« A Chiara », film de Jonas Carpignano

Lundi 2 mai 2022 19h Madiana

13 avril 2022 en salle / 2h 01min / Drame
Par Jonas Carpignano
Avec Swamy Rotolo, Claudio Rotolo, Grecia Rotolo

Synopsis :
Chiara, 16 ans, vit dans une petite ville de Calabre, entourée de toute sa famille. Pour les 18 ans de sa soeur, une grande fête est organisée et tout le clan se réunit. Le lendemain, Claudio, son père, part sans laisser de traces. Elle décide alors de mener l’enquête pour le retrouver. Mais plus elle s’approche de la vérité qui entoure le mystère de cette disparition, plus son propre destin se dessine.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Ce portrait d’une adolescente en Calabre brille par sa maîtrise et sa tension. Jonas Carpignano creuse son sillon de conteur humaniste, et confirme l’ampleur grandissante de son cinéma.

CinemaTeaser par Perrine Quennesson
Un grand film sur les fantômes de ce(ux) qu’on a laissé(s) pour pouvoir renaître.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
La fiction quasi documentaire de Carpignano, qui ne lâche presque jamais sa jeune héroïne, est servie par des acteurs non-professionnels, qui sont saisissants.

Elle par Françoise Delbecq
L’actrice Swamy Rotolo dans sa première apparition crève l’écran par son charisme. Un film coup de poing.

Femme Actuelle par La Rédaction
On vit avec cette adolescente cette sortie du brouillard, indice après indice, doute après doute – vue d’un angle intimiste, où la seule violence est celle des non-dits.

La Croix par Céline Rouden
Entre documentaire et fiction, un film tendu et âpre sur la quête existentielle et morale d’une jeune fille pour trouver le chemin de sa liberté.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
La fiction quasi documentaire de Carpignano, qui ne lâche presque jamais sa jeune héroïne, est servie par des acteurs non-professionnels, qui sont saisissants. Il filme une vraie famille, les Rotolo, avec l’étonnante Swamy Rotolo qui incarne Chiara, entourée de sa famille ; son père, ses sœurs, son cousin. Ils forment un clan fascinant, aux liens de sang indéfectibles.

Le Figaro par Eric Neuhoff
L’univers de la mafia se singularise par sa banalité. Il y a dans ces truanderies quelque chose de médiocre, de grisâtre. On est loin de l’imagerie habituelle, avec gros cigares et costumes à rayures. Jonas Carpignano sait traquer le quotidien, tomber sur le détail significatif (…).

Le Monde par Jacques Mandelbaum
Voilà un film précieux, hanté par de puissantes visions, déchiré par des moments bouleversants, ménageant des scènes de suspense géniales.

Le Parisien par La Rédaction
Malgré quelques scènes un peu contemplatives, Jonas Carpignano signe un beau film sur la famille, porté par une jeune comédienne hyper charismatique.

Les Échos par Olivier De Bruyn
Le metteur en scène italien Jonas Carpignano dresse le portrait d’une jeune fille qui découvre les réalités mafieuses de sa famille… Un film inspiré et émouvant sur l’influence de la mafia « ordinaire » qui s’impose comme l’une des plus étonnantes réussites du moment.

Les Fiches du Cinéma par Marine Quinchon
Retour à Gioia Tauro pour Jonas Carpignano, qui clôt sa trilogie calabraise en beauté avec ce drame organique et intime sur la famille… et la Famille.

Marianne par Olivier De Bruyn
Une double histoire pour un film puissant.

Paris Match par Yannick Vely
Caméra au poing, dans un style fiévreux proche du documentaire, le cinéaste italien épouse le regard buté de sa jeune héroïne qui entre brutalement dans l’âge adulte.

Positif par Nicolas Geneix
La caméra scrute et accompagne les désarrois intériorisés par les visages, sans commisération déplacée ni regard surplombant. Il s’agit de sonder ce que le réel a de raboteux et de poignant.

Première par Thierry Chèze
Nulle trace ici de glauque appuyé ou d’émotion forcée, la fluidité de la mise en scène rejoint celle du récit et offre à cette trilogie son meilleur épisode, celui où jusque dans l’emploi de la musique Carpignano a su pousser au maximum le curseur de la fiction sans perdre cet ancrage solide dans la réalité.

Télérama par Frédéric Strauss
À travers Chiara et ses aspirations pures dans un monde corrompu dont elle est le fruit, le film offre un éclairage unique sur la force à double tranchant des liens du sang.

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Si le naturalisme démonstratif de Carpignano emporte, c’est parce qu’il s’ancre dans le regard tenu de la jeune actrice professionnelle qu’il connaît depuis l’enfance et filme avec sa vraie famille.