Roland Sabra

Festival Kanoas 2019

Du 21 au 24 Novembre entre Vitry et Paris 9è.

Le Festival Kanoas revient
– Un temps dédié au théâtre des caraïbes avec cette année un horizon sur la musique. Edition 2019 conçue par son fondateur Jean-Michel Martial.
Une raison de plus pour venir lui rendre un fervent hommage,pour l’héritage qu’il nous laisse.
Nous vous attendons nombreux au rendez vous du 21 au 24 Novembre entre Vitry et Paris 9è.
MMF
D’année en année, le Festival KANOAS s’affirme comme le rendez vous que spectateurs et artistes aiment à retrouver : à Vitry comme à Paris, ils savent y rencontrer le meilleur de la production de l’année. Enracinés dans les richesses du ka et du vent, nos artistes étonnent et enchantent.

Leur soleil intérieur se décline à chaque pas, chaque mesure, chaque accord ; puis il se partage dans un éclat de rire, qui est très certainement le grand rire caraïbe….

Lumière, la lumière, c’est la vie qui repart encore une foi, l’émerveillement.
Voilà il ne manquait que vous, votre attente muette, votre regard, un sourire…. le festival peut commencer

Jean-Michel MARTIAL

LE PROGRAMME

RETROUVEZ LA 4ème EDITION DU FESTIVAL KANOAS … DU 21 AU 24 NOVEMBRE.

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« Montage et assemblage en art » : 24e Colloque organisé par le CEREAP

Samedi 23 et dimanche 24 novembre 2019 à INSPE de Martinique

Equipe interne du CRILLASH (Université des Antilles)
Voir le programme ci-après

 L’art du montage par Claire Atherton

Le montage est conçu comme un espace de vie et de pensée qui jaillit d’un abandon et d’une écoute subtile de la matière, pour parvenir au rythme juste et à l’harmonie entre vide et plein. Pour transmettre la façon singulière qu’elle a d’envisager son travail, Claire Atherton retrace un parcours, presque initiatique, qui passe par l’apprentissage du chinois, la passion pour la philosophie taoïste, une rencontre aussi, celle avec Chantal Akerman, et des années de pratique en mouvement.

J’ai un peu de mal avec le titre Master Class, parce que je ne me sens pas vraiment un maître. Ce qui est important en montage, c’est d’accepter de se perdre, d’accepter de ne pas tout maîtriser. C’est pour cela que le mot master ne semble pas adapté. Mais en même temps, peut-être que le vrai maître est justement celui qui sait se perdre, pour toujours rester en mouvement.

Quand on me pose des questions sur ma pratique du montage, j’insiste sur le fait qu’il faut découvrir en faisant.

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AntHropique: Peintures d’ISKIAS Pannier Fraino

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Le Vin, l’Art et Vous

ANTHROPIQUE

Le Vin, l’Art et Vous, Rond-point Canal Cocotte, 97224 Ducos 0596420007 et 0660888615

Les dernières expositions martiniquaises de l’artiste ISKIAS Pannier Fraino , Moments Madras, A la Croisée, Délirium nous ont surpris par leur style, à chaque fois un peu plus affirmé. Cette foi-ci, ISKIAS revient avec ANTHROPIQUE. Par le collage de deux mots anthropos, l’homme, et le lieu tropical, le titre invente un concept et infuse le thème et la pratique engagée de l’artiste. En opposant dans ses représentations, la fragilité de la nature au système économique écrasant, la tradition à la modernité, l’artiste veut nous interpeler sur l’urgence à réagir pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Les titres des tableaux jouent des mots et des situations critiques représentées et collaborent à la poétique de l’oeuvre.

ISKIAS conçoit sa démarche artistique comme un collage où se superposent et se juxtaposent des fonds et des inserts contrastés, peints selon une hiérarchie de la surface, qui fait sens.

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Iskias : antHropique…

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Tropiques-Atrium.

— Par Christian Antourel —
Iskias songe au-dessus de ses toiles où des bondissements miment les gestes d’une société irrationnelle mais o combien existentielle.

