À l’occasion du 120e anniversaire de la naissance du Cinématographe, l’Institut Lumière organise au Grand Palais à Paris une exposition inédite dédiée à leurs inventeurs Louis et Auguste Lumière.
Cette histoire est intimement liée à Paris : après le tournage du premier film à Lyon, la première projection eut lieu à Paris le 22 mars 1895, puis la première séance publique payante fut organisée au Salon Indien du Grand Café le 28 décembre 1895.
Enfin des vues Lumière furent présentées avec succès sur écran géant lors de l’Exposition universelle de 1900, non loin du Grand Palais, qui en fut l’une des grandes figures.
Du 27 mars au 14 juin 2015, dans le Salon d’Honneur du Grand Palais, l’exposition Lumière ! Le cinéma inventé ouvre ses portes au public en l’invitant à découvrir l’œuvre riche, créative et avant-gardiste des Lumière, à se questionner sur leurs inspirations comme sur leur héritage esthétique et technique et à percevoir l’évolution du cinéma et de notre rapport aux images.
Insuffler le mouvement : le cinéma des premiers temps
Dans la première moitié du XIXe siècle, un événement majeur marque l’histoire des images : la naissance de la photographie qui confère à l’Art la possibilité de ne plus représenter le réel à l’instar de la peinture, mais de le capturer.

Nous assistons depuis un certain temps à une remise au gout du jour des traditions dites culturelles dont certaines peuvent représenter un risque potentiel pour la santé. C’est le cas de la pratique du tambour. Ce sujet tabou sur cette ile et qui peut créer polémique, mérite d’être abordé pour les risques auditifs qui peuvent être irréversibles. Le bruit est dans notre département un phénomène qui est délibérément négligé par les autorités locales. Pourtant, les conséquences sont néfastes pour la santé. Ce n’est plus une hypothèse, mais une certitude. Pendant longtemps, le bruit n’a été considéré qu’en tant que phénomène physique agissant sur le seul système auditif. Aujourd’hui, on sait que cette conception est fausse. Le bruit entraine aussi des réactions qui mettent en jeu l’ensemble de l’organisme. Le cout financier n’est pas négligeable, et n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses. Apparemment, ce n’est pas une préoccupation qui mobilise nos élus, notamment l’association des Maires de Martinique. Les campagnes nationales de sensibilisation sur l’audition n’arrivent pas jusqu’aux oreilles de nos télévisions locales, ni de nos radios locales, dites de proximité.
L’expression ne serait pas si galvaudée et le titre de l’album si explicite, on dirait volontiers que Older est l’opus de la maturité. Question de puissance, de sincérité, de don de soi. Mais pour les raisons sus-citées, on préférera dire que le nouvel album de Yael Naim et David Donatien est celui d’une femme et d’un homme arrivés à un point de leur vie où ils savent qui ils sont et ce qu’ils veulent, celui d’artistes maîtrisant suffisamment leurs outils pour faire oeuvre de leurs émotions.
— Par Janine Bailly —
« Un jour, ma mère s’est mise à avoir un visage autre. C’est peut-être ça le début de mon histoire.« 
— Par Roland Sabra —
Médée, poème enragé
On va voir
Lundi 30 mars 2015, le Théâtre de la Colline de Paris, en partenariat avec la Fondation Edmond de Roschild et la Fondation SNCF, organisait une lecture de texte de la première promotion de sa formation théâtrale Ier Acte, précédée par une table-ronde autour de l’absence de diversité sur les plateaux de théâtre français. Compte-rendu d’un débat musclé.
Ce festival itinérant se déroule EN SIMULTANEE dans les départements de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane chaque année.

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.
Maurice Bouchard, saxophoniste de grand renom au Québec, vit depuis 20 ans en Martinique où il enseigne le saxophone et joue dans plusiers formations. Il reviens chaque année au Québec, revoir la famille et les amis. Il profite des ces retour pour renouer avec lesc anciens complices musiciens avec lequels il a fait école dans les années ‘70 et ‘80.
D’Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona


Sur l’île, le mois de mars est celui où débute la saison nommée Carême, sèche et gorgée de soleil, tandis que là-bas, sur le sol hexagonal, des averses subites marquent le passage de l’hiver au printemps. Pour nous, les giboulées de mars furent… culturelles ! Une effervescence de bon aloi s’est en effet emparée de divers lieux, parfois mythiques et de belle esthétique. À tel point que l’on dut faire des choix, certes douloureux, entre les activités qui nous étaient offertes ! De ce « bouillon de culture », je ne puis partager que quelques bribes sur la toile, tant il faudrait de pages pour rendre compte de cette surprenante déferlante d’expositions, de spectacles, de films en VO, de colloques et conférences, tous événements passionnants. Qui oserait déclarer, comme on l’entend parfois encore, qu’il « ne se passe rien à la Martinique ?», alors qu’on ne savait plus où donner ni de l’oreille ni des yeux ?