Vous en avez peut être déjà entendu parler. Peut être même que vous avez déjà vu des films sous cette appellation. La Version Originale (ou VO pour les intimes), certains l’adorent, d’autres la détestent. Mais au juste…
…Qu’est ce que c’est la VO ?
Voir un film en version originale consiste à le regarder sans aucun doublage. C’est à dire dans la langue dans laquelle il a été tourné. Il s’agit d’une activité encore plutôt peu répandue dans notre pays mais en voie de démocratisation. Vous vous êtes en effet sûrement rendu compte que le marché du film français est composé en grande partie de films étrangers (notamment américains). Pourtant, en allant les voir, vous vous êtes aussi aperçus que les personnages parlent tout au long du film notre langue. Vous devez alors vous en douter, les films étrangers sont doublés. C’est une généralité qui touche non seulement la France mais aussi l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. Regarder un film doublé est pour nous devenu normal.
Mais il ne faut pas aller bien loin pour se rendre compte que cette pratique n’est pas aussi répandue chez nos voisins Européens.

La Région Martinique dans le cadre du Grand Saint Pierre et la Municipalité de Saint Pierre invitent les pierrotins à assister à la projection d’un film
Stephen Frears considère Lance Armstrong comme un « psychopathe, une sorte de Scarface », et a conçu The Program à la façon d’un film de gangsters.
La comédienne a été sacrée dimanche soir aux Emmy Awards meilleure actrice dans une série dramatique pour How to Get Away With Murder. Elle est la première femme noire à décrocher ce prix dans l’histoire de la télévision américaine.
— Par Maurice Ulrich —
Le cinéma roumain reconnu internationalement n’est pas encore venu en Martinique. Cristian Mungiu et sa Palme d’Or 2007(4 mois, 3 semaines, 2 jours.), Cristi Puiu (la Mort de Dante Lazarescu), Corneliu Porumboiu (Policier adjectif et Match retour) Radu Jude et ses deux précédents longs métrages (La Fille la plus heureuse du monde et Papa vient dimanche) sont restés à l’écart du circuit de distribution antillais. Il y a fort à parier que le terrible, le formidable « Aferim » connaisse un sort identique. Et pourtant !
Il y a des films comiques dont les causes de notre rire s’évanouissent dès que l’on a quitté la salle de projection. Des films grandiloquents ou grandioses dont très vite on ne sait plus quel était le message. Des films aussi spectaculaires qu’éphémères…

Il ne faut pas trop en demander à Madiana. Déjà programmer Wim Wenders représente pour le complexe shoelchérois un effort, mais de là à espérer que le film tourné en 3D soit projeté dans ce format, faut pas rêver ! La séance du 17 juin avait été annulée faute de codes pour démarrer et annoncée sur les panneaux d’affichage en VF le film était en réalité en VO ! Ouf ! Le pire était évité. Madiana ? Peut mieux faire ! Vraiment !
Dans le film d’Arnaud Desplechin, Trois souvenirs de ma jeunesse, Lacan est présent en filigrane, intégré à la matière même de l’oeuvre.
— Par Roland Sabra —

Un film épistolaire en rupture avec le mouvement du temps. Won, une femme de Séoul reçoit par la poste un paquet de lettres que Mori, un japonais lui a écrit lors d’une retour sur les lieux de leur rencontre deux ans auparavant. Elle avait repousser ses avance. Émue par ce qu’elle découvre elle laisse tomber dans un escalier les lettres qu’elle ramasse sans pouvoir les reclasser car elles ne comportent ni date ni pagination. Elle se pose dans un café et poursuit dans le désordre sa lecture des lettres de Mori dans lesquelles il lui décrit les personnages qu’il rencontre dans la guest-house ou il loge, y compris sa liaison avec la tenancière du restaurant « Hill of Freedom » où elle et lui se retrouvaient en ce temps où il était amoureux d’elle. Avec le temps va, tout s’en va. L’écriture des lettres a un effet cathartique sur la passion amoureuse de Mori qui va aller s’étiolant. Mais tout comme le fil chronologique des lettres s’est rompu le désinvestissement amoureux va connaître des avancées et des retours en arrière.
Le quatrième film de Hong Sang-soo que l’on a pu voir en France mais deuxième dans l’ordre de programmation des RCM 2015 est sans doute un des plus réussis du réalisateur coréen. On y retrouve des thématiques déjà déclinées qui sont celles d’un refus de la classification et de ce qu’elle implique comme catégorisation, hiérarchisation pour ne pas dire simplification réductrice. Hong Sang-soo cultive l’art de la disjonction inclusive avec pour conséquence de mettre ses personnages dans l’impossibilité de prendre une décision.
Elle parle peu. Elle vient d’un ailleurs incertain. Lointain. Très loin, d’une autre galaxie. Elle tue sans effusion de mots ou de sang. Dans le froid brouillard d’une banlieue de Glasgow elle cherche. Elle cherche à comprendre cette espèce qu’elle découvre, des êtres masculins, seuls, sans famille, qu’elle attire dans ses filets pour leur faire la peau. A bord d’une camionnette elle en repère un de cette espèce, le fait monter à bord, s’assure qu’il est bien seul, l’emmène dans une maison isolée et délabrée, à l’intérieur de laquelle se trouve un piège d’une beauté sublime. Elle se dépouille lentement de ses vêtements en reculant. Elle l’attire, l’appelle du regard. Elle marche sur une surface noire, liquide qui progressivement engloutit sa victime et finit par dissoudre l’intérieur du corps qu’il vient d’absorber. Ne reste que la peau comme un voile que la mer emporte. Et elle recommence⋅ Elle recommence jusqu’à se laisser contaminer par l’objet de sa quête.
— Par Roland Sabra —
— Par Mille Visages —
Dans le cadre des rencontres cinéma, en partenariat avec EPCC Atrium Martinique, Ciné Lam’ propose les projections suivantes (Centre culturel Petit Bambou) Le Lamentin (Martinique) : Malavoi, Rue Cases-Nègres, Rise Up.
La Région Martinique dans le cadre du Grand Saint Pierre et la Municipalité de Saint Pierre invitent les pierrotins à assister à la projection du film SAMBA. Une belle comédie dramatique interprétée par Omar Sy et Charlotte Gainsbourg.