— Par Dégé —
Envoutés, littéralement transportés par la scénographie de Les Cavaliers, adapté du roman de J. Kessel par Eric Bouvron, on n’a pas vraiment envie de savoir par quels effets spéciaux cette magie a opérée.
Le brouillard artificiel qui, tel un tapis volant, nous conduit d’un lieu l’autre dans un Afghanistan hors du temps, là où coutumes et costumes ne sont plus les nôtres ; le projecteur en contre-plongée qui dessine une silhouette féminine magnifiée derrière une tenture, voile qui devient tour à tour rideau de palais ou cloison d’hôpital ; d’où émanent de si étranges sonorités ? Peu importe la technique car la vraie magie ne tient pas à elle. La magie, c’est que l’on croit aux différentes métamorphoses : celles des décors, celles des huit personnages (joués par trois acteurs) et surtout la nôtre, spectateur !
Car nous y croyons à tout ce que nous ne voyons pas : des chevaux, des chiens inexistants ; d’invisibles kilomètres, périlleux et poussiéreux ; des nomades, des peuplades évoqués…Pire ON VOIT, avec « l’aïeul de tout le monde », un costume blanc de moine encapuchonné, un être qui n’existe pas !



— Par Annick Justin-Joseph —
n 2015, une journaliste : Svetlana Alexievitch. En 2016, un chanteur : Bob Dylan. Les puristes s’étranglent ! Le jury du prix Nobel serait-il tombé sur la tête ? Francis Pornon, écrivain, se réjouit, lui, que soit reconnu le titre de poète à celui qui s’inscrit dans la lignée des aèdes et des troubadours. et sait si bien marier l’amour et la révolte.
Un film de Miguel Gomes
La Sacem s’engage auprès des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Elle accompagne le renouvellement des répertoires et soutient les artistes à toutes les étapes de leur carrière et de leur développement.
Denis Villeneuve s’attaque à la science-fiction avec « Premier Contact » et signe un chef-d’œuvre sur fond de drame intime.
Basée en Guadeloupe, l’association TEXTES EN PAROLES s’est donnée pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques. Pour la saison théâtrale 2016 – 2017, l’association lance un nouvel appel à écriture théâtrale.
avec Tom Hank, Aaron Eckhard, Laura Linney
Arrivé en métropole dans les années 1970 puis tombé dans le banditisme, le Martiniquais a raconté son histoire dans un livre qui vient d’être adapté au cinéma.
C’est l’histoire d’un mal-aimé. Poil de Carotte ainsi surnommé parce que cheveux roux et tâches de rousseur. Surnom qui efface nom et prénom, l’identité. Ici, la haine est maternelle. Elle s’avance sans masque. « Tout le monde n’a pas la chance d’être orphelin ». La résilience emprunte les voies de la ruse, de l’intériorité et de l’intelligence.
C’était il y treize mois de cela. Dans la purgerie de Fonds Saint-jacques. Un instant magique plein de lumières et de promesses en fleurs. Mais on ne le sait que trop, jusqu’à n’en rien vouloir savoir, les fruits ne tiennent pas toujours la promesse des fleurs. A moins que ce ne soit cette funeste tendance à chercher son bien dans l’ombre de son plaisir. Qui sait ?
Un film de Ira Sachs
Comme chaque année, le Martinique Jazz Festival nous est revenu avec le mois de novembre, riche de découvertes ou de re-découvertes musicales. Et lors même qu’il bat son plain, non seulement à Fort-de-France mais aussi égrenant ses notes sur tout le territoire de l’île, trois films documentaires, en lien avec l’événement, nous sont gracieusement proposés par Tropiques-Atrium, et ce pour la première fois dans la salle Frantz Fanon.
Un film réalisé par Susanne Regina Meures