— Par Fabienne Darge —
« Bonsoir tout le monde, et bienvenue au Théâtre de la Bastille. Vous venez de voir le prologue de Danses pour une actrice, un spectacle de Jérôme Bel. Vous avez sans doute remarqué qu’on ne vous a pas distribué de programme ce soir. En effet, pour des raisons d’écologie, la compagnie Jérôme Bel a décidé de ne plus en imprimer. Je vais donc “performer” le programme pour vous. »
Ce soir de la mi-octobre, la grande actrice belge Jolente De Keersmaeker emballe le public, en mettant en scène avec humour l’engagement écologique du chorégraphe Jérôme Bel. Elle enchaîne : « Nous avons tenté de limiter autant que possible notre consommation d’énergie. Au cours de ce spectacle, nous utiliserons 1,1 kilowattheure, ce qui correspond à passer l’aspirateur pendant plus ou moins une heure. J’ai moi-même imaginé les costumes, en puisant dans ma propre garde-robe. » Eclat de rire général.
Jérôme Bel a été un des premiers, dans le spectacle vivant, à s’engager concrètement sur la question écologique, en refusant notamment de prendre l’avion pour les tournées de ses spectacles – un engagement qui a fait baisser son empreinte carbone d’environ 99 %.

Avec leurs affiches artisanales, elles ont contribué à sensibiliser sur les violences dont les femmes sont victimes, telles que les féminicides. Leur lutte est au cœur d’un documentaire qui sortira en salles mercredi 9 novembre.
Synopsis
« Les Théâtrales de Novembre” sont une manifestation littéraire axée sur les écritures théâtrales contemporaines. La manifestation permet au public de mieux connaître le corpus théâtral contemporain, d’échanger avec les auteurs et autrices invité.e.s, de se familiariser avec leurs textes lus par des comédiens et des comédiennes professionnel.Ie.s, de se procurer et de se faire dédicacer leurs œuvres.
Guitariste et chanteur, Kenny Sinapayen est de retour avec l’album Voyage
Jerry Lee Lewis, né le 29 septembre 1935 à Ferriday (Louisiane) et mort le 28 octobre 2022 dans le comté de DeSoto (Mississippi), est un chanteur-pianiste américain de rock ‘n’ roll, rockabilly, gospel, honky tonk, blues et de country.
Texte : Marius Gottin
La saison culturelle de la
— Présentation par Emmanuelle Choin, Directrice du FIFAC —
Six théâtres ont obtenu vendredi du ministère de la Culture le label «Centres nationaux de la Marionnette» (CNMa), une reconnaissance de cet art populaire parfois incompris malgré sa profonde transformation ces dernières décennies. Cette labellisation inédite concerne le plus célèbre théâtre à Paris dédié à la marionnette, Le Mouffetard, mais également l’Espace Jéliote d’Oloron-Sainte-Marie (Nouvelle-Aquitaine), L’Hectare – Territoires Vendômois (Centre-Val de Loire), le Théâtre de Laval (Pays de la Loire), Le Sablier à Ifs et Dives-sur-Mer (Normandie) et le Théâtre à la Coque à Hennebont (Bretagne). Les nouveaux CNMa «auront pour mission de soutenir la création, notamment à la mise en place d’ateliers de fabrication et à l’accueil renforcé de compagnies en résidence, d’assurer une diffusion régulière de spectacles sur l’ensemble de leur territoire» et «d’accompagner la nouvelle génération de marionnettistes», a indiqué un communiqué du ministère.
Spectacle total alliant projection vidéo, danse et création musicale. Dès 6 ans du CP au CM2
Baisse du chauffage, réduction de l’éclairage, gestes vertueux, rénovations… Les salles de spectacle s’activent afin de diminuer de 10% leur consommation énergétique.
Cette seizième édition du Festival International « Contes et Musique dans la Cité » sera belle comme un souffle nouveau de Paroles culturelles de la Martinique avec nous AMI. Cette année, le directeur artistique Valer’EGOUY met à l’honneur une des conteuses – la doyenne – de l’Atelier Pratique du Conte : Marie-Georges GIBOYAU, originaire de Saint-Joseph. Elle porte la Parole de Papa Fofo…
Sacheen Littlefeather
Si Christiane Jatahy reprenait l’expression au singulier en transposant au théâtre le « Dogville » de Lars von Trier, Berekia Yergeau la pluralise en construisant une suite de tableaux abstraits autour de quatre espaces dramaturgiques dont elle brise la continuité linéaire du récit pour interroger sous diverses facettes notre rapport à la violence. Le prologue dans une brume envahissante évoque des chemins de vies qui, solitudes dans la multitude, se meuvent, se croisent, se décroisent sans jamais faire rencontre, noyés dans l’anonymat qui les mine et qui les cerne et dont ils ne sortiront, de façon hégélienne qu’en s’opposant. Certes, par ce non qui les constitue, qui leur permet de se donner un nom, ils se découvriront sujets, mais sujets assujettis dans le processus de reconnaissance de l’autre. Le pouvoir (et sa « violence légitime ») est à la fois créateur et oppresseur du sujet, comme l’explique si bien Judith Butler. 
Après 2 ans d’absence, le Big In Jazz Festival revient pour une 19ème édition haute en couleur. Une programmation portée par la volonté de faire vivre un moment culturel exceptionnel et inoubliable.