— Par Sophie Ravion d’Ingianni, Membre de l’Aica —
Le Tropiques-Atrium, scène nationale expose du 18 février au 19 mars dans la salle André Arsenec, trois œuvres de l’artiste de République Dominicaine, Belkis Ramirez. Avant de commenter cette exposition, j’ai envie de souligner qu’il y a derrière une personne, voire une personnalité, une femme toujours de bonne humeur, aimant rire, avec beaucoup d’humour et de bon sens, mais aussi manifestant de la rigueur. Je connais depuis quinze ans Belkis Ramirez, ayant vécu cinq années dans son pays, une magnifique île très contrastée, entre urbanisation et zone de nature exubérante, richesse et pauvreté, comme de nombreux endroits dans les Grandes Antilles.
Belkis a un long parcours fait de résistances, d’apports, de partages et de dons. Comme de nombreux artistes de la République Dominicaine, mais aussi de Cuba, elle expose fréquemment des œuvres qui relatent et s’inspirent des enjeux liés à l’histoire de son île, mais aussi de ses expériences en dehors de son pays. L’œuvre de Belkis Ramirez, que nous allons évoquer, traverse « au travers » d’une pratique plastique qui est essentielle pour elle, tout un registre de possibilités plastiques liant l’imaginaire à la réalité.

Native du Périgord en 1958, Margot Asphe exerce plusieurs métiers comme : Conseillère matrimoniale à Antibes , ouvre sa boutique de lingerie à Saint Barth, crée une ligne de vêtement « Tryphase » décore un piano bar à Mallorque … à son arrivée en 2003 en Martinique, un accident, lui confirme l’idée de consacrer toute son énergie dans l’art, elle donnera une identité à son langage et son style .
Il ne pouvait pas exposer mieux ailleurs que dans ce lieu là : Le Vin l’Art et Vous,* derrière chez Azurel, au rond point Canal Cocotte de Ducos ! Un concept de magasin un peu nouveau mais qui nous rappelle un peu nos boutiques d’autrefois où l’on trouvait pain, pacotilles, casseroles, beurre en conserve, boutons de culottes, statues de la vierge, tableau de cerfs bramant dans les forêts de la lointaine Europe…Des nourritures terrestres, esthétiques et autres. Mais là, l’innovation est sobre, si j’ose dire : une galerie d’Art dans une cave à vins.

— Par Roland Sabra —
Le titre de cette exposition le dit sans ambages c’est bien des fenêtres que l’œil découvre une liberté de voir. Ces deux là photographient avec les yeux d’hommes épris et ceci transparait dans leurs clichés. Visiblement c’est là que se jouent la sensualité et la vulnérabilité de ces images. Le portrait est beau, à la fois classique et moderne. Il laisse l’imagination s’envoler.
Clarisse Bagoé Dubosq propose un surgissement polychrome où la ligne émerge de la couleur, déjouant ainsi le piège de l’abstraction entière, à travers une œuvre spontanée. « Mes personnages se devinent et se découvrent en fonction de l’imaginaire, ces femmes de la vie, droites et fières qui avancent sans se retourner, souvent seules, souvent secrètes, toujours dignes. Elles me plaisent et l’aime les imaginer comme cela »
La République française consomme ses ministres de la Culture comme Henri VIII consommait ses épouses. Rien qu’au cours de la dernière décennie, ce sont six personnalités qui auront franchi le seuil de la Rue de Valois, dont trois pour le seul quinquennat, pas encore achevé, de François Hollande. Quelle volatilité ! Quelle fragilité ! Peut-être, aussi, quelle désinvolture à l’égard d’une fonction que la République, toutes tendances confondues, fait mine de révérer mais tient, de fait, en médiocre estime, comme si elle n’était, dans le fond, qu’un élément un peu obligé du décor politique. S’est-on interrogé sérieusement sur la possibilité de mettre en œuvre, dans de telles conditions, une véritable politique culturelle alors que celle-ci, comme toutes les politiques publiques, a besoin de perspectives et de temps pour atteindre de véritables résultats. Cela signifie-t-il que l’on n’attend plus rien d’effectif de ce ministère, sinon d’être une sorte de ministère des Relations publiques culturelles, un ministère pour cultiver de bonnes relations avec le « monde de la culture » dont on aime la compagnie et redoute les colères, un ministère pour préparer les comités de soutien des élections suivantes ?
Fleur Pellerin quitte le ministère de la Culture sans avoir réussi à modifier une réputation de technocrate héritée de son passage par le Commerce extérieur et l’Economie numérique, renforcée par des déclarations maladroites.

Après le terrible attentat à l’hebdomadaire français Charlie Hebdo au début de 2015, de nombreux caricaturistes se sont solidarisés avec les collègues assassinés et, en signe de soutien, ont envoyé leurs œuvres à plusieurs médias du monde entier.

En commémoration des grandes marches républicaines de janvier 2015, l’Institut du monde arabe accueille Combo, street artist engagé.
Il est l’auteur des affiches “CoeXisT”, sur lesquelles cohabitent un croissant, une étoile et une croix… Ce qui lui a valu d’être agressé peu après les attentats contre “Charlie Hebdo” et d’être exposé aujourd’hui à l’Institut du monde arabe.
Les 40 entretiens d’artistes contemporains de Martinique et de Guadeloupe rassemblés dans ces deux volumes ont été publiés dans un premier temps dans la revue Recherches en Esthétique, entre 1996 et 2014. Les artistes s’y dévoilent, donnent des informations importantes permettant de mieux comprendre leur démarche, les raisons de leurs choix artistiques et esthétiques. Ces témoignages informent sur leurs motivations, leurs préoccupations, leurs croyances, leurs aspirations, cela sur le mode d’un dialogue stimulant, ouvert, instructif et éclairant.
Fantastique ! Le Petit Palais présente jusqu’au 17 janvier, à Paris, une double exposition d’estampes
sur le Japon de Kuniyoshi et la France du noir. Une visite en deux temps.
Au théâtre, au cinéma, dans la littérature, la photographie ou les arts plastiques, quels seront les rendez-vous incontournables de la culture africaine en 2016 ? Douze propositions pour les douze mois à venir.
Il est déjà entré dans la légende notre Khokho. On ne compte plus le nombre de témoins ayant participé à ses beuveries ou ayant payé d’un verre de rhum une de ses toiles. Lui aurait pu répondre que, certes bon buveur, il n’était victime que des vapeurs de White Spirit ou autres produits d’expérimentations.
À l’occasion de la COP21, des street-artists ont investi la station de métro Fort d’Aubervilliers sous l’égide de l’association Art en Ville. Objectif : sensibiliser la population sur l’état d’urgence climatique.
(Formation intensive sur deux jours) avec Joëlle Ferly
Créat’Art C présente