante.

Historique de la Comédie-Française
La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’hôtel Guénégaud (troupe de Molière) et celle de l’hôtel de Bourgogne.

→   Lire Plus

« Le Processus », texte de Catherine Verlaguet, m.e.s. Johanny Bert, jeu Juliette Alain

►Vendredi 20 octobre.19H
Ancienne école Zozo de Séguiran / Ducos
► Samedi 21 octobre. 19H
Espace Korzémo de Champigny / Ducos

Texte inédit de Catherine Verlaguet
Mise en scène Johanny Bert
Avec Juliette Allain

« Le PROCESSUS » débarque en Martinique à destination des scolaires et uniquement dans les lycées. Du théâtre comme on en voit peu et une thématique sensible.
Cette pièce qui a fait le tour des lycées de l’Hexagone a la particularité d’avoir été conçue à l’intention des adolescents à partir de 15 ans.
Le texte de Catherine Verlaguet autrice, a d’abord été lu dans les classes puis la création théâtrale mise en scène par Johanny Bert a été pensée et élaborée pour permettre à chaque jeune d’être témoin d’une histoire intime et personnelle.
En effet, grâce à un jeu au casque, c’est au creux de l’oreille de chaque spectateur que la comédienne vient déposer son texte.
Cette proximité permet de toucher émotionnellement chaque spectateur de façon très personnelle, jeunes adultes comme parents. L’interprétation extrêmement juste de la comédienne Juliette ALLAIN en est renforcé tout au long de la pièce qui aborde la question avec finesse et humour, sans escamoter les doutes déchirants, le poids des conditionnements et du regard de l’autre.

→   Lire Plus

« Les deux moches du fond », texte & jeu Marie Salanon-Louisa, m.e.s. Pierre-Luc Scotto

19 & 20 ocotobre à 19h au TOM Croix-Mission

Sensibiliser au cancer du sein avec humour, et oui, c’est possible ! C’est ce que fait Marie Salanon-Louisa, ancienne patiente du Montpellier Institut du Sein (MIS), dans son One-Woman-Show Les deux moches du fond. À la fin de son traitement, la comédienne de la Compagnie « Les Quintessents » décide de retracer son parcours contre le cancer du sein, qu’elle aborde d’une manière simple et sans rancoeur.
« Monsieur Cancer, un naufragé qui s’est perdu dans mon corps et que je voulais aider à partir »

Synopsis :
Nutricula Turritopsis mène une vie trépidante. Prise dans le tourbillon de ses journées minutées, elle met à la corbeille depuis des années les invitations au dépistage du Cancer. Pourtant, elle avait déjà dû affronter cette maladie chez sa propre fille alors âgée de 9 ans… Est-ce la guérison de l’enfant qui a teinté d’un rose définitif la vie de sa mère? Peut-être. Longtemps après, et devant l’insistance de son entourage lors d’un repas de famille, Nutricula va finalement passer l’examen. Le résultat est positif.

→   Lire Plus

Ouverture de la saison au TNB : « Les Paravents », de Jean Genet

— Par Janine Bailly —

Représentée pour la première fois en France¹ en avril 1966 au théâtre de l’Odéon, par la compagnie Renaud-Barrault, dans une mise en scène de Roger Blin, la pièce intitulée Les Paravents, de Jean Genet – ce grand écrivain de la marginalité –, fit en raison de son sujet, scandale auprès des défenseurs de l’Armée, commandos de parachutistes ou anciens combattants nostalgiques d’Afrique du Nord et d’Indochine : si la guerre d’Algérie, terminée depuis quatre ans, n’est pas explicitement nommée, elle infuse bien dans toute la pièce… Le scandale fut tel qu’André Malraux, alors ministre des Affaires Culturelles, intervint dans une Assemblée houleuse afin de calmer cette agitation de mauvais aloi ! En 1983, la reprise de la pièce par Patrice Chéreau, au théâtre des Amandiers de Nanterre², provoquait encore des remous, et certains soirs, relate la comédienne Dominique Blanc, il fallait d’urgence quitter les lieux, en raison d’alertes à la bombe.

Aujourd’hui, au Théâtre National de Bretagne, c’est Arthur Nauzyciel qui relève le défi : le spectacle garderait-il cette odeur de soufre que d’aucuns lui ont attachée ?

→   Lire Plus

« Une Tempête » d’Aimé Césaire, m.e.s. William Mesguich

Première le jeudi 12  octobre à 19h 30 au T.A.C.

