— Par Marie Alba —
L’art Gonds Tout présente l’exposition « Le Corps » à Saint-Pierre et des lectures théâtralisées sur le thème du corps à Fort-de-France et Saint-Pierre.
L’association L’art Gonds Tout présente du 18 au 21 janvier 2024 l’exposition « Le Corps », à la Guinguette de Saint-Pierre, en association avec les Nuits de la lecture 2024 dont la thématique, proposée par le Centre National du Livre, fait très certainement écho aux jeux olympiques qui se tiennent cette année en France.
Le corps, sujet que l’on retrouve dans toute représentation de l’art, de la peinture à la sculpture en passant par le théâtre et la poésie, devient support de l’expression aussi bien que matière à façonner pour les comédiens et les artistes de L’Art Gonds Tout .
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L’exposition installée dans la salle de la Guinguette, face à la mer des Caraïbes et au volcan, regroupe une quarantaine de créations, peintures et sculptures.







Les expositions du PABE (Plastik Art Band Experimental, association de plasticiennes martiniquaises) se suivent et ne se ressemblent pas puisque organisées autour d’un thème qui se renouvelle à chaque fois. On se souvient d’une exposition mémorable à l’Atrium de Fort-de-France qui avait pour sujet « le sac ». Le thème de l’exposition actuelle auquel les membres de l’association ont dû se plier est le recyclage, up-cycling en anglais, un mot qui par un détour assez mystérieux a conduit les organisatrices au terme up-sapiens. L’idée étant, si l’on comprend bien, que de même que les déchets de toute sortes (ferraille, bouts de verre ou de tissu, vieux outils, etc.) se trouvent magnifiés une fois transformés en œuvres d’art, l’homo sapiens, avec tous ses défauts (le moindre n’étant pas de produire tant de déchets), s’il se tourne vers l’art et adopte un mode de vie plus respectueux de son environnement sera, sinon le sur-homme nietzchéen, un super sapiens.

Né en 1913, mort en 2008, Aimé Césaire aura eu une longue carrière tant politique que littéraire, les deux indissociablement liés au demeurant, puisque les poèmes, au-delà de leurs innovations formelles, nous en apprennent beaucoup sur ce qui a motivé l’action du député-maire, indignation et action, l’action qui naît de l’indignation.
Pour la première fois, Hélène Jacob et Sandrine Zédame, deux complices présentes ensemble depuis longtemps dans des expositions collectives exposent seules dans les trois salles du premier étage du Créole Art Café à Saint-Pierre (Martinique). Trois salles pour trois ensembles différents : la suite des femmes célèbres d’H. Jacob, un ensemble de peintures plus intimistes de deux artistes, enfin des photographies de S. Zédame.
Plein Emploi ou Pôle Emploi ? Ce n’est pas la même chose et la secrétaire de Plein Emploi commence à en avoir plein le dos des appels pour Pôle Emploi qui arrivent sur son téléphone de la part de chômeurs qui ont confondu les deux termes. Mais comme elle leur dit (à peu près) : est-ce que vous avez déjà entendu quelqu’un au bout du fil quand vous appelez Pôle Emploi ? Non, bien sûr, vous n’avez jamais qu’un répondeur : ici, c’est différent. A ceci près que cette association d’insertion appelée Plein Emploi est pour l’essentiel une arnaque servant à accaparer les fonds publics. Parmi les chômeurs qui appellent il y a un certain M. Marie-Joseph (clin d’œil à l’intention des habitants de la Martinique où un Marie-Joseph célèbre, loin d’être au chômage, est propriétaire de plusieurs entreprises…). La pièce commence, muette, par la secrétaire Philomène (Rita Ravier) qui s’installe en prenant tout son temps. Arrive ensuite Pierre-Antoine (Virgil Venance), le patron de la boite, en tenue de cycliste. Il entreprendra de se changer mais ne metta jamais son pantalon, il restera jusqu’au bout en chemise-cravatte et les jambes nues sous sa culotte de vélo.







En préfiguration du deuxième festival de poésie organisé par l’association Balisaille au mois de mai prochain, une réunion bien sympathique, à laquelle était conviés tous les amateurs de la chose poétique, a eu lieu dimanche 19 mars. Ce fut d’abord l’occasion de rendre hommage à quelques poètes et poétesses locaux souvent injustement oubliés, disparus depuis peu pour la plupart, qui ont chanté la Martinique dans leurs œuvres, ses joies et ses peines. En voici la liste qui, fatalement, ne parlera pas de la même manière à tous nos lecteurs :
Jusqu’ici les œuvres de la Collection Clément, qui se comptent par centaines, n’étaient exposées qu’en très petit nombre dans la Case à Léo ou au hasard des expositions consacrées à tel ou tel artiste. L’ouverture de la Pinacothèque