Il cherche les mouvements intérieu nécessaires à la  vie psychique, grâce à l‘instinct et la spontanéité. Oublier l’innocence originelle de l’humanité et son pendant l’outrance consumériste. Seul persiste le savoir dire, le savoir-faire pictural d’Iskias qui atteint « l’espace du dedans »  les voies pour « l’insubordination » parce qu’il véhicule les angoisses de toute une génération. Il parle d’un monde qui doit nécessairement lutter pour survivre. De prime abord l’œuvre de l’artiste semble une fantaisie extravagante et satirique. Pourtant, à y regarder de plus près, elle décrit un monde riche et vraisemblable sur la réalité duquel l’artiste veut nous interpeller, sur l’urgence à réagir :  pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Iskias parle de son travail mieux que quiconque ne saurait le faire : «  je peins souvent avec un dessin plutôt simple voire fait de traits à la peinture (il n’y a pas forcément la présence de graphite ou de crayon à papier) et je travaille avec l’acrylique en sous-couche pour allumer ou éteindre certaines surfaces , voire utiliser sa capacité à sécher rapidement pour enrichir mon travail de couleur avec les techniques de voiles.

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18 Novembre 1803 -18 Novembre 2019

— Par Emmanuel Ménard(*) —
216 ans que, cédant à une de ces pulsions rarissimes de l’histoire universelle, nos ancêtres décidèrent de se créer un drapeau. Expression de l’indispensable compromis entre des groupes foncièrement antagoniques et de la nécessité de présenter un front uni face aux puissances esclavagistes , le nouvel étendard devait galvaniser le 18 novembre 1803 à Vertières les énergies de nos sublimes va­nu-pieds et aboutir triomphalement à l’apothéose du Premier janvier 1804.
L’histoire, telle qu’elle est souvent contée par les hommes, est faite d’affirmations mensongères, de déclarations erronées et parfois d’oublis volontaires et calculés. Aussi, celle qu’on nous a écrite et dont les séquences remontent au 5 décembre 1492, n’est -elle qu’une vision eurocentrique méprisante qui tend à nier l’existence de nos grandes cultures antérieures, fruit d’un mélange incomparable et propre à Haïti. Notre pays appartient donc à une civilisation plus lointaine et plus vieille que celle que lui aura apportée Christophe Colomb qui a,en fait,découvert pour les européens une autre civilisation et une source intarissable de richesse. Au cœur de cette Amérique, Haiti doit fixer son identité en tant que Nation libre et offrir ses Héros comme modèles : Toussaint Louverture, le Précurseur, le génie de la race, créateur de notre premier drapeau (une bande d’étoffe de couleur blanche timbrée d’une tête de nègre), l’Empereur Dessalines , Fondateur de la Patrie, forgeur de liberté, Petion, Père du Panaricanisme et le Roi Christophe, le Grand Bâtisseur.

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La bataille de Vertières, 18 novembre 1803

Haïti ou le jour où le droit à l’afro descendance et à la citoyenneté a triomphé dans les Amériques
vertieres

Valmy, Austerlitz, Ulm, Waterloo… autant de batailles dont les noms nous sont familiers. Mais qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la bataille de Vertières, point d’aboutissement spectaculaire et sanglant de la guerre d’indépendance haïtienne ? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, le 18 novembre 1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes ? Que les Noirs s’y réclamaient des idéaux de la Révolution ? Ceux qui connaissent cette histoire sont peu nombreux, car la France vaincue s’est employée à effacer les traces de sa déconfiture dès la bataille terminée. Depuis 216 ans, Vertières est tour à tour occultée, à peine mentionnée ou encore mal datée, sans parler de l’argument encore prévalent selon lequel les soldats de l’armée indigène n’auraient pu triompher n’eussent été de la fatigue et du découragement des soldats français et de l’aide militaire de l’ennemi britannique allié à Jean-Jacques Dessalines. Pourtant, Vertières aurait dû faire date : son issue, désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière irrémédiable les assises de l’esclavage et du colonialisme.

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« Matthias et Maxime », de Xavier Dolan

Mercredi 20 Novembre 2019 à 19h 30. Madiana.

Vue sur Cannes
De Xavier Dolan
Avec Gabriel D’Almeida Freitas, Xavier Dolan, Anne Dorval
Genre Drame
Nationalité Canadien
Synopsis :
Deux amis d’enfance s’embrassent pour les besoins d’un court métrage amateur.
Suite à ce baiser d’apparence anodine, un doute récurrent s’installe, confrontant les deux garçons à leurs préférences, bouleversant l’équilibre de leur cercle social et, bientôt, leurs existences.

