–Dossier de presse —

Deux anniversaires importants approchent, en 2014 (450 e anniversaire de sa naissance) et 2016 (quadricentenaire de sa mort), en prévision desquels la Société Française Shakespeare (SFS) organise en partenariat avec le Théâtre de l’Odéon une série d’événements, suivant un programme étendu sur trois ans qui reliera les deux célébrations. Shakespeare est depuis des décennies l’auteur le plus joué dans le monde. Le caractère universel de son œuvre vient d’être illustré à Londres pendant les Olympiades par la représentation au Globe du canon complet en trente-sept langues de A (albanais) à Z (zimbabwéen).
Ce programme d’événements, parrainé par le ministère de la Culture et de la Communication, est construit en association avec le Théâtre de l’Odéon, le Rectorat de Paris, l’Université Sorbonne Nouvelle Paris-III, divers centres de recherche (Histoire des Arts et des Représentations de Nanterre, CNRS/IRCL de Montpellier, Centre de Recherche en Langues et Littérature d’Amiens, Groupe de Recherche Identités Cultures du Havre, Unité de Recherches Rennes-II), King’s College qui pilote le projet « Anniversary » à Londres, ainsi qu’avec le Musée Delacroix, le Musée Victor Hugo, le Centre National du Costume de Scène, la BnF/ Arts du spectacle, le Centre National du Livre, l’Opéra de Paris, la MC 93, le Centre Dramatique d’Orléans, la Maison Jean Vilar à Avignon…

La Cie Téat’lari – Théâtre des cultures créoles et la CGTM (Confédération générale du travail de Martinique) portent à votre connaissance le calendrier des actions culturelles organisées pour Promouvoir la culture ouvrière en Martinique et restituer aux travailleurs martiniquais – particulièrement aux plus jeunes – l’histoire de leurs luttes, des victoires sociales obtenues, trop souvent méconnues voire occultées.
Un piano, un accordéon, une voix envoûtante… il suffit parfois de peu de chose pour qu’un climat s’installe. Un univers venu de loin qui mêle des ambiances inspirées des musiques de la Jamaïque ou de La Réunion, imaginé par deux amoureux fous de sonorités voyageuses. Winston McAnuff, le chanteur, et Fixi, compositeur pianiste et accordéoniste, se sont rencontrés en 2007, lors de leur premier album, Paris Rockin’, aux côtés du groupe parisien Java. Un disque qui connut immédiatement un beau succès et les encouragea à poursuivre leur route ensemble et à sortir à l’automne l’excellent album A New Day.
« Le salon n’est pas le salon. Le salon est la cuisine. La chambre n’est pas la chambre. La chambre est le cabinet.“
Utopie. Le mot a disparu, sinon des dictionnaires, du moins des esprits contemporains, inquiets ou désenchantés. Depuis un demi-siècle et la création du Théâtre du Soleil par Ariane Mnouchkine, c’est bien, pourtant, ce qui résiste dans cette Cartoucherie magique, nichée au milieu du bois de Vincennes : une utopie concrète, durable, flamboyante.
Vient de paraître chez Mémoire d’encrier Histoire du style musical d’Haïti, essai de Claude Dauphin.
Avec son dernier film, Pierre Salvadori signe une comédie dépressive sur un immeuble gagné par la mélancolie. Avec Gustave Kervern et Catherine Deneuve, tous les deux merveilleux.
Pierre (François Cluzet) et Elsa (Sophie Marceau) se plaisent. Problème : il est marié depuis quinze ans et elle n’aime pas sortir avec des hommes mariés. Pierre (François Cluzet) et Elsa (Sophie Marceau) se plaisent. Problème : il est marié depuis quinze ans et elle n’aime pas sortir avec des hommes mariés. | (Prod.)
Le coffret de l’anthologie
Le CCR Domaine de Fonds Saint-Jacques vous convie samedi 26 avril à 19h00 à la découverte du projet musical « Tambours croisés »,
LE NANAR DE LA SEMAINE – Pas réaliste pour deux sous, la comédie de Cécile Telerman, adaptée du bestseller de Katherine Pancol, est filmée à coups de serpe, malgré des intentions louables.
Jenny Alpha est une chanteuse et comédienne française née le 22 avril 1910 à Fort-de-France (Martinique) et morte le 8 septembre 2010 à Paris. Issue d’un milieu aisé, elle arrive à Paris en 1929 pour faire ses études et devenir institutrice. Elle laisse ses études de côté pour se consacrer à sa passion, le théâtre.
Un musulman, un juif, un Chinois, bienvenue en France, dans la nouvelle famille Verneuil, dont les parents, Claude et Marie (Christian Clavier et Chantal Lauby), n’imaginaient sûrement pas en élevant leurs quatre ravissantes filles que trois d’entre elles convoleraient de façon si inattendue. Et qu’ils devraient faire le deuil de leur rêve de gendre idéal, de cérémonie à l’église, de petits-enfants blonds et blancs et bien d’autres choses encore. Vous pensez « préjugés et racisme »? « Pas du tout, répond le père, je suis gaulliste. » Alors quand leur dernière fille leur annonce qu’elle a rencontré un jeune catholique, les Verneuil de Niort se sentent à nouveau pousser des ailes. Sauf que celle-ci a omis de préciser que le futur gendre était noir…
Cie Téatlari – Théâtre des cultures créoles
Tout le monde ne parle plus que de lui. À 33 ans, Philippe Lacheau savoure un triomphe mérité, après plusieurs années de galère. Auteur de plus de 200 sketches pour la télévision (Le Grand Journal sur Canal+ et le Morning Live sur M6), il signe aujourd’hui son premier long métrage en tant que réalisateur, scénariste et acteur avec Babysitting, qui relate la folle nuit que va vivre Franck, embarqué malgré lui dans une fête d’anniversaire improvisée qui dégénère. « Avec la Bande à Fifi, la troupe comique à laquelle j’appartiens, on cherchait un concept de film qui ne coûte pas cher depuis 2010. L’idée du found footage, format de mise en scène qui simule une vidéo amateur, s’est imposée, au regard de succès d’ovnis du genre comme Paranormal Activity ou [REC]. J’ai énuméré les pires choses qui pouvaient arriver à mon personnage en m’imposant des limites. Les producteurs m’ont encouragé au contraire à ne pas entrer dans le moule et à lâcher les chiens!
