« Introduction », film de Hong Sang-Soo

Mardi 10 mai à 14h Madiana

1h 06min / Drame
De Hong Sang-Soo
Avec Shin Seokho, Mi-so Park, Kim Young-Ho
Titre original Inteurodeoksyeon

Synopsis :
Youngho cherche à se frayer un chemin entre son rêve de devenir acteur et les attentes de ses parents. Alors que sa petite amie part étudier à Berlin, le jeune homme y voit l’occasion d’un nouveau départ.

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
L’art de Hong Sang-Soo en est désormais arrivé à ce stade suprême de frugalité, de modestie et de délicatesse qu’il n’a plus besoin de jouer sur autre chose que sur l’ampleur des vides qui parsèment ses récits, maître du manque et des lisières, qui ne saisit plus de la douleur d’aimer que le versant aveugle, indicible.

Le Monde par Jean-François Rauger
Derrière son minimalisme, son noir et blanc laiteux, sa concision et la fausse simplicité de sa forme, le film de Hong Sangsoo atteint, une fois de plus, ce qui constitue l’essence même du cinéma : un art de montrer qui est aussi un art de penser.

Critikat.com par Chloé Cavillier
Le flux et le reflux des émotions, au cœur du cinéma de Hong Sang-soo, s’incarnent ici tout entiers dans le visage de la jeunesse qui, telle une mer changeante, conjugue émerveillement et mélancolie.

Culturopoing.com par Enrique Seknadje
Un film centré sur la jeunesse, ses élans et ses désillusions, mais qui est fait de touches éparses, de décalages et de décentrages, et où le hors-champ et le hors-temps dominent. Une heureuse esquisse en noir et blanc aux traits fins et énigmatiques, parfois teintée d’humour.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Ce qui est si beau et vivifiant ici, c’est la façon dont le cinéaste va porter à nouveau sa caméra du côté des jeunes et y opposer la figure des aîné·es, surtout des hommes, dépassé·es et languides, qui ont pu habiter sa filmographie.

Libération par Didier Péron
Opus volontairement mineur d’une filmographie prolifique, Introduction parvient cependant par on ne sait quel sortilège à imprimer à l’esprit sa mélancolie de neige, de bitume et de sel.

Paris Match par Yannick Vely
Les enjeux paraissent limités, mais Hong Sang-soo est un grand cinéaste, qui, avec trois fois rien – la neige qui tombe au ralenti, la mer comme un horizon mal défini -, parvient à nous faire ressentir le vertige existentiel de son frêle anti-héros.

Télérama par Jacques Morice
Comparé à d’autres opus du chantre coréen, celui-ci est mineur. Mais dans son cours limpide, sa concision et son froid neigeux, on puise malgré tout de quoi se régénérer.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Une œuvre subtile et réussie, malgré une impression de déjà-vu.

La Septième Obsession par Jérôme d’Estais
Introduction est une sorte de petit théâtre concis, existentialiste sinon métaphysique, de la vie et de ses conventions, qui voit Yeong-ho tenter d’exister entre ses rêves de comédien, ses devoirs de fils et ses envies de fuite.