
OSCARS – CODA, film à petit budget sur la vie compliquée d’une famille sourde et de sa fille entendante, a reçu ce dimanche 27 mars la récompense suprême des Oscars, déjouant les pronostics et faisant mordre la poussière à de nombreux poids lourds en compétition.
La victoire de ce film adapté du succès français La Famille Bélier permet à Apple TV+ de devenir la première plateforme de streaming à l’emporter aux Oscars dans la catégorie phare du meilleur long-métrage. La réalisatrice Sian Heder a remporté l’Oscar du meilleur scénario adapté et l’acteur Troy Kotsur, sourd de naissance, le trophée du meilleur second rôle.
Parmi les autres prix majeurs de la soirée, Will Smith -après avoir asséné une gifle incroyable à Chris Rock en cours de cérémonie- a remporté l’Oscar de meilleur acteur pour sa performance dans La méthode Williams. Jessica Chastain a elle gagné celui de meilleure actrice pour son rôle dans The Eyes of Tammy Faye. Jane Campion, pour The Power of the Dog, repart avec celui de la meilleure réalisation.
Meilleur film
“Belfast”
“CODA” – VAINQUEUR (Voir la B.A.

Représentations théâtrales des jeunes du Lycée de Bellevue et de l’Internat d’Excellence au Théâtre Aimé Césaire:




— Par Selim Lander —
Âpre et bouleversant, le film de Manuel Schapira, inspiré du livre éponyme de Nathacha Appanah, nous plonge dans le quotidien ultra-violent des mineurs isolés des bidonvilles de Mayotte. Une claque
Kafé littéraire & infos tournée
De deux en un à un se divise en deux le travail de Françoise Dô, « Juillet 1961 » présenté ce soir là dans la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium en illustre avec bonheur le chemin dans un infini d’allers-retours.


« Et Dieu ne pesait pas lourd » de Dieudonné Niangouna, jeu et m.e.s. de Frédéric Fisbach
C’eut été mal connaître Didier Poiteaux et Olivier Lenel que de croire qu’ils allaient nous embarquer dans une conférence théâtralisée sur le thème toujours aussi clivant, de la peine de mort. Abolie en France en septembre 1981 par l’Assemblée nationale à la suite d’un texte de loi présenté par Robert Badinter elle a toujours ses partisans, qui nostalgiques, l’évoquent le plus souvent à mots couverts: il est des désirs peu glorieux, honteux, sordides. Un quart des pays du monde, et parmi eux les plus peuplés se vautrent encore dans son lit. Trois jours avant la représentation de la pièce à Fort-de-France, l’Arabie saoudite exécutait 81 prisonniers.
Texte : Ali Babar Kenjah
« Je m’appelle Anton. Je suis né une première fois à la fin des années 60 à Grigny, dans une barre d’immeubles. J’ai grandi là-bas, entre la bande de l’escalier et le ventre de ma mère. J’ai voulu être acteur, je suis parti aux USA, où je me suis enfermé dans une cave avec un poète. La CIA m’a coincé, je suis parti en mission en Afrique, dans le désert. J’ai été fait prisonnier aux mains d’islamistes radicaux puis des djihadistes. Puis j’ai été délivré par un service secret, mais enfermé à nouveau, pour me faire cracher tout ce que je savais. Qu’est-ce que je savais ? Ça a duré presque trente ans, et chaque fois comme une mort et une nouvelle naissance. Je m’appelle Anton et je suis devant vous, je ne sais pas grand-chose mais j’ai des choses à dire. »
Conférence brillante ou performance foireuse, un portrait déstructuré du spectateur de théâtre
Ne chantez pas la Mort, c’est un sujet morbide