La presse en parle :
Culturopoing.com par Xavier Prieur
Au regard de nos histoires personnelles, de nos imaginaires, de nos frustrations et de nos amours passées, Xavier Dolan nous demande subtilement de choisir, en longeant les propres choix de ses personnages, entre le désir et le manque comme fait révélateur de l’objet amoureux.

Les Inrockuptibles par Emily Barnett
Le trouble vient de là. Et le vertige du film. Son coup de foudre fait d’attente et de suspension, de silence et de déni, ces deux amants qui crèvent de désir, et meurent doucement de ne pas se toucher. « Matthias & Maxime » a l’étoffe des histoires d’amour impossibles sur le papier qui ont le pouvoir de s’incarner en nous.

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René Louise : « Quintessences »

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret—
René Louise sait emplir ses toiles du souffle léger de l’inspiration et en susciter l’écho. Sa peinture toujours empreinte d’une poésie particulière, propre au choix de tonalités et aux techniques utilisées. La magie de la couleur et du trait fondent leur puissance sur une symbolique spécifique qui produit un effet sur le spectateur propre à susciter l’émotion. C’est là où l’on perçoit le son des percussions et des tambours comme un cœur qui bat, témoin des origines et de ses racines assumées et revendiquées. L’ethnique chic la world peinture. Il nous invite dans un monde qui rassemble, réconcilie les différences autour d’un même socle de valeurs communes. C’est l’homme de la magie de l’humain, le magicien du terroir. Son talent se reflète dans son regard d’artiste , toujours à l’affût de la petite étincelle de la petite lumière de création du feu sacré qui réside en chacun. Il capte comme par des antennes invisibles l’essence des choses et des gens qu’il retranscrit sur la toile  tel un philosophe du
quotidien. N’attendons pas de René Louise la démarche du créateur qui cherche dans un labyrinthe virtuel le fil d’Ariane susceptible de le conduire au pays des originalités sans cesse renouvelées.

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Marche des tambours de la résistance des femmes

Lundi 25 novembre 2019

Après la stupéfaction, l’émotion et l’effroi qui ont fait suite à l’annonce du décès de la jeune Aurélia, victime de violences depuis des années,
En accord avec la famille, l’UFM propose de lui rendre un hommage et de l’exprimer le

lundi 25 novembre,
Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes
à la
Marche des tambours de la résistance des femmes

Nous invitons toutes les associations, structures, et personnes volontaires qui veulent participer à l’organisation de cette marche à une réunion
le Mercredi 20 novembre à 18h
Au siège de l’UFM 17 rue Lamartine

Nous devons être nombreux-ses à dire notre révolte et notre refus des violences !

La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est célébrée le 25 novembre et soutenue par l’Organisation des Nations unies.

La date du 25 novembre est récente. Cette célébration d’après l’OMS1 a pour source un événement particulier, l’assassinat le 25 novembre 1960 des sœurs Mirabal en République dominicaine.

Historique

L’assassinat le 25 novembre 1960 des trois sœurs Mirabal, militantes politiques dominicaines, commandité par le dictateur Rafael Trujillo, fut la principale raison qui a conduit la République dominicaine à proposer cette journée de lutte contre la violence faite aux femmes.

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Féminicides : un rapport de la justice reconnaît des failles dans le traitement des violences conjugales qui précèdent les crimes

Ce rapport confié à l’Inspection générale de la justice a examiné 88 dossiers d’homicides conjugaux et de tentatives d’homicides commises en 2015 et 2016 et définitivement jugés, afin d’identifier d’éventuels dysfonctionnements.

Dans un rapport commandé par le ministère de la Justice en juin dernier et publié dimanche 17 novembre, l’Inspection générale de la Justice (IGJ) note une vingtaine de dysfonctionnement dans la prise en compte en amont des féminicides, dans le retour d’expérience et le suivi des auteurs déjà condamnés. Il faut notamment, selon l’IGJ, améliorer « le repérage et le traitement » des violences conjugales qui précèdent le crime. Dans une interview parue dans Le Journal du dimanche du 17 novembre, Nicole Belloubet reconnaît que « la chaîne pénale n’est pas satisfaisante ».

