— Par Selim Lander —
Pour clôturer la première session « cinéma » de l’année, un documentaire très impressionniste sur la jeunesse chinoise déracinée qui survit dans la jungle de l’économie informelle chinoise. Une plongée dans le lumpen proletariat moderne dont on attendait beaucoup tant on est avide de savoir ce qui se passe réellement en Chine, au-delà des gratte-ciel de Shanghai. C’est peu dire que l’Empire du Milieu fait peur. Si l’expression « péril jaune » a pu paraître excessive à sa naissance, elle est parfaitement justifiée à l’heure où la Chine est en passe de devenir le nouvel hégémon, si ce n’est déjà fait. Les Etats-Unis, qui voudraient bien conserver leur domination sur la planète, n’en peuvent mais. Ils sont liés par une consommation excessive qui les a rendus débiteurs de l’atelier du monde. En caricaturant, aux Etats-Unis on consomme, en Chine on fabrique (y compris les produits « américains » d’Apple et autres). Avec 3000 milliard de dollars de réserve, la Chine tient les Etats-Unis et la planète dans sa main. L’offensive économique qui se traduit en particulier par le rachat de fleurons de l’économie occidentale (le Club Med, Peugeot… pour s’en tenir à la France) se double d’une offensive plus brutale, comme en mer de Chine du sud où des îlots contestés sont occupés à la barbe des autres Etats riverains.

Ce soir là le Quartet s’est transformé en Quintet. Un invité, était là, venu de sa Bretagne lointaine, sans biniou, mais avec sa guitare. 


Le Festival des Petites Formes s’est ouvert tout en douceur, ce mercredi en fin d’après-midi, sous le chapiteau de Tropiques-Atrium, qui cette année encore a pris ses quartiers à l’Espace Osenat du bourg de Schœlcher. Les spectateurs, hélas en nombre trop réduit, y ont retrouvé avec bonheur Léopoldine Hummel, déjà vue à la Martinique en 2016, dans une mise en scène de José Pliya, pour l’adaptation du roman de Carole Martinez, Du domaine des murmures. Cette fois encore, la jeune femme, habile à faire naître et l’émotion et l’adhésion de son public, a su mettre au service du texte non seulement une voix claire et qui sait aller au cri, une diction parfaite, mais encore ses talents de musicienne et de chanteuse.
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Max Diakok poursuit son travail sur la quête du sens dans un balancement permanent entre polarités opposées et néanmoins complémentaires. Dans le très réussi « 
— par Janine Bailly —
Artistes Martiniquais entrons dans la dimension qui est la nôtre, déployons notre art avec force et audace afin de servir notre peuple à la mesure de ce qu’il mérite de recevoir de nous.
De Wang Bing
De Henri-Georges Clouzot
De Lynne Ramsay
De Henri-Georges Clouzot
De Laurent Cantet
La cérémonie des Golden Globes a célébré dimanche la lutte contre les violences sexuelles à Hollywood, trois mois après le début de l’affaire Weinstein. Plusieurs oeuvres mettant en scène des personnages féminins forts ont été couronnées.
France Gall est morte dimanche 7 janvier à l’âge de 70 ans des suites d’un cancer. Égérie naïve de Serge Gainsbourg au temps des yéyé puis interprète inspiré de son mari, l’auteur-compositeur Michel Berger, la fille du parolier Robert Gall aura été une des artistes pop les plus importantes de la variété française.
La pièce
La famille, c’est pas le lieu d’où tu viens, mais plutôt celui où tu vas » Une famille de buffles tient une blanchisserie dans un quartier difficile. Le père, la mère, les six enfants. Une nuit un des fils, Max, disparaît. Les parents racontent qu’il a été emporté par un lion. Plus tard, incapable de surmonter cette absence, la mère disparaît également. Le père, un beau jour n’en peut plus et s’en va à son tour. C’est la faute des lions, disent les frères et soeurs… L’histoire nous est racontée par une enfant Buffle qui retourne dans la blanchisserie où elle a grandi avec ses frères et soeurs. Elle est décidée à la vendre, mais en retournant entre ces quatre murs,les souvenirs ressurgissent…
Scolaire le 12 à 9h30
Chorégraphie :