Cinémartinique, festival online. Des films pour aller plus loin : documentaire et débat
Un film de Chloé Glotin : « Gros sur mon cœur » (France / 2011 / 52 mn / VF / Ciné-Sud Promotion)
1 – Découvrez le film.
2 – Posez vos questions à nos invités avant le 5 mai 2020, posez vos questions dès maintenant à nos grands témoins et historiens.
3 – Nous les poserons à ces grands témoins lors d’un débat qui sera diffusé en ligne le 8 mai 2020.
Qui est Chloé ?
Elle se présente ainsi sur Linkedin :
« Réalisatrice, productrice, chef opératrice, assistante de réalisation, attachée de presse. J’ai construit au fil de mes expériences dans les secteurs de l’audiovisuel et du cinéma, une grande polyvalence. Cheffe d’un projet d’éducation à l’image initié depuis 2015 en Martinique, L’oeil du doc, j’attache aussi beaucoup d’importance à la transmission. »
Le documentaire , « en hommage aux résistants ultramarins »
« Il y a quelques années, je retrouvais des documents qui m’apprenaient que mon grand-père faisait partie de ces soldats martiniquais qui ont rejoint la France Libre en 1943. Il souhaitait être reconnu résistant et je ne savais pas pourquoi.

L’équipe du Théâtre :
En cette période de confinement Tropiques Atrium Scène Nationale souhaite favoriser l’accès aux contenus artistiques et vous invite à découvrir ou redécouvrir sa programmation gratuitement !
En cette période de confinement Tropiques Atrium Scène Nationale souhaite favoriser l’accès aux contenus artistiques et vous invite à découvrir ou redécouvrir sa programmation gratuitement !
Pour que la vie continue, la culture de chez nous entre chez nous, généreusement offerte par ses divers acteurs, par ses diverses structures…
— P

Le comédien et metteur en scène Didier Bezace, cofondateur du Théâtre de l’Aquarium et ex-directeur du théâtre de La Commune d’Aubervilliers, est mort à 74 ans des suites d’une longue maladie « qu’il a combattue avec vigueur et courage », a annoncé jeudi 12 mars son attachée de presse.
Années 1960, sud de la France. Le petit Daniel en vacances s’éprend d’un couple d’amoureux. Il s’incruste et de ses 8 ans à ses 23 ans fréquentera Jean et Germaine jusqu’au jour de leur mort. Il y a des lustres, la petite cousette Germaine giflait sa patronne, la mère du jeune marquis Jean, lequel tombait illico amoureux d’elle. Coup de foudre. S’ensuit une vie entière d’un amour fou, improductif, sans enfant ni fortune. Tous deux reniés par leur milieu respectif vivent dans les livres et la rigolade, un amour de résistance totale à toutes les sollicitations consuméristes et mondaines. L’enfant Pennac est fasciné.
C’est du Nigéria que nous vient ce texte de l’autrice Zainabu Jallo mis en scène et joué par la comédienne, danseuse et saxophoniste belge d’origine rwandaise Carole Karemera, accompagnée de Cécilai Kankonda. Des trois personnages présents dans le texte initial il n’en demeure que deux. Lola, la psychologue clinicienne et Malinda la « criminelle », celle qui par un acte, au dehors d’elle- même, a tué son Daniel de mari, cet homme violent qui la tabassait. Elle attend son procès dans sa chambre du bloc L, celui des individus dangereux de quelque manière que ce soit, et reçoit la visite de Lola qui vient l’«expertiser »(!) L’une sujet connaissant , l’autre objet de connaissance, le cadre ainsi posé ne tiendra pas. Cette opposition va très vitre est subsumée par les conditions vie des femmes au Rwanda. Les violences conjugales dont était victime Malinda ne sont pas étrangères à la situation que vit Lola. Elle aussi est confrontée aux coups d’un mari, Ali. Cette communauté de situation l’emportera sur les oppositions de statuts qui les définissaient. Et Malinda maïeuticienne avérée, délivrera Lola de ce qu’elle n’osait dire dans un renversement des rôles frisant le contre-emploi.
Gerty Dambury met en scène « La radio des bonnes nouvelles », faisant revivre les voix de femmes militantes : Théroigne de Méricourt, Louise Michel, Angela Davis, Gerty Archimède.