Le rapport de l’IGJ (lien vers un document PDF) est basé sur des faits d’homicides commis durant les années 2015 et 2016, 88 dossiers criminels qui ont donné lieu à un procès aux assises. Ce qui en ressort, c’est que les alertes données par les victimes restent très souvent sans réponse. Dans les deux tiers des cas, les victimes avaient déjà subi des violences conjugales avant d’être tuées.

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Une nouvelle technique bientôt testée pour éradiquer chikungunya, dengue et zika

L’OMS, l’agence de l’ONU pour la santé, et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont travaillé sur une nouvelle technique de stérilisation des moustiques, notamment les moustiques tigres. Des tests à grande échelle vont être lancés dans une vingtaine de pays l’an prochain pour éradiquer la dengue, le zika et le chikungunya.

La technique de la stérilisation des insectes ne date pas d’hier. On l’utilise depuis la fin des années 1950 pour maîtriser les populations de certains ravageurs dans les cultures.

 Sur le papier, ça paraît simple : on élève des moustiques mâles en grande quantité. On les irradie pour les rendre stériles puis on les relâche au sol ou dans les airs par des drones pour qu’ils remplacent les autres mâles au moment de la reproduction. Plus de descendances, donc plus de maladies.

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« Les Étendues imaginaires », un film de Siew Hua Yeo

Dimanche 24 novembre 2019  19h 30 Madiana

Avec Xiaoyi Liu, Peter Yu, Jack Tan (II)
Genres Policier, Drame, Thriller
Nationalités Singapourien, Français, Néerlandais

Synopsis :
La métropole de Singapour ne cesse de s’agrandir depuis 30 ans par des terres nouvelles et des îles prises sur le littoral de la mer. Wang Bi Cheng est un ouvrier chinois qui blessé à la main devient ensuite chauffeur d’une camionnette de service, où il doit conduire des ouvriers immigrés basanés (venus d’Asie du Sud-Est, du Bangladesh, etc) sur les lieux des nouvelles terres à cimenter. Il disparaît, et Lok qui est un détective aguerri est alors chargé par son gouvernement, aidé d’un collègue chinois, d’une enquête confidentielle car politique, sur deux disparitions d’ouvriers du BTP dont Wang est l’un d’eux. Ces deux disparus sont tous déclarés paresseux, négligents, puis en fuite, par leur patron entrepreneur qui a gardé leurs passeports pour qu’ils ne les perdent pas et qui déclare au policier qu’il est tout à fait régulier et qu’il n’y a pas lieu d’enquêter. Retour ensuite sur la vie de Wang, qui après son accident de travail a été mis au repos trois semaines avant de devenir chauffeur mais avec la moitié de son précédent salaire.

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Littératures : nouveautés du 17 novembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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L’Archéologie de la période amérindienne à la Martinique ces 10 dernières années

Jusqu’au 23 avril 2020 Musée d’archéologie précolombienne et de préhistoire. FdF

Cette exposition a pour objectif d’entretenir le lien entre la population martiniquaise et son passé amérindien. Consacrée à la présentation des dernières recherches menées dans l’île, elle est, à la fois, un bilan des connaissances nouvelles et un panorama des acteurs actuels de l’archéologie.

Comme vous pourrez le voir, les travaux réalisés sont variés. Ils concernent tant la fouille de sites d’habitat (villages) sur une période chronologique de près de 2000 ans que l’étude de sites à caractère religieux (roches gravées).

Ces recherches, réalisées dans le cadre d’opérations programmées ou préventives, vous permettront enfin de parcourir l’ensemble de l’île : de l’Anse Trabaud au Macouba, des houles de l’Atlantique au doux clapot de la mer des Caraïbes.

C’est donc à un voyage que nous vous invitons dans une Martinique à la fois lointaine et familière.

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La recherche archéologique sur les Amérindiens de la Martinique

Dès le XIXème siècle, les antiquités amérindiennes de la Martinique ont fait l’objet de signalements et éveillé la curiosité d’érudits locaux.Mais on peut considérer que l’archéologie amérindienne de la Martinique a fait ses premiers pas dans les années 1930, à l’époque où le père Jean-Baptiste Delawarde entreprenait l’étude du site de l’Anse Belleville, au Prêcheur.

