— Par Sarha Fauré —
Journaliste, écrivain et historien des musiques populaires, Bertrand Dicale occupe une place singulière dans le paysage culturel français. Né à Paris d’un père guadeloupéen, il consacre depuis plus de trente ans ses recherches à la mémoire musicale des mondes créoles et à la transmission des patrimoines issus des métissages culturels. Chroniqueur à la radio, collaborateur régulier de France Info et de la Philharmonie de Paris, il a signé de nombreux ouvrages sur la chanson française, les cultures populaires et les musiques de la créolité. Parmi ses titres les plus remarqués figure Ni noires ni blanches : histoire des musiques créoles (Philharmonie de Paris, 2017), premier volet d’une exploration ambitieuse des musiques nées de la traite, de la colonisation et des diasporas africaines.
Avec Musiques nées de l’esclavage (Domaine français), publié en 2025, Bertrand Dicale prolonge ce travail d’historien et de passeur. Sur près de cinq cents pages denses et documentées, il retrace la formation et l’évolution des musiques créoles issues des territoires marqués par l’esclavage colonial français — Guadeloupe, Martinique, Guyane, Haïti, Réunion, Maurice, Seychelles, mais aussi Louisiane, Sainte-Lucie, Dominique, Trinidad, Saint-Vincent ou Rodrigues.

Organisé par Tropiques Atrium Scène nationale, Lespri Sinéma revient du 16 au 25 octobre 2025 pour une nouvelle édition consacrée au cinéma caribéen et international. Pendant dix jours, le festival propose une programmation étendue, mêlant projections, rencontres professionnelles, débats et actions de formation, dans plusieurs lieux du territoire.
–- Par Janine Bailly –-
— Par Hélène Lemoine —
Par Luck Razanajaona, François Hébert | Avec Parista Sambo, Laurette Ramasinjanahary, Joe Lerova | 24 septembre 2025 en salle | 1h 20min | Drame
 Une avant-dernière respiration de Paroles culturelles avec l’AMI…
Le chanteur et bassiste britannique John Lodge, figure emblématique du groupe The Moody Blues, est décédé à l’âge de 82 ans, a annoncé sa famille ce vendredi 10 octobre 2025, dans un communiqué.
Le batteur et compositeur martiniquais Tilo Bertholo présente son Jédi Misik, une soirée placée sous le signe du métissage musical. À travers son projet Hybrida, né durant sa résidence artistique à Tropiques Atrium, Tilo explore les croisements entre culture martiniquaise, jazz contemporain et influences urbaines.
Elles étaient jeunes, elles étaient invisibles. Une trentaine de jeunes femmes, âgées de 18 à 20 ans, effectuaient leur service militaire obligatoire au camp de Nahal Oz, à quelques centaines de mètres à peine de la bande de Gaza. Leur rôle ? Observer. Alerter. Surveiller en continu une frontière toujours sous tension, depuis la salle de contrôle de l’unité 414, spécialisée dans la vidéo-surveillance. En Israël, on les appelle les tatzpitaniyot — les guetteuses. À travers leurs caméras, elles ont vu venir l’horreur. Mais personne n’a voulu les écouter.
Conception & chorégraphie : Salia Sanou

Black Label, c’est la rencontre puissante entre l’énergie brute de JoeyStarr, rappeur et comédien, et l’univers engagé du metteur en scène David Bobée. Ensemble, ils signent un spectacle à la croisée des arts et des luttes, mêlant poésie antiraciste, musique, danse et performance visuelle.
Parler à un humain – une pièce que fait vibrer l’intelligence et le cœur
L’association martiniquaise Konbit organise une journée de formation autour du théâtre forum, une forme de théâtre participatif issue du théâtre de l’opprimé développé par Augusto Boal. Cette méthode vise à questionner les rapports sociaux, à ouvrir des espaces de parole et à expérimenter collectivement des alternatives face à des situations d’oppression ou de blocage.
Une pièce de Jean-Luc Espinasse | Mise en scène : Caroline Savard | Production : Association El Lobo Bueno
Par Julia Ducournau | Avec Mélissa Boros, Tahar Rahim, Golshifteh Farahani| 20 août 2025 en salle | 2h 08min | Drame
Titre original A Queda do Céu | 5 février 2025 en salle | 1h 50min | Documentaire
Le documentaire « La couleur de l’esclavage » réalisé par Patrick Baucelin est une œuvre minutieusement construite qui explore l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire humaine : l’esclavage colonial. Ce film mi-fiction, d’une durée de 1 heure et 33 minutes, plonge le spectateur dans l’univers brutal de la traite négrière et de l’esclavage dans les Caraïbes, offrant un regard sans concession sur les souffrances endurées par des millions de captifs africains entre le XVIe et le XIXe siècle.