Exposition « Lumières et Phares » d’Hélène Jacob
Grâce à un méticuleux travail d’archives, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et le Centre national de recherche scientifique (CNRS) viennent de lancer le site « entendre le théâtre » ainsi qu’une série de podcasts. Un passionnant voyage sonore à travers le XXe siècle
Pour des raisons écologiques et économiques, Pierre Beyfette, président du festival OFF d’Avignon, a annoncé mardi 12 février vouloir diminuer drastiquement le nombre d’affiches collées dans la ville. Une proposition accueillie favorablement chez les compagnies mais qui oblige à inventer d’autres façons de communiquer.
Sylvie Chalaye, anthropologue et historienne, codirectrice de l’Institut de recherche en études théâtrales de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle (France) est spécialiste des arts du spectacle et des représentions du monde noir dans les sociétés occidentales. À l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Race et théâtre. Un impensé politique (Actes Sud-Papiers, 15 janvier 2020), l’auteure interroge la persistance d’une distribution stéréotypée des rôles en fonction de la couleur de peau. Elle a également publié « Cirques, scènes et café-théâtre ou le mélange des genres (1850-1930) », in Exhibitions. L’invention du sauvage, Arles/Paris, Actes Sud/Musée du quai Branly, 2011, Culture(s) noire(s) en France : la scène et les images, Africultures, n°92-93, 2013 ainsi que Sexualités, identités et codirigécorps colonisés (CNRS Éditions, 2020)
Avec Nickel, Mathilde Delahaye pose son regard acéré sur le monde et interroge un avenir incertain entre décombres et rêves. Elle défend la quête d’un devenir sans haine et de liberté pour tous les êtres humains.
Désirada a clos, le 1er février le Festival des Petites Formes de Fort-de-France après avoir été créé une semaine auparavant en Guadeloupe. Le roman dont est issu la pièce est publié en 1997, c’est donc 22 ans plus tard que son autrice, « Prix Nobel Alternatif de littérature en 2018 » voit l’adaptation théâtrale qu’elle a réalisée elle-même, au début des années 2010, mise en scène pour la première fois avec la comédienne qu’elle a choisie et imposée. La romancière, tout le monde l’aura reconnue, est l’immense Maryse Condé. La comédienne s’appelle Nathaly Coualy. Ancien mannequin, reconvertie un temps en chroniqueuse et animatrice de télé- radio, avant de s’essayer au stand-up, au one-woman-show avec Pascal Légitimus en 2008, elle s’aventure pour la première fois sur les planches d’un théâtre en 2013 avec Antoine Herbez comme comédien, dans
“1960. La France lance son programme d’essais nucléaires militaires dans le Sahara. Six ans plus tard, elle le poursuit en Polynésie sur les atolls de Mururoa et Fangataufa / 193 tirs, atmosphériques puis souterrains, ont été réalisés sur ce petit bout de monde / Il faudra attendre 1996 pour voir leur arrêt définitif / Sous couvert de protéger la paix, la France s’est dotée d’une arme capable de détruire la Terre”. La réalité constituée de chiffres et de faits précis, très vite s’affichera sur l’écran en fond de plateau ; d’emblée le ton sera donné, il ne s’agira pas de polémiquer ni d’attiser de quelconques ressentiments, mais bien de faire connaître des faits, de dire sans fards et sans haine ce qui fut, et n’aurait pas dû être.
Après La forêt des illusions, voici au Festival des Petites Formes un autre spectacle en provenance de la Guyane, Le retour du Roi Lion, mis en scène par Ewline Guillaume. Une œuvre collective de la compagnie KS and CO, adaptée du roman de Joël Roy, Le Lion Réincarné paru à L’Harmattan en 2014, avec pour sous-titre « un conte contemporain, ce que dit le marronnage ». L’auteur, qui vit en Guyane, « s’intéresse à la culture des “Gens du fleuve”, les descendants des esclaves ayant choisi le marronnage plutôt que la soumission aux colons. Ses recherches l’amènent à écouter des témoignages… pour tenter de remonter le fil de la tradition orale… ». Par l’avant-propos, il nous dit quelle fut l’origine de ce roman, une histoire vraie que je résumerai brièvement. À Amsterdam, dans les années 1980, une femme d’origine surinamaise, victime de crises ressemblant à des possessions, fut prise en charge par la psychiatrie. L’ayant entendue, un Gambien originaire de Georgetown, déclara :« Mais ce que la dame hurle, on appelle ça des djats », cris que les Anciens utilisaient au temps des dynasties mandingues, en Afrique Occidentale, pour chasser les lions.
L’histoire se passe à Boston. Secrets et mensonges, est-ce le seul héritage que sa grand-mère Nina et sa mère Reynalda, vont léguer à Marie-Noëlle, la narratrice ?