— Par Yves-Léopold Monthieux —
Trois anecdotes.
La première. Il y a une vingtaine d’années, je débarque à Orly et prends un taxi pour Paris. Comme c’est souvent le cas, la conversation s’engage avec le chauffeur sur le fait de société du moment, non sans que j’aie à préciser que je suis martiniquais. C’est en effet la réponse à la question que m’a posée d’emblée mon interlocuteur et qui se pose de plus en plus aux ultramarins antillais débarquant en France : « venez-vous de la Guadeloupe ? ». Hésitant, il me gratifie alors d’une bafouille qu’on pourrait traduire par « la Martinique, est-ce l’île où il y avait des esclaves ? ». Quelques années plus tôt, en pleine période du Goncourt, l’un de ses collègues m’avait cité Blaise Cendrars au lieu de Césaire à qui il avait attribué le livre Texaco. Moralité, ces gentils chauffeurs écoutent la radio et regardent la télévision.
Deuxième anecdote, c’est encore à Paris, en mars 2018, une professeure qui a enseigné sur le campus de Schoelcher pendant une dizaine d’années. Elle est amoureuse de la Martinique, le pays de ses enfants dont le père est originaire.

La parole de l’artiste antillais ne provient donc pas de l’obsession de chanter son être intime ; cet intime est inséparable du devenir de la communauté.
Un an que le TCSP a vu le jour ! La plupart des usagers semblent être satisfait du nouveau mode de transport sur le réseau de la Cacem.
Spectacle présenté en public à Montsinery le 12 octobre en GUYANE
La lutte à long terme contre les sargasses passera par la coopération internationale, plutôt que par une succession de plans nationaux, a insisté samedi Edouard Philippe, qui a constaté lors de sa visite en Guadeloupe les dégâts causés par ces algues brunes proliférant partout dans les Caraïbes.
Aujourd’hui, les deepfakes, vidéos truquées hyper-réalistes, mentent mieux que jamais. Décryptage d’un phénomène aussi bluffant qu’alarmant.
Nou di sa an Kréyol
— Par Roland Sabra —
Samedi 26 et dimanche 27 octobre, Édouard Philippe se rend en Guadeloupe avec l’ambition d’intensifier la coopération internationale pour lutter contre les sargasses, ces algues brunes dont les échouements massifs provoquent des émanations toxiques partout dans les Caraïbes.
Dans un rapport rendu public ce vendredi, le contrôleur général des lieux de privation de liberté s’inquiète vertement de la prise en charge des malades souffrant de troubles mentaux.
La Hip-hop se met au service de la création chorégraphique. Le vendredi 25 octobre 2019, la salle Frantz Fanon de Tropiques Atrium accueille 3 créations hip-hop qui vont faire bouger les lignes et chambouler les corps. Rendez-vous 20h.
Afin de lutter contre la conduite sans assurance, un fichier des véhicules assurés (FVA) est mis à la disposition des policiers et des gendarmes depuis le 1er janvier 2019 pour leur permettre de détecter plus facilement les véhicules non assurés en circulation.
L’être et le faire. Faire ce que l’on est et/ou être ce que l’on fait. Mati Diop et Atlantique symbolisent à merveille cette dialectique. La réalisatrice a la double nationalité. Elle est fille du sénégalais Wasis Diop et d’une mère française. Elle passe son enfance à Paris et renoue avec le Sénégal à l’âge adulte. Entre père musicien et oncle comédien, scénariste et réalisateur, Djibril Diop Mambéty, auquel elle consacra son moyen métrage Mille soleils, elle se découvre cinéaste très attentive à la bande son. Son film Atlantique dont l’action se situe à Dakar a décroché le Grand prix au Festival de Cannes. Ada, une jeune femme de 17ans est amoureuse de Souleymane, manœuvre sur un chantier dakarois et s’apprête à épouser, contre son gré et sur les recommandations intéressées de sa famille, Omar un riche playboy installé en Italie. Souleymane travaille mais comme d’autres ouvriers n’a pas été payé depuis trois mois. Quand, après avoir quitté le chantier, il retrouve Ada il flirte avec elle mais ne lui dit rien de son projet de quitter le pays pour l’Espagne sur un bateau de fortune avec une dizaine d’autres garçons déshérités.
Il a suffi qu’
L’histoire du travail colonial s’est développée vigoureusement dans les pays du Sud depuis la fin du XXe siècle. Elle replace au centre la figure du colonisé, non seulement comme victime, mais aussi comme agent à part entière des sociétés coloniales. C’est dans cette dernière perspective que les contributions réunies dans le présent volume veulent s’inscrire. Ces études soulignent spécialement l’expérience de l’engagisme, la forme dominante entre 1850 et 1950 de ces relations de travail, examinent avec attention les moyens déployés par les engagés pour s’adapter à la coercition, ou bien y résister, et parfois, tourner les circonstances à leur avantage, dans les espaces coloniaux diversifiés (Antilles, océan Indien, Asie, Pacifique). Situées au carrefour de la recherche récente en histoire des migrations internationales au Sud et en histoire globale du travail, ces études ambitionnent de préciser le rôle joué par les institutions, les employeurs et l’intervention des migrants eux-mêmes dans la constitution des marchés coloniaux du travail.
Cinemawon fait sa rentrée avec une projection du film documentaire : Mon ami Fela de Joel Zito Araujo. Une soirée où Cinemawon invite le public à aller à la rencontre de l’icône de la musique et leader politique Fela Kuti. La projection sera suivie d’un échange avec Carlos Moore, intellectuel afro-cubain.
Après avoir longtemps chanté dans les bars en guitare-voix, le jeune artiste strasbourgeois Arthur Ely, qui cet été a fait sensation sur la grande scène des Francofolies de La Rochelle, sort “En 3 lettres”. Un album où il évoque sans pathos les désillusions de l’existence entre mélancolie, humour, chanson, hip-hop et influences littéraires. A découvrir en live lors de son concert au Théâtre des Étoiles à Paris, le 27 novembre, suivi d’une grande tournée au printemps.
De Simon Stone
Avec Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Patrick Timsit
La question : « Ma fille vient d’ouvrir un compte sur un réseau social et je suis inquiète pour sa sécurité. Quels conseils puis-je lui donner pour qu’elle apprenne à être vigilante ? »
Un nouveau classement publié par National Geographic révèle les pays où il est le plus agréable de vivre en tant que femme. Sans grande surprise, les pays scandinaves se retrouvent en haut du panier, tandis que la France ne se place qu’à la 20e position.
Selon les chiffres du gouvernement, 700 000 automobilistes roulent sans assurance. L’an dernier, 175 personnes ont été tuées par un véhicule non assuré.