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Sciences sociales: nouveautés du 17 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« Boule de suif – Tribute to Maupassant. »: Rendre hommage, c’est quoi?

— Par Roland Sabra —

« Boule de suif – Tribute to Maupassant ». Pourquoi « tribute to » et non pas plus simplement « Hommage » ? La précédente utilisation de l’anglicisme dans un titre de pièce de théâtre de pièce de théâtre concernait « SAMO, A Tribute to Basquiat » de Koffi Kwahulé, dans la très belle mise en scène de Laëtitia Guédon. C’était placer la comparaison à haut niveau. Le terme anglais utilisé s’accommodait à la nationalité du peintre new-yorkais. Et puisque tout le monde ou presque connaît, plus ou moins, l’histoire de « Boule de suif » il était possible d’envisager l’adaptation de Françoise Dô comme une extension de la thématique de la fuite devant l’occupation de son pays par un armée étrangère à celle de la crise internationale des migrants expliquant l’emploi d’un terme issu du globish. Effectivement quelques moments dans le travail présenté semblent aller dans le sens de cette interprétation.

C’est donc à partir de « Boule de suif » qu’un hommage est rendu à Maupassant. Lors du passage de l’écrit à la scène le texte connaît d’importantes modifications que le spectateur perçoit de façon fragmentaires.

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En France, les peuples de la forêt brésilienne appellent au secours

— Texte et photo de Sarah Leduc —

Une délégation de représentants des peuples indigènes du Brésil réalise une tournée européenne pendant un mois, appelant députés et syndicats agricoles à faire pression sur le gouvernement brésilien pour mieux protéger les droits des autochtones.

C’est un appel qui vient du fond des forêts brésiliennes. Parés de leurs coiffes traditionnelles, huit porte-parole des peuples autochtones ont fait le voyage jusqu’à Paris pour dénoncer les exactions perpétrées à leur encontre au Brésil.

Menacés par la déforestation, l’extension des terres agricoles et l’exploitation illégale des ressources naturelles (bois et minerais notamment), ces femmes et ces hommes font une tournée européenne pendant un mois pour rencontrer députés, syndicats agricoles et représentants du secteur agroalimentaire. Des interlocuteurs choisis dans l’espoir qu’ils fassent pression sur le gouvernement brésilien pour protéger les droits des peuples autochtones.

À lire : « Amazonie : sous la canopée, le drame indigène« 

« Nous sommes ici pour parler avec les représentants d’entreprise de l’importation de ressources exploitées sur nos terres. Nous voulons aussi dialoguer avec les parlementaires des lois pour interdire ces importations et avec la société civile pour qu’ils assument la responsabilité de leur mode de consommation », a déclaré lors d’une conférence de presse à Paris, le 12 novembre, Sonia Guajajara, coordinatrice exécutive de l’Articulation des peuples autochtones du Brésil (Apib).

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Fidel Fourneyron ¿ Que Vola ?

Mardi 19 novembre 2019 à 20h – Tropiques-Atrium

Passé par l’ONJ, Fidel Fourneyron développe divers projets aux formats multiples avec un sens de la composition et de l’improvisation. Dans ¿ Que vola ?, ce jeune tromboniste incontournable de sa génération, relève le défi de mêler la fine fleur du jazz européen actuel au monde des musiques de transe afro-cubaines. Pour cela, il apostrophe six amis de la scène jazz hexagonale et trois piliers du jeune orchestre cubain Osain del Monte, brillants rénovateurs de la tradition havanaise.

¿ Que vola ? C’est ainsi que les cubains se disent bonjour. Quoi de neuf ? C’est la question qui est posée à ces jeunes défenseurs de cultures bien vivantes et si différentes. Ils inventent sous nos yeux une cérémonie inédite, explosive et aventureuse.

Ensemble, ils font plonger les chants traditionnels yoruba et les rythmes de la rumba dans la saveur de l’inédit. Depuis leur premier concert au festival Banlieues bleues 2018, ¿ Que vola ?enchante les festivals latino ou de jazz !

Le projet est absolument génial – Jazz News

Fidel Fourneyron triomphe avec son programme ¿ Que Vola ?

