« Plumes », film d’Omar El Zohairy

1h 52min / Comédie dramatique, Fantastique
Par Ahmed Amer (II), Omar El Zohairy
Avec Demyana Nassar, Samy Bassouny, Fady Mina Fawzy
Titre original Feathers

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Une mère passive, dévouée corps et âme à son mari et ses enfants. Un simple tour de magie tourne mal pendant l’anniversaire de son fils de quatre ans, et c’est une avalanche de catastrophes absurdes et improbables qui s’abat sur la famille. Le magicien transforme son mari, un père autoritaire, en poule. La mère n’a d’autre choix que de sortir de sa réserve et assumer le rôle de cheffe de famille.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
L’idée géniale de ce premier film est d’embrasser le réalisme magique et la poésie burlesque pour dépeindre le quotidien. Le misérabilisme est évacué, et la complaisance inexistante. Tout n’est que finesse de construction, de l’écriture à la mise en scène, des décors au montage.

Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
C’est le beau paradoxe de ce film extrêmement original : le monde y est impitoyablement montré dans son agonie, mais la vie suinte de toutes parts.

Libération par Sandra Onana
Avec cette fable pince-sans-rire où le patriarche d’une famille pauvre est transformé en poulet, l’Egyptien Omar el-Zohairy signe un formidable premier film entre réalisme social et inquiétante étrangeté.

L’Obs par Sophie Grassin
Entre hyperréalisme et théâtre de l’absurde, la fable de l’Egyptien Omar El Zohairy conte la lente et belle émancipation d’une chef de famille soumise à la précarité et au harcèlement. Brechtien, brillant, gonflé. Ici, nul spectateur ne se fera plumer.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Omar El Zohairy transcende la critique sociale pour signer une fable déroutante irriguée par un humour très particulier, à la frontière du réalisme crasseux et de l’absurde poétique.

Le Monde par Mathieu Macheret
Une fable grinçante d’une drôlerie furieuse.

Le Parisien par La Rédaction
Si un humour acide vient parfois tempérer cette critique sociale, qui pourra s’avérer trop extrême pour le grand public, ce premier film constitue l’acte de naissance d’un grand cinéaste, dont il faut retenir le nom, Omar El Zohairy.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Noir et radical, ce premier film est un cri fort et magistral pour l’émancipation d’une mère lasse d’être servile.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
L’humour y est grinçant mais pas grimaçant et c’est sans doute l’une des qualités de ce film à mi-chemin entre le film noir et le western.

Ouest France par La Rédaction
(… ) l’égyptien Omar El Zohairy manie brillamment le burlesque pour raconter les dérives du patriarcat dans son pays. Une pépite.

Positif par Yann Tobin
Un apologue social entre Brecht et Ionesco […].

Critikat.com par Bastien Gens
Ce qui frappe ici tient moins dans l’originalité affichée du film que dans la puissance oppressive de sa mise en scène.