A Madiana
Date de sortie 11 octobre 2017 (2h 23min)
De Kathryn Bigelow
Avec John Boyega, Will Poulter, Algee Smith
Genres Drame, Thriller
Nationalité américain
Synopsis:
Interdit aux moins de 12 ans
Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. La guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale, et la ségrégation raciale nourrissent la contestation.
À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux. Le bilan sera très lourd : trois hommes, non armés, seront abattus à bout portant, et plusieurs autres blessés…
La presse en parle :
Bande à part par Isabelle Danel
En racontant par le menu cette nuit de cauchemar, « Detroit » devient un film d’horreur, distillant les relents d’une implacable violence aveugle, d’une justice à deux vitesses, d’une suprématie insoutenable. C’est fort et juste, jamais complaisant, sans doute en dessous de la réalité.

Une bonne quinzaine de comédiens, humoristes, conteurs, techniciens et gens des métiers du Théâtre et du spectacle vivant, se sont retrouvés après la belle messe du Père Vilsaint ce dimanche 8 octobre 2017 à l’église de St Christophe à Fort-de-France. C’est à l’initiative de Nestor Mijéré (Trio Téat) et de José Alpha (Téatlari), que les poètes, dramaturges, écrivains, conteurs, chanteurs, musiciens, dramaturges, marionnettistes, photographes, danseurs, chorégraphes, comiques et performeurs martiniquais ont rendu hommage à Jocelyn Régina (le guerrier du Verbe) et à la doyenne des comédiens martiniquais Yva Gaubron (Vieillir, c’est chiant ? . Ils étaient pour la circonstance entourés des humoristes et comédiens de Grezegreze, Trio téat, Téatlari, Soley, Kay man fouch, Bokodji … Depuis 1983, cette manifestation se pose dans une commune, un quartier, une institution (hopital, centre pénitentiaire, collectivité, parvis d’église …) ou dans les transports publics pour partager avec les publics des émotions, des situations et des joies simples. Ste Pélagie offre également l’opportunité d’affirmer l’unité des artistes du spectacle vivant face aux incompréhensions et à l’isolement. Une pensée autant pour les disparus que pour le comédien du comique Félix Ursulet aujourd’hui en Ehpad…Ils ont proposé à la paroisse de créer avec la chorale, sur le parvis de l’église de St Christophe, pour la Pâque prochaine, la célèbre comédie dramatique du poète libanais Khalil Gribran , Lazare et sa bien aimée.
D’après Une tempête d’Aimé Césaire et La tempête de William Shakespeare
Clarinette, saxophone et maintenant le chant, Manuel Sainte-Rose est issu de la lignée des grands clarinettistes martiniquais. Fils de musicien, formé par Honoré Coppet à la clarinette, il est découvert à l’âge de 15 ans au Festival de la clarinette.
Temps dédié au théâtre de la Caraïbe en Île de France Entre l’artiste et son territoire existe un pacte sacré. Le code secret qui le caractérise s’habille de vent et d’eau, de terre et de soleil Il dégouline du cœur de l’Homme Et quoiqu’il dise ou fasse, c’est lui qui nous arrive. Lorsqu’enfin délivré, apaisé, l’Artiste vous salue Sa terre seule a parlé, elle et ceux qui la parcourent Amis et inconnus, familles et étrangers, alliances instantanées gonflant les paysages et s’imprimant jour après jour dans l’âme des poètes. C’est de ce territoire qu’un jour, artiste devenu, il aura accouché… Jean-Michel MARTIAL
On peut tout faire dire à un texte. On peut même le trahir, sans l’avoir voulu, contraint par les circonstances dans lesquelles on a opéré. C’est sans doute ce qui est arrivé à Patrick Le Mauff, homme de théâtre, s’il en est, il a, entre autres, dirigé le Festival des francophonies de Limoges de 2000 à 2005, quand il a voulu monter Pour un oui ou pour un non en Martinique, en créole, avec des comédiens locaux. Le soi-disant obstacle de la langue n’en n’était pas un. Il a déjà monté la pièce , il y a une dizaine d’années en hongrois, une langue d’origine finno-ougrienne, ouralienne, assez éloignée des langues indo-européenne. Non, la difficulté était ailleurs.

