— Par Michèle Bigot —
Elles sont trois sur scène, Sophie Delacollette, Alice Martinache et Héloïse Meire, nouvelle version des trois soeurs, à se partager le rôle de la legendaire Méduse, épaulées par la musique de Loïc Le Foll, présence discrète et efficace sur le plateau. Dans la plus entière complicité, elles vont faire revivre le mythe antique de Méduse, mais en écrivant leur propre version des faits, donnant la parole à Méduse elle-même. Ce n’est plus l’histoire contée par Ovide, ce n’est plus la story, ni l’history mais « l’herstory ». Le point de vue est celui de l’héroïne elle même qui nous conte à la première personne ses parents, ses soeurs, son enfance, son viol par Poseïdon et la haine d’Athéna qui la transforme en monstre.
Et ça change tout. Que lui arrive-t-il avant d’être décapitée par Persée? D’ailleurs, sera-t-elle tuée par Parsée ou réussira-t-elle à infléchir le sort? La légende devient tout à coup très moderne, très contemporaine, et les trois actrices ne vont pas se priver de mêler les scènes de la mythologie grecque avec les témoignages de jeunes femmes violées que l’on entend en voix off pour scander les pricipaux moments du drame.

L’Ecriture ou la vie 
Le texte de Henri alleg a été écrit en 1957. Ce n’est pas une fiction, c’est le témoignage sans concession de ce que son auteur a subi en fait de torture. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie. Henri Alleg est arrêté en même temps que Georges Hadjadj et Maurice Audin. Les trois militants seront torturés impitoyablement et Maurice Audin mourra sous les coups. Henri Alleg résiste à un traitement dont la barbarie est sans égale. Miraculeusement il s’en sort vivant et décide de raconter par le menu les tortures qu’il a subies. Il écrit pour les autres, pour tous ceux qui sont morts sous les coups et pour alerter l’opinion, conformément à son éthique de journaliste. Jérôme Lindon décide courageusement d’éditer ce texte aux éditions de Minuit. Le texte fut écrit par morceaux sur du papier toilette que la femme d’Henri Alleg sortait clandestinement. Alors que les tortionnaires ont tous été amnistiés, Henri Alleg a continué à être inquiété. L’État français lui a longtemps gardé rancune d’avoir raconté ce dont ses sbires étaient capables et il commence à peine à reconnaître sa responsabilité.

Le monde du spectacle vivant s’inquiète de la situation très précaire des opéras et des orchestres français. Selon les syndicats, près de 500.000 spectateurs pourraient être perdus d’ici 2025.
Embarquez sur un vol de nuit 8723 aller-retour entre 


Plein Emploi ou Pôle Emploi ? Ce n’est pas la même chose et la secrétaire de Plein Emploi commence à en avoir plein le dos des appels pour Pôle Emploi qui arrivent sur son téléphone de la part de chômeurs qui ont confondu les deux termes. Mais comme elle leur dit (à peu près) : est-ce que vous avez déjà entendu quelqu’un au bout du fil quand vous appelez Pôle Emploi ? Non, bien sûr, vous n’avez jamais qu’un répondeur : ici, c’est différent. A ceci près que cette association d’insertion appelée Plein Emploi est pour l’essentiel une arnaque servant à accaparer les fonds publics. Parmi les chômeurs qui appellent il y a un certain M. Marie-Joseph (clin d’œil à l’intention des habitants de la Martinique où un Marie-Joseph célèbre, loin d’être au chômage, est propriétaire de plusieurs entreprises…). La pièce commence, muette, par la secrétaire Philomène (Rita Ravier) qui s’installe en prenant tout son temps. Arrive ensuite Pierre-Antoine (Virgil Venance), le patron de la boite, en tenue de cycliste. Il entreprendra de se changer mais ne metta jamais son pantalon, il restera jusqu’au bout en chemise-cravatte et les jambes nues sous sa culotte de vélo.
Entrée Libre
Les éditions JASOR ont le plaisir d’annoncer la sortie de l’autobiographie de Pierre-Édouard Décimus, intitulée « Pou zót. Kassav’- Love and Ka-dance », disponible depuis le 1er avril dernier. Ce livre retrace le parcours exceptionnel de cet artiste guadeloupéen qui a marqué l’histoire de la musique antillaise et caribéenne, notamment en créant le groupe Kassav’ et en contribuant à l’avènement du zouk.
Dans le cadre du Festival Itinérant de Textes En Paroles, ARTCENA, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, présente l’atelier « Construire un budget de production et d’exploitation », le vendredi 30 juin 2023 de 9h00 à 16h30 à la Médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin
1991 – Canada – 59 min

Peter Brötzmann, né le 6 mars 1941 à Remscheid (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et mort le 22 juin 2023 à Wuppertal (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), est un saxophoniste et clarinettiste de jazz de nationalité allemande.
C’est le coup de feu. Le camion du matériel part cette semaine, les stagiaires radio s’accrochent à leurs téléphones pour capter souvenirs et anecdotes. Ça roule. Alors pour fêter ce théâtre installé dans la chapelle du Verbe Incarné et dire au public combien on l’attend, combien la parole théâtrale porte aussi la singularité des cultures ultramarines, on frappe un grand coup. Pas de commémoration surannée ni de nostalgie mais une naissance : le pass 25 qui offre toute la programmation aux jeunes ( jusqu’à 25ans ) pour 25 euros. Avanti !
1ère PARTIE (18h30) :
Le rappeur de Houston est mort après s’être soudainement effondré sur scène, dans un bar de la ville de Beaumont samedi soir. Big Pokey avait 45 ans.
Annulation de la représentation du 22 juin. Les billets sont valables pour une autre date.
Dans une compétition de longs-métrages au niveau chaque année plus élevé, « Linda veut du poulet ! », de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach, a remporté samedi le Cristal d’Annecy, plus haute récompense mondiale – avec l’Oscar – du cinéma d’animation. Du côté des courts-métrages, le jury a couronné « 27 », de Flora Anna Buda, déjà récompensé à Cannes il y a trois semaines avec la Palme d’or de la catégorie. 