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« Papicha », un film  de Mounia Meddour

Vendredi 22 novembre 2019 à 19h 30 Madiana

Avec Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Amira Hilda Douaouda
Genre Drame
Nationalités Français, Algérien, Belge, Qatarien

Vue sur Cannes

Date de sortie 9 octobre 2019 (1h 45min)

Synopsis :
Alger, années 90. Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la Cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux  » papichas « , jolies jeunes filles algéroises. La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader. Refusant cette fatalité, Nedjma décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant ainsi tous les interdits.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Lina-Estelle Louis
Hymne à l’émancipation des femmes, dans un contexte qui tente de les museler, le film de Mounia Meddour est un chef-d’œuvre.

L’Express par Antoine Le Fur
Brillamment mis en scène et enchaînant les séquences fortes, le film est à la fois bouleversant et indispensable, servi par deux révélations, les jeunes Lyna Khoudri et Shirine Boutella, impressionnantes en papicha insoumises.

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An ti lanmen souplé !

Espésial dédikas ba lé kakolè France-Antilles

— Par Daniel M. Berté —
Avan, pou chajé tré
Oben pannié-won plen
Ou té ka di vwazen
An ti lanmen souplé !

Lè motè’w arété
Ou bizwen an balan
Ou ka di an pasan
An ti lanmen souplé !

Lè lé zafè mélé
Ou ka mandé koudmen
Ou ké rimèt dèmen
An ti lanmen souplé !

Paw solidarité
An lanmen lavé lot
Fo rété yonn-a-lot
An ti lanmen souplé !

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À propos de l’assassinat d’Aurélia : l’U.F.M. dit NON!

La liste des féminicides commis en Martinique ne doit plus s’allonger!

Une fois de plus et une fois de trop, nous disons non !

Non à la barbarie !

Non au machisme !

Non à la domination masculine !

Non au laxisme des autorités… !

Oui à la solidarité des familles, proches, voisin.e.s, collègues pour sortir nos filles et femmes des violences conjugales donc de l’emprise de leur bourreau !

Les violences dont aurait été victime depuis quelques temps, la jeune Aurélia âgée de 22 ans, sont inacceptables ; nous ne devons plus tolérer la banalisation de ces dernières, entraînant cette femme à la mort, dans des conditions effroyables…selon les propos relatés ! L’UFM transmet à sa famille et à ses proches tout son soutien en ces moments difficiles.

Dans l’attente des conclusions de l’enquête, à l’aube de l’ouverture de la 20ème campagne pour l’élimination des violences faites aux femmes et de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre prochain, nous invitons la population, filles et garçons, femmes et hommes à soutenir les actions de l’ensemble des partenaires mobilisé.e.s

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« Yvonne, Princesse de Bourgogne »: sans prétention autre que de se faire plaisir

— Par Roland Sabra —

Après Camus et son Caligula, c’était au tour de Gombrowicz de nous balader du coté de l’absurde avec sa princesse de Bourgogne prénommée Yvonne. Mais si Camus emprunte les chemins de la philosophie, de la rationalité et de la dramaturgie conventionnelle l’auteur polonais, lui s’aventure du coté de Beckett ou de Ionesco quand bien même il réfutait cette comparaison. On retrouve chez lui la réduction des personnages au rôle de pantin et la disparition de toute logique sociale dans les comportements. La seule préoccupation de Gombrowicz semble être le Moi de ses personnages qu’il fragmente, brise, névrotise à l’image d’une perception de la réalité confondue avec la fiction. Fidèle à Buffon il reprend à son compte l’aphorisme « Le style c’est l’homme même » quand il déclare : «  « Ce n’est pas de ce mystérieux « talent » que part l’écrivain pour écrire, mais de lui-même. »

Il est prince, s’ennuie et pourtant ses désirs sont des ordres. Il veut faire la nique à son père le roi et décide donc d’épouser une roturière laide, apathique, peureuse, anémique, « molichonne », se déplaçant avec l’énergie d’une nappe d’huile sur un papier buvard.

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6e édition du festival-biennale de la bande dessinée, avec 23 auteurs de tous horizons.