« Écoute », tel est le premier mot prononcé par l’homme H1, venu auprès de son ami, l’homme H2, quêter une explication au refroidissement de ce qu’ils ont pris jusqu’alors pour une indéfectible amitié. « Écoute », au sens de entends ma demande, entends et plus encore, comprends le questionnement qui est le mien. Car, au vu de cette injonction, il s’agit bien ici d’incommunicabilité, de cette incompréhension inhérente aux échanges entre nous, tous humains anonymes, incompréhension qui nie ce schéma de la communication, tel que défini par Jakobson, et dans lequel le message envoyé par un “émetteur” serait perçu puis compris par un “récepteur” à l’autre bout de la chaîne. Pour un oui ou pour un non, titre ambigu, et qui annonce la volonté d’accorder de l’importance aux mots : prise dans sa globalité, l’expression indique une action sans raison valable ni sérieuse ; prise mot à mot, on comprend que, de la gangue lourde de silence, il faudra faire émerger une cause ou une autre, une justification ou une autre, un oui ou un non en somme !
Trois pièces jouées en ce moment dans deux salles du quartier Montparnasse à Paris, le Théâtre de Poche et le Guichet.
Au cœur de la « Ville-Pays » dirigée par un « général dissident », se trouve un bar nommé Tram 83, hanté par des demoiselles aguicheuses, « biscottes », « canetons » et des clients en mal de sexe, « creseurs » échappés pour un bref moment de l’enfer des mines de diamants ou trafiquants et autres « touristes à but lucratif ». Pas d’intrigue véritable dans cette pièce mais un fil conducteur : Lucien, un client, venu de « l’arrière pays », souhaite publier un livre dénonçant la pourriture qui règne partout dans le pays. Il en est fortement dissuadé par Cercueil, complice d’un pouvoir corrompu, tandis que l’un des « touristes », suisse, s’engage au contraire à le publier.
Fondé il y a quinze ans par Yamoussa Camara en Guinée, le Cirque mandingue a remporté de nombreux prix internationaux. Malgré ce succès, la troupe, composée d’orphelins, travaille dans des conditions précaires. Acrobates, contorsionnistes et jongleurs s’entraînent sur les plages de Conakry, faute de disposer d’une structure adaptée.
Au nouveau Méliès flambant neuf, se succèdent programmation classique, travail avec les publics (sensibilisation, formation) et, en fleuron, divers festivals dont Renc’ Art qui cumule 12 films en avant –première et des invités prestigieux tels Tonie Marshall, Raoul Peck, Laurent Cantet….Une bonne idée : présenter parfois en « vedette américaine » un court métrage, un documentaire.
De Fellipe Barbosa
(Prix du Jury Cannes 2017 )
De Agnès Varda, JR
Au terme de son mandat de quatre ans à la tête de l’Orchestre National de Jazz Olivier Benoît aura rempli sa mission de façon éclatante. Après Paris, Rome et Berlin il s’est attaché à nous faire entendre la forme d’une autre capitale européenne : Oslo. Pour cela il fallait un « passeur ». Ce sera Hans Petter Blad, écrivain, poète, dramaturge, scénariste, amateur de jazz dont les œuvres balancent entre jour et nuit, blanc et noir, rage et mélancolie. À la dizaine d’instrumentistes qui l’accompagnent Olivier Benoît a ajouté la voix de la chanteuse Maria Laura Baccarini qui elle aussi balance entre cris et murmures. Ces jeux de contrastes et d’oppositions se retrouvent dans la composition musicale de l’opus. Tensions, ruptures rythmiques, assauts impatients et profondes respirations foisonnent dans l’écriture savante d’un jazz urbain qui emprunte aussi bien au rock progressif qu’à la musique répétitive contemporaine. Parfois des moments de sidération emportent la salle comme celui qui figure un affrontement entre instruments acoustiques et instruments électriques. Des morceaux en mille feuilles dans lesquels chaque soliste en dialogue et en confrontation avec la masse sonore de l’orchestre fait entendre sa particularité tout en concourant à l’œuvre commune.
De Nathalie Sarraute
Comme de coutume, la saison culturelle de la BU du campus de Schoelcher s’ouvre au rythme du son et de la parole contée avec la 11ème édition du Festival Contes et musique dans la cité.
L’ONJ a été créé en 1986, sous l’impulsion de Jack Lang, par le ministère de la culture et de la Communication, pour affirmer dans un geste politique fort sa volonté de reconnaissance du jazz. Cette institution prestigieuse et unique en son genre, a produit 11 projets d’orchestres, portés par 10 directeurs musicaux et artistiques, et a accueilli près de 150 solistes.
Drépaction Martinique, c’est parti !!!