La 5ème édition du Festival Prix de Court métrage aux Antilles-Guyane s’est achevé ce samedi 12 avril dans la soirée à Madiana. Le Prix de Court 2014 a été décerné à la réalisatrice martiniquaise Maharaki, pour son film Vivre.
Avec la participation de dix chœurs féminins du Bénin et du Kenya, Angélique Kidjo, ambassadrice d’Oxfam et de l’Unicef,dédie son treizième album, Ève, à ses sœurs africaines, « à leurs souffrances, leurs luttes, leur beauté qui rayonne de dignité ». L ’ i d é e a germé en elle en 2005, quand l’organisation humanitaire Oxfam lui a demandé de visiter un camp de réfugiés au Kenya. « Il y avait des femmes du Darfour. Quand j’ai entendu leurs témoignages, je n’ai pu m’empêcher, à un moment, d’aller me cacher pour pleurer. Le viol est utilisé comme une arme de guerre. L’une d’elles a été répudiée par son mari, après avoir été kidnappée et violée par des belligérants. Une autre a vu son bébé de deux semaines, qu’elle allaitait, être soudain décapité par un milicien. Le comble de l’horreur. »
Dans la nuit du 21 mars, un accord Unedic a été conclu en quinze minutes après onze heures de suspension de séance et de conciliabules de couloir. Alors que le chômage touche des millions de personnes, comment est-il possible que les règles de son indemnisation soient dictées dans les locaux du Medef, sans aucun contrôle démocratique, sans vraies négociations, sans droit de regard ni de la représentation nationale ni des principaux concernés ?
D’une perspective théátrologique une pièce mise en scène par son auteur suscite de premier abord une certaine méfiance. Le texte, la dramaturgie et la mise-en-scène étant ici liés par une même personne dans des exercices historiquement et artistiquement distincts un regard critique devra interroger tant l’autonomie que l’équilibre des genres. Les composantes théâtrales devant être considérées aussi bien séparément que dans leur interdépendance globale il convient d’interroger les constructions dramaturgiques (texte, musique, conception scénique, régie lumières, chorégraphie etc.) aussi bien dans leur rapport aux thématiques abordées et que dans les moyens scéniques déployés pour y répondre.
Dix ans pour essayer, quarante secondes pour réussir. Après une décennie dans l’ombre, la carrière de Gnakouri Okou, alias Kaaris, a décollé avec les douze mesures sur le titre Kalash. Le rappeur de Sevran (Seine-Saint-Denis) a été invité sur l’album de Booba à côté de poids lourds américains, Rick Ross et 2 Chainz. Il est alors presque inconnu, mais son petit couplet marque durablement les blogs spécialisés et les réseaux sociaux. Son flow lent, puissant, son écriture visuelle et macabre donnent aux thèmes éternels du rap hardcore, la violence, la drogue et les filles, une tonalité crépusculaire qui aligne les planètes du hip-hop. «Continue à glousser / J’te fume et je roule un trois feuilles / Tes ongles continuent à pousser / Tu pourras griffer ton cercueil.»
La voix est douce, ce qu’elle filme est fort. Une histoire banale est né d’un refus et d’une révolte. Le refus : celui des producteurs et distributeurs de financer un long métrage sur les femmes en prison, Taulardes. « Ce ne sont certainement pas des considérations économiques qui allaient m’empêcher de tourner. Par ailleurs, je suis très obstinée », assène gentiment mais fermement Audrey Estrougo, 30 ans, dont la profession de foi est de « témoigner de son temps. Je n’ai rien contre le cinéma de distraction mais… » La révolte? Comment le viol est perçu. « Qu’est-ce que c’est que cette société qui considère souvent que la victime d’un viol l’a un peu cherché ne serait-ce que par sa façon de s’habiller? C’est intolérable. Pas seulement comme cinéaste, j’ai voulu faire part de mon indignation citoyenne. »
La séquence d’ouverture signe le climat du film. Un plan fixe sur sur une chaussure cloutée qui maintient sur le plateau d’une camionnette une tête ensanglantée. A ses cotés, tête-bêche, un cadavre. Travelling vers l’avant du pick-up sur la nuque du conducteur, celle du passager et sur le faisceau des phares qui éclairent une route poussiéreuse. La voiture s’arrête au bord d’un hameau. Plan général sur la camionnette, la route et la passerelle pour piétons qui l’enjambe. Sortie des passagers qui transportent le mort et le prisonnier sur le pont, matraquent le rescapé, le laissent inanimé et pendent le cadavre au bout d’une corde du haut de la passerelle. Pas d’explications.