Les 12, 13, 14, 17,18, 19, 20, 21 octobre 2023

Une tempête est une pièce de théâtre écrite par Aimé Césaire, publiée et jouée pour la première fois en 1969. C’est une réécriture post-coloniale et anticolonialiste de La Tempête de William Shakespeare. La pièce a été jouée pour la première fois au Festival d’Hammamet en Tunisie sous la direction de Jean-Marie Serreau. Elle a été jouée plus tard à Avignon et à Paris. La pièce est une réflexion sur le concept de race, sur le pouvoir, et sur la décolonisation.

Personnages
Césaire se sert de tous les personnages de la version de Shakespeare, mais il précise qu’Ariel est un esclave « ethniquement mulâtre », que Caliban, l’esclave de Prospero, est un « esclave nègre » et que Prospéro est un maître blanc. Il ajoute le personnage d’Eshu, un « dieu-diable nègre ».

Ariel
Présentation du personnage
Parcours dans l’œuvre
À l’arrivée de Prospero dans l’île, Ariel est retenu prisonnier dans un arbre par la sorcière Sycorax, alors maîtresse des lieux. La condition de sa libération est qu’il se mette au service de son nouveau maître, dont il va devoir exécuter les nombreuses demandes : de ce fait, tout au long de l’intrigue, il utilise ses pouvoirs pour répondre aux requêtes de Prospero.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 1er octobre

Antonin Artaud publie le Manifeste du Théâtre de la Cruauté le 1er octobre 1932

Antonin Artaud, né à Marseille le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.

La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit ».

Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Cette omniprésence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il subit aussi des séries d’électrochocs lors d’internements successifs, et il passe les dernières années de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques, notamment celui de Rodez. Si ses déséquilibres mentaux ont rendu ses relations humaines difficiles, ils ont aussi contribué à alimenter sa création. Il y a d’un côté ses textes « fous de Rodez et de la fin de sa vie », de l’autre, selon Évelyne Grossmann, les textes fulgurants de ses débuts.

→   Lire Plus

« Moun Isi », une comédie d’Hervé Deluge

Les 5, 6, 7 & 8 octobre Salle Marcé à Saint-Joseph

Inspirée librement du film « Un air de famille » de Cédric Klapisch, lui-même, inspiré de la pièce de théâtre « Un air de famille » de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, 
Mise en scène Hervé Deluge
Assistant Marc Julien Louka
Création lumières Bertand Caruge
Construction décor ESAT de Bellefontaine
Arrangements texte créole  Eric Pezo
Avec :
Jocelyne Bérouard, Hervé Deluge, Emile, Pelty, Jean-Claude Duverger, Caroline Savard, Jann Beaudry
le 5 octobre à 9h30 et 15h30
le 6 & le 7 octobre à 19h30
Le 8 octobre à 16h
Tarif : 20€
Infoline :0696 93 14 34

Synopsis de la pièce de théâtre « Un air de famille » dont sont inspirés le film de Cédric Klapisch et plus tard la pièce « Moun Isi »

Chaque vendredi soir, la famille Ménard se réunit au bar-restaurant de banlieue « Au père tranquille », tenu par l’un des fils, Henri. Ce soir-là est particulier : Philippe, le second fils de la famille vient de passer à la télévision régionale et son épouse Yolande fête son anniversaire.

→   Lire Plus

Le jeu de l’amour et du hasard », de Marivaux, m.e.s. Stéphane Lafaille, par la troupe de l’ATAMAC

Vendredi 22, samedi 23 septembre 2023 à 19h 30 au T.A.C.

En 2022, Stéphane Lafaille fonde l’ATAMAC, l’Atelier Théâtre Adultes en collaboration avec un petit groupe au sein de l’AMAC (Association de la Météo et de l’Aviation Civile) en Martinique. L’objectif de cette initiative est de stimuler la créativité et d’unir les esprits parmi les membres actifs et retraités de l’AMAC. Chaque mardi après-midi, les apprentis comédiens de l’ATAMAC se rassemblent pour travailler ensemble, embrassant pleinement l’esprit de vie associative qui promeut le dévouement, la générosité et le travail d’équipe.

Au cœur des activités de cette année, la mise en scène, l’étude et l’approfondissement des rôles occupent une place centrale dans une des pièces les plus jouées de par le monde : « Le jeu de l’amour et du hasard ». L’objectif est de donner vie aux personnages de manière éclatante, suscitant les rires du public pour une pièce comique à la fois divertissante et profondément contemporaine.