Ce festival se tient tous les deux ans. La 6e édition a débuté, ce jeudi 14 novembre 2019 à Trinité et ce jusqu’à ce week-end. Pour l’occasion, une vingtaine d’auteurs, venus de France, d’Espagne, d’Haïti, de la Guadeloupe et de chez nous en Martinique vont présenter leurs albums de BD.
C’est une occasion pour les dessinateurs, écrivains d’échanger. Parmi ces plumes, on retrouve le musicien et chanteur Esy Kennenga. Ce vendredi, il présentera sous cette double casquette, un concert dessiné. Le public pourra aussi découvrir le tout premier livre qu’il a écrit, un bouquin baptisé « Pomme Cannelle » du surnom qu’il a donné à sa fille.

Programme de ce vendredi 

9 h et 13 h 30 : Méli-mélo/Conte illustré avec Lady-Ramy 9 h et 14 h : Le jeu du détective 9 h 30 : Conte illustré avec Pidou 9 h 30 : Mots cassés 9 h 30 : « An moman kozé alantou Bumidon », conférence intergénérationnelle avec Jessica Oublié, auteure de « Péyi an nou », à la Maison de la culture

10 h : Théâtre de marionnettes & mascottes 10 h 30 – 15 h 30 – 17 h 30 : Sortie des mascottes 11 h : Docteur, ma BD est muette 14 h 30 : Atelier sur table lumineuse/Conte illustré (Dame Blanche) plus de 6 ans 15 h 30 : La BOX Matnikishango épi José Clavot (Djozer) 16 h 45 : Dé ti mo kozé épi Roland Monpierre « Le gouverneur des dés »

Vendredi 15 et samedi 16 novembre/Horaires : 9 h- 20 h/Place Joyeuse, à Trinité/Gratuit/Contact : 0596.58.52.05.

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Les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes s’aggravent avec l’ancienneté

En dépit d’une plus grande participation des femmes au marché du travail, les inégalités de salaires sont encore plus criantes avec l’ancienneté. D’après une récente enquête de l’Insee, au bout de 11 ans de carrière, l’écart est d’environ 400 euros par mois, contre 100 euros en début de carrière.

Le fossé est loin de disparaître. Selon une enquête de l’Insee publiée ce mercredi 13 novembre, les écarts de salaires entre les hommes et les femmes ont tendance à s’aggraver avec l’ancienneté sur le marché du travail. Si l’accès des femmes à l’emploi s’est amélioré depuis plusieurs décennies, la parité est loin de s’appliquer au niveau des salaires malgré les efforts de communication déployés dans certains groupes et PME.

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410 euros d’écart au bout de 11 ans d’ancienneté

L’un des résultats marquants de ce travail est que l’évolution des salaires pour les hommes est bien plus marquée que celle des femmes après seulement quelques années d’expérience. L’étude explique par exemple que « l’écart de salaire mensuel net médian s’élève à 100 euros pour les débutants (1.400 euros pour les jeunes femmes contre 1.500 euros pour les jeunes hommes), il atteint 410 euros à partir de 11 ans d’ancienneté (1.590 euros contre 2.000 euros) ».

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En Afrique du Sud, les Blancs gagnent en moyenne trois fois plus que les Noirs

Statu quo. Plus de trois décennies après la fin de l’apartheid, les Blancs gagnent en moyenne trois fois plus que les Noirs en Afrique du Sud, selon un rapport des statistiques nationales publié ce jeudi. 

Des recherches effectuées entre 2011 et 2015 sur cette question sensible montrent que les inégalités salariales se sont accrues en dépit de l’abolition du régime discriminatoire, en 1994, dans le pays le plus industrialisé d’Afrique. 

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Le rapport précise que le salaire mensuel moyen des Noirs – qui représentent 80% de la population – s’établissait en moyenne pour la période considérée à 6899 rands (464 dollars, 422 euros), contre 24 646 (1.659 dollars, 1.506 euros) pour les Blancs. Les revenus restent « très dépendant de la race », selon l’organisme national des statistiques qui ajoute que les femmes gagnent 30% de moins que les hommes en moyenne. 

Pendant des décennies, le système d’apartheid a divisé les Sud-Africains en groupes de Blancs, Noirs, Indiens et « gens de couleur », un terme désignant les personnes considérées comme étant de race mixte, et les non-Blancs marginalisés. 

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