Samedi 18 juillet 2020 à 22 h 15. En rediffusion jusqu’au 24 juillet
— Par Fabienne Darge —
A défaut de Festival, Arte propose de (re)découvrir la pièce de Shakespeare, mise en scène par Thomas Ostermeier
Le roi d’Avignon, c’est lui. Un roi boiteux, contrefait, à la couronne noire comme le fond de son âme.
Richard III, interprété par Lars Eidinger, sous la direction de Thomas Ostermeier, a bien été sacré roi de la cité des Papes lors de la première du spectacle, en juillet 2015, à l’Opéra-Théâtre. Un triomphe comme une évidence, tant ce théâtre-là est à la fois d’une intelligence magistrale et totalement accessible, jouissif et inscrit dans une modernité qui n’a rien de cosmétique.
Comment s’approcher du mystère d’un monstre qui élimine sans états d’âme tous ceux qui pourraient barrer sa route vers la couronne, se demande Shakespeare, en 1593, quand il invente ce personnage fascinant. Le monstre est là en chacun de nous, nous disent Thomas Ostermeier et Lars Eidinger. Par quel mécanisme, par quels chemins tortueux de l’âme un élément de la race humaine fait-il sauter les digues et lâche-t-il en liberté le fauve furieux qui habite en lui ?

Avec Bartosz Bielenia, Eliza Rycembel, Aleksandra Konieczna
Lorcan Finnegan – Irlande, Belgique, USA – 2020 – 1h38
Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF
En 2001, ARTE diffusait le « Médée » créé l’été précédent à Avignon par Jacques Lassalle. Pendant cinq soirs, le réalisateur Don Kent a joué dans la cour d’honneur avec le vent, les rires et les larmes, pour restituer en gros plan l’émotion du théâtre.
Avec James Norton, Vanessa Kirby, Peter Sarsgaard
De Melina León
Avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de pertinence ou d’impertinence, plus ou moins de justesse et de subtilité, des chanteurs ont voulu exprimer leur ressenti. Ou faire un constat post-confinement. Ou tirer des leçons de ce que nous venons de vivre. Si Pierre Perret semble convaincre, Renaud quant à lui désespère ceux qui par-delà les années lui sont restés fidèles !
Cinq mois après une crise inédite dans le cinéma français et la démission collective de ses dirigeants, l’Académie des Césars a annoncé jeudi l’adoption d’une large réforme de ses statuts,
Qualifié de «
Mehdi M. Barsaoui – Tunisie, Quatar, Liban, France – 2020
— Par Nebia Bendjebbour —
« Tout simplement noir » sort aujourd’hui sur les écrans de Madiana, au même temps que sur ceux de France. Voici quelques exemples de critiques, qui nous incitent vivement à découvrir cet ovni cinématographique !
Ces vacances partez à la découverte de nouvelles émotions caribéennes !
Hiroyasu Ishida
— Par Guénaèle Calant —
Alors que la crise sanitaire a durement touché le secteur culturel, Olivier Py appelle à un nouveau pacte entre les pouvoirs publics et le monde de la culture :
Le 74e festival d’Avignon devait se tenir du 3 au 26 juillet 2020. L’annulation pour cause de Covid plombe la ville, ses théâtres et les compagnies. Si le festival « in » sauve les meubles et les artistes grâce aux subventions, le « off », déjà fragile, pourrait à terme s’écrouler.
« Pour
L’Assemblée nationale a voté jeudi soir des mesures de soutien pour le secteur culturel, notamment les festivals et le livre, ainsi que la presse, dans le cadre de l’examen du troisième budget rectifié pour 2020 face à la crise du coronavirus. Via un amendement du gouvernement au texte examiné en première lecture, les députés ont voté des ouvertures de crédits de 50 millions d’euros pour la «mission Culture». Ces fonds visent à soutenir les opérateurs et les établissements les plus fragilisés par la crise, ainsi qu’à mettre en place un fonds d’urgence de 10 millions pour les festivals dont les éditions 2020 ont été annulées pour cause de Covid-19.
Peut-on imaginer à l’heure des procréations médicalement assistées, du mariage homosexuel et des nouveaux combats féministes qu’il fut une époque où l’opprobre pesait sur les « filles-mères », ces femmes rejetées et méprisées parce qu’elles avaient conçu un enfant en dehors des liens du mariage ? Mai 68 est passé par là, avec la contraception et la loi sur l’avortement, et progressivement ces « filles-mères » sont devenues des « mères célibataires » si bien que les nouvelles générations ignorent même jusqu’à ce terme.
—Par Francis Marmande Publié le 04 mai 2007 —
Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette, est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris. Femme de lettres, elle fut également mime, comédienne, actrice et journaliste, deuxième à être élue membre de l’Académie Goncourt en 1945. Son visage hante à Paris les fenêtres de l’appartement prenant vue sur le Jardin du Palais Royal, où