Dans sa comédie en trois actes Marivaux propose une exploration captivante des dynamiques amoureuses, des quiproquos comiques et des défis sociaux de l’époque. À travers l’échange d’identités entre deux aristocrates et leurs prétendants, la pièce plonge dans une série d’événements aussi hilarants que profonds.

→   Lire Plus

Prix ETC Caraïbe 2023 _ Texte francophone

— Communiqué de presse de ETC Caraïbe —

Melissa Mambo Bangala, lauréate du prix d’écriture théâtrale ETC Caraïbe du meilleur texte francophone, édition 2023

Le prix d’écriture théâtrale ETC Caraïbe du meilleur texte francophone, édition 2023, a été décerné, à l’unanimité du jury, à Melissa Mambo Bangala pour son texte Dictionnaire de la rouille.

Le jury, qui s’est réuni le samedi 16 septembre 2023 en visioconférence, a « récompensé un texte aux accents beckettiens, qui ne raconte rien pour mieux conter l’essentiel, le vivre ensemble. Recoudre le vivre ensemble, encore et encore, malgré l’apocalypse. Chaque personnage est avant tout un son, une musique, faisant de la pièce une belle orchestration de la parole. Une variété des personnages, des musiques et des énergies qui dynamisent le plateau. Un frottement de musiques. Une certaine maturité littéraire. Un beau texte pour le théâtre. »
Le prix sera officiellement remis lors des “Théâtrales de Novembre _ Rencontre des écrivaines et écrivains de théâtre », prévue du 06 au 11 novembre 2023 en Martinique.
Le jury a également accordé une mention spéciale au texte classé deuxième «L’Alphabet des gâchettes » de Frantz Kerby Mathieu.

→   Lire Plus

« Et que mon règne arrive », texte Léonora Miano, m.e.s. Odile Sankara

Vendredi 22 septembre 19h30 – Salle Frantz Fanon – Tropiques- Atrium

Communiqué de presse

Démenti

Un faux communiqué de presse, relatif au report de la pièce

« Et que mon règne arrive », circule sur les réseaux sociaux,

faussement attribué à Tropiques Atrium.

Le report de la pièce « Et que mon règne arrive » n’est point une déprogrammation. Trois membres de l’équipe, résidant au Burkina Faso n’ayant pu avoir leur visa en temps et en heure, n’ont pu voyager. Notre programmation est dédiée à la création artistique martiniquaise et également aux cultures du monde dont celles du continent africain. Par ailleurs, la culture ne devrait jamais être sacrifiée sur l’autel des enjeux politiques ou encore instrumentalisée par les stratégies géopolitiques. Nous sommes pleinement solidaires des artistes impactés par cette crise actuelle et nous restons déterminés à recevoir ce magnifique et percutant texte de Léonora Miano, mis en scène par Odile Sankara, à un autre moment de notre saison culturelle. »

Le Directeur, Manuel Césaire

*******

Congédier le stigmate, se réinventer, faire valoir ses droits sur le futur et contribuer à façonner les lendemains du monde.

→   Lire Plus

« Les mangeurs de cuivre », texte, m.e.s., scénographie de Bibatanko

Spectacle présenté le 09/09/2023 à l’Institut Français de Lubumbashi (RDC.)

— Rapport critique de  Trésor Mbikavu(*)

J’ai décidé de me tenir particulièrement ce soir devant mon ordinateur pour vous partager les impressions relatives à ma participation à la première représentation de Les mangeurs de cuivre, l’œuvre de Bibatanko ce samedi 09/09/2023 à l’Institut Français de Lubumbashi (Halle de l’Etoile).

Bibatanko, pour ceux qui ne le savent pas, est, avec Djo Kazadi Ngeleka, les deux dramaturges du Congo-Kinshasa à figurer parmi les 10 finalistes du prix RFI théâtre 2022 avec cette même œuvre dont l’institut Français de Lubumbashi a eu le privilège d’accueillir la première représentation.

Figure émergente dans l’écriture, surtout non-dramatique, elle a publié en 2019 Eveil, son premier recueil de poème et en 2021, elle apparaît dans une œuvre collective pour la jeunesse : Contes et fables pour enfants. Depuis sa sortie de la résidence d’écriture à la maison des auteurs des Francophonies des écritures à la scène, elle s’exerce au théâtre, tant par l’écriture que par la mise en scène. Si pour l’écriture Les mangeurs de cuivre est sa première pièce, du côté de la mise en scène, elle commence l’aventure en proposant au public, une adaptation de Les Audiences de Saint Pierre, une œuvre de l’auteur congolais Alexis Takizala.

→   Lire Plus