Du 1er au 24 juillet 2016
Du 1er au 24 juillet 2016, la Ville de Fort de France organise la 45ème édition du Festival culturel qui est l’un des grands évènements festif du calendrier des grandes vacances.
Le Festival culturel, c’est un moment de divertissement et d’échange autour de la musique, du théâtre, de la danse, d’expositions et de débats.
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Samedi 23 juillet
9h/16h : Espace Camille Darsieres du 04 au 23 juillet (gratuit) Expo : «Atelier Arts plastiques du SERMAC» Exposition croisée «Regards d’Hommes», Salle Dessin-Peinture
9h30/12h et de 16h/19h – Coridon C. C. G.Nouvet (gratuit) Expo : Escale au Sénégal de Ibrahima Diouf
Sixième édition de la Jazz Night
19h30 : Parc Culturel A. CESAIRE – Concert en plein air Pelouse : Table 30€ – Gradins et Pelouse 25€ 18h30 à 00H30 : Foyal fait son jazz, comme un air de dolce vita durant cette soirée.
–The Jam BangTheory Création Jazz Night. C’est l’expérience musicale menée par Axel Zebina et Noss, deux jeunes musiciens de la nouvelle vague martiniquaise.
–Ronald Tulle Quartet et Happy Lewis ancien trompettiste des vikings qui nous raconterons la K’raibe.



L’HOMME DEBOUT
Venise, envoyée spéciale.
Buffet à vif
— Par Alexis Campion —
Si d’aucuns continuent à penser que l’islam est une religion comme les autres, on ne peut que leur conseiller, pour s’ouvrir les yeux, d’aller au cinéma. Ils verront – nouveaux saint Thomas – que l’islam est une religion … comme celle des chrétiens du Moyen Âge qui dressaient des bûchers ou ceux de la Renaissance qui s’étripaient entre papistes et réformés. Or nous sommes bien en 2016, pas au Moyen Âge ou à la Renaissance. Aujourd’hui il n’y a guère que les juifs intégristes pour se comporter de manière aussi aberrante, envers leurs femmes en particulier, que les régimes islamistes… Mais les juifs intégristes n’ont pas le pouvoir en Israël : ils ne font régner la terreur qu’au sein d’une communauté restreinte dont les réfractaires peuvent toujours s’échapper. L’islam, lui, est solidement installé dans des royaumes ou des républiques islamistes, ce qui signifie que tous les citoyens des pays en question doivent se plier à des règles moyenâgeuses. Le cinéma


C’est aussi sur les écrans de Madiana, dans des conditions matérielles un peu plus confortables, que sont projetés d’autres films des RCM.
On l’attendait avec une vive impatience, cette onzième édition des RCM. Elle nous est arrivée en cette seconde moitié du mois de juin, un peu plus tard qu’à l’accoutumée, et de ce fait en concurrence avec les manifestations de la Fête de la Musique. Mais encore, oserai-je le dire, en parallèle aux retransmissions des matches de l’Euro 2016. Et c’est sans doute regrettable, tant il est vrai que l’on peut tout autant aimer les concerts bon enfant sous le ciel étoilé de la Savane, les affrontements sportifs, plus ou moins agressifs ou théâtraux, des équipes de foot sur petit – ou grand écran quand Madiana nous le propose, et les films sélectionnés dans le cadre du festival qu’organise la section cinéma de Tropiques-Atrium.

Ce Mayo teatral (2016) fut à la fois l’ouverture, par le théâtre, vers une nouvelle vision des Amériques et un voyage vers le passé. C’était avec beaucoup d’émotion que j’ai revu Roberto Fernandez Retamar, Président de la Casa des las Americas, monter sur la tribune, accueillir le public alors que dans les années 1970, nous avons reçu Dr. Retamar à Ottawa en tant qu’invité de l’Association canadienne de Littérature comparée à l’Université Carleton. (Ottawa). Maintenant, revoir ce vénérable monsieur sur la scène chez lui m’a fait un coup de nostalgie très forte.
Cafe Society ; film américain de Woody Allen ; avec Kristen Stewart, Jesse Eisenberg, Steve Carell, Blake Lively.
Nous avons déjà eu à apprécier cet ensemble musical lors de son précédent passage toujours au théâtre Aime Césaire. Nous avons découvert une identité à la verve éloquente et précise dans une mobilité harmonique et dynamique, toute débordante d’une joie communicative.
La représentation de Hedda Gabler par la troupe de l’Adapacs m’a donné une furieuse envie d’aller relire la pièce, d’aller aussi naviguer sur la toile où foisonnent les écrits sur Hedda, des écrits dont je me suis avec gourmandise nourrie. Et ne serait-ce que pour cela, il me faut remercier qui fut à l’initiative du spectacle montré cette fin de semaine au lycée Schœlcher.
Il faut être fou pour s’attaquer à la mise en scène d’un chef d’œuvre ! Encore plus à celui là et surtout si on n’est qu’une petite troupe d’amateurs. Mais cela tombe bien car Hedda Gabler traite aussi de la folie.
Texte et mise en scène de Fabrice Melquiot