Le Caire – Une salle de spectacle, des musiciens, un public… Un concert ordinaire? Non, car sur cette scène du Caire, les esprits côtoient l’audience et sous les lumières tamisées, Oum Sameh chante pour guérir les malades de leurs démons.
Le zar, arrivé il y a plusieurs siècles d’Ethiopie et du Soudan, s’est répandu dans toute l’Afrique du Nord. Les noms et les instruments varient mais le but est le même: exorciser les victimes des djinns, des esprits malfaisants.
Traditionnellement, le rituel dure plusieurs jours et nécessite des sacrifices d’animaux. Mais à Makan, dans le centre populaire du Caire, pas de sang versé, les musiciens présentent une version adoucie qui émerveille Egyptiens curieux et touristes avides d’exotisme.
Envoûté par la voix d’Oum Sameh et captivé par son regard souligné de khôl, le public balance la tête en rythme.
– Mépris –
« Le zar est un rituel très ancien, rattaché à la guérison, c’est une sorte de traitement médical« , explique à l’AFP Ahmed el-Maghraby, fondateur de Mazaher, dernier groupe selon lui à pratiquer le zar en public.
En 2000, il inaugure Makan « pour conserver ce patrimoine et archiver la musique populaire égyptienne« , explique l’homme aux cheveux gris.

Plusieurs dizaines de tirailleurs sénégalais ont été tués par l’armée française alors qu’ils réclamaient leur solde non payée.
Les femmes combattantes et influentes « s’enflammeront » le 14 mai à 18h30, dans un spectacle nouveau et inédit, aux ruines de la maison coloniale de Saint-Pierre. Dans ce lieu de souffrance et de douleur anéanti par l’éruption de la montagne Pelée, ces femmes révolutionnaires, féministes et anarchistes…célébreront aussi l’hymne à la vie, éclairées par une singulière chorégraphie de flammes dirigées par l’association Histoire de Flammes de Saint-Pierre.
— Propos recueillis par Dominique Daeschler —
1h 06min / Drame
Projet de l’association Culture Égalité
Chorégraphie :
Il faudra dix ans à Koltès, musicien émérite, égaré un temps dans une école de journalisme puis repéré par Robert Gignoux ( TNS ) pour faire entendre son écriture. En 1977, alors que se joue à Lyon sa pièce Sallinger commandée et mise en scène par Bruno Boeglin, il crée, pour Yves Ferry, acteur au TNS « la nuit juste avant les forêts » au festival d’Avignon ( off). C’est un succès, le milieu théâtral s’ouvre à l’écriture de celui qui fera un long compagnonnage avec Chéreau.
Sortie en librairie du recueil des 9 contes les plus célèbres de Grimm, Andersen et Perrault en créole traduits par Hectour Poullet et Marie-José Desnel.
À l’occasion de la manifestation « Le Cirque dans tous ses états ! »,
/ 1h 32min / Drame
2h 00min / Drame
1h 52min / Comédie dramatique, Fantastique
/ 1h 47min / Action, Policier, Drame
Comédie
« Aristocrats », un film de Yukiko Sode
Le dramaturge et ex-chef d’entreprise Michel Vinaver, qui avait notamment transposé l’affaire Bettencourt au théâtre, est décédé dimanche à Paris à l’âge de 95 ans, a annoncé à l’AFP sa fille, la comédienne Anouk Grinberg.
Omma, en grec ancien, « œil », mais aussi « ce qui est vu ou regardé » est la dernière création du chorégraphe Josef Nadj. Et elle se donne à voir ! A l’origine du projet, né au cours d’un séjour au pays Dogon, il y a ce postulat, jamais infirmé, d’une origine africaine de l’humanité, qu’elle soit le fait d’une seule population ou de centaines d’années de métissages et d’échanges culturels entre groupes hominiens plus ou moins isolés (1). Le choix des danseurs par le chorégraphe semble opter pour cette seconde hypothèse. Il a réuni huit interprètes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo : ce sont autant d’influences, de mouvements, de cultures et d‘histoires qui imprègnent cette pièce. Josef Nadj ajoute une hypothèse personnelle : la danse est apparue avec la naissance de l’humanité et comme démonstration il va embarquer ses interprètes dans un voyage vers cette source. Ils vont lui donner la matière et construire à partir d’éléments de leur spécificité singulière une danse commune, plurielle et universelle.
Huit danseurs du continent africain réunis par un des chorégraphes les plus sensibles aux bruissements du monde, pour confronter leurs histoires, leurs imaginaires et témoigner d’une humanité qui reste éveillée face aux défis, aux interrogations et aux peurs qui la traversent.
El Alto (Bolivie) – A 26 ans, Alwa, une jeune Bolivienne, revendique d’être la première rappeuse aymara de son pays, avec l’espoir un jour « de vivre du rap ».