Ciné Bokay Sen Piè

battledream_chronicleLa Région Martinique dans le cadre du Grand Saint Pierre et la Municipalité de Saint Pierre invitent les pierrotins à assister à la projection d’un film
Samedi 26 septembre 2015 Sur la place Bertin, à 18h30

Battledream Chronicle,

Alain BIDARD
Synopsis
En l’an 2100, l’empire de Mortemonde colonise la quasi-totalité des nations de la terre et réduit leur population en esclavage. Les esclaves sont contraints de collecter 1 000 XP chaque mois au Battledream, un jeu vidéo dans lequel on peut réellement mourir. Seuls ceux qui réussissent reçoivent le droit de vivre jusqu’au mois suivant.
Syanna, une jeune esclave martiniquaise, refuse de continuer à vivre ainsi et décide de se battre pour conquérir sa liberté.
Le réalisateur :
Spécialisé dans la production de films d’animation en images de synthèse, Alain BIDARD est un réalisateur indépendant qui travaille en Martinique depuis quatorze ans. En 1996, titulaire d’un BAC scientifique il intègre SUPINFOCOM (Valenciennes), l’une des meilleures écoles d’infographie d’Europe. Il y réalise son film de fin d’études Pixies, qui sera présenté dans de nombreux festivals dont le prestigieux Imagina à Monaco. Entre 2000 et 2007, il réalise une dizaine de court-métrages d’animation, dont le court-métrage OPALE, diffusé au festival de Cannes et lauréat du prix du jury des rencontres cinéma du CMAC. En 2006 ainsi que du prix du meilleur réalisateur au FEMI en 2007

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La Martinique, village gaulois!

Les bons sentiments pas plus que les allusions à l’éternité du combat contre l’oppression ne suffisent pas à faire un bon film. La platitude du scénario n’arrive pas à faire partager les affres et supposés tourments des héros traversés semble-t-il par un questionnement moral qui se situerait en surplomb de tout questionnement intellectuel au point même de l’étouffer. La Martinique, transformée en village gaulois qui seule résiste à l’Empire de Mortemonde mène un combat sous la houlette de Syanna, Astérix au féminin. C’est d’ailleurs un des rares intérêts du film que de mettre en scène des personnages féminins forts, empreints de combativité et de rectitude et de dénoncer une pollution généralisée de l’espace. Ce en quoi le propos renvoie à une réalité certaine.
L’ennui qui résulte de la platitude narrative est compensé par un l’attrait que suscite la qualité du dessin. Réalisé en cinq ans de travail avec un petit budget de 400 000 Euros, le prix approximatif d’une virée touristique de nos élus à Santiago-de-Cuba, le film d’Alain Bidard s’il ne peut souffrir la comparaison avec ce qui se fait de mieux sur le plan international mérite l’attention du public martiniquais.

M’A.