— Par Daniel M. Berté —
An tan tala, an kalté bidim papa-maladi té ka fè siwawa kay lé krab ek té ka fann tjou-yo red mawto. Lé krabiolojis té dékouvè apré, ki sé an viris, yo kriyé Divok 91 ki té lakoz tousa.
Gouvèlman krab fè an gran sanblé an palé la Krabélizé ek chak krabminis palé :
Zagaya déklaré ki dé mal krab pa ka viv adan an menm trou
Sirik jòn afirmé ki tout krab konnèt tou yo
Touloulou rouj asiré ki zo sirik pa ka fè soup
Koutja di ki tout krab ka mò an marinad
Sémafot prétann ki sé bon tjè krab ki ba’y do an fè
Krab-mal-zorèy asiré ki fo toujou ou ba krab bien manjé pou ou manjé’y apré
Krab-blan konstaté ki maya té ba kayali mal-vant, magré sa kayali ka manjé’y kantmenm
Maya prédié : « O nom dé krab-farsi, dé zékal-krab, é dé matoutou-krab, Amenn ! »
Papa-krab lévé faché : « Bann malkrab-kouyon, sa bout ! arété vo krabionri ! Si nou lé estentjé Divok 91, fo nou arété fè krabionad, (kriyonnad krab), sinon nou tjoutjout ! Sé kaka krab ki an tèt-zot alòw?!

La mulâtresse Renée Lacascade et son mari André Pérye campent un portrait désabusé de la société guadeloupéenne des années 1920. Les principales catégories accueillent sous haute tension un nouveau gouverneur, intelligent et fin, dont l’épouse d’origine guadeloupéenne s’est affranchie par son éducation supérieure en France de certains des présupposés de sa classe. Les loyautés politique et familiale déchirent les personnages. Un maire noir réclamant le suffrage universel excite des esprits surchauffés. La confrontation tourne au drame. Chemin faisant, on apprend beaucoup sur la mentalité des Antillais de l’époque et l’on est à même de mesurer son évolution depuis.
Les réactions extrêmement critiques qui ont déferlé suite au déboulonnement des statues de Victor Schœlcher sont symptomatiques de deux maux qui gangrènent la société martiniquaise : d’une part, son inertie face à un héritage colonial encore vivace ; d’autre part, le fossé grandissant entre une société vieillissante et embourgeoisée et sa jeunesse réclamant le changement social.
Les recommandations de la Direction générale de la création artistique pour la réouverture des salles de spectacles ne font pas l’unanimité des responsables de lieux et des producteurs. « Certains hésitent à décaler une troisième fois des tournées déplacées cet automne à début 2021, si les conditions économiques ne sont pas tenables », confie Éric Boistard, directeur de Stereolux, scène de musiques actuelles à Nantes. Les jauges de ses salles passeraient de 1 200 et 400 places à 400 et 100… Pour Thierry Langlois, président d’Uni-T (Thérapie Taxi, Izïa…) : « Si notre horizon est de diviser les jauges des salles, je n’y crois pas. Si l’on redémarre, c’est à pleine capacité. Comment amortir un Zénith aux trois quarts vide ? Je n’appelle pas cela un concert ! » Le directeur général de l’Olympia, Laurent de Cerner, doute aussi : « Rouvrir uniquement dans des conditions normales ou bien redémarrer en mode « dégradé » en ayant conscience que cela aurait de lourdes conséquences sur l’économie de l’ensemble de la filière ? Nous n’avons aucune visibilité quant à la date de reprise et à ses conditions.
Nous prenons acte de l’ensemble des évènements survenus dans le cadre de la commémoration du 22 Mé 1848, en ce mois de mai 2020.
— Par Danielle Laport, Docteure HDR – Sociologue —
Maintenir et prolonger le dispositif d’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2021 ; accorder l’exonération des charges sociales patronales du 1er mars 2020 au 31 décembre 2021 ; bénéficier d’une exonération de la contribution économique territoriale pour 2020 et 2021 ; compenser l’absence de taxe fiscale sur les spectacles ; répondre à la problématique des loyers des salles ; renforcer et élargir le crédit d’impôt spectacle vivant ; élargir les aides « petites salles » Fonpeps pour soutenir l’emploi ; accompagner et soutenir la mise en place des mesures liés au nouveau cadre sanitaire, et leurs surcoûts ; adapter les conditions du prêt garanti par l’État aux contraintes économiques ; assurer le refinancement des fonds de soutien du Centre national de la musique et du Fonds de soutien au théâtre privé.
Le symbole est fort : à Mulhouse, épicentre de l’épidémie, le Centre chorégraphique national Ballet du Rhin a repris le chemin du studio. Mais le chorégraphe et directeur le souligne, si reprendre les cours était une nécessité, cela ne règle pas grand-chose : « Il y a trois cours par jour, pour des effectifs de huit à neuf danseurs », selon un protocole précis et prudent : « 45 mn de barre, un peu de milieu, mais on s’arrête aux petits sauts. » Pas question de mettre la résistance cardiaque des danseurs à l’épreuve alors qu’elle n’a pas été maintenue à son niveau et surtout à cause du masque. Le porter oblige le danseur à respirer son propre CO2 et limite la ventilation. « Un danseur pour vivre à besoin de son entraînement quotidien », justifie Bruno Bouché. Mais, pour le moment, la reprise complète reste floue. Même les compagnies qui n’ont pas complètement fermé font face à l’incertitude. À Stockholm, Nicolas Le Riche relate : « Les danseurs restent en forme : nous avons établi un programme qui couvre la journée avec différents cours.
À force d’évoquer sans cesse de façon obsessionnelle l’époque de l’esclavage et de ses turpitudes, les manipulateurs professionnels, pour la plupart blanchis sous le harnais, sont parvenus à leurs fins: réécrire l’histoire ,à leur convenance ,en se servant de l’immaturité et de la naïveté de jeunes écervelés. Ceux-ci reprennent ,à coup de masse hyper-médiatisés et sans doute de bonne foi, la dénégation du rôle central du grand abolitionniste que fût SCHŒLCHER au plan national , parallèlement à celui des esclaves dans les colonies ,contre les idées et les féodalités esclavagistes.
Commissariats, préfectures, mairies, bureaux de poste, tribunaux, centres des Impôts, caisses d’Assurance maladie, caisses d’allocations familiales, caisses de retraite, agences Pôle Emploi… Compte tenu de leur contribution à la vie de la Nation, les services publics ont poursuivi leur activité pendant le confinement avec une organisation et des modalités d’accueil adaptées. À l’heure du déconfinement progressif, quels services sont à nouveau assurés ? Et sinon, comment entrer en contact ?
Depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté en ce début d’année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi nos organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une
«Non à l’improvisation, oui à la programmation raisonnée et anticipée», taclent mercredi plusieurs syndicats du spectacle vivant, irrités par les dernières déclarations du ministre de la Culture Franck Riester sur la réouverture des salles.
Les vieilles lunes historique,et les références idéologiques, c’est terminé et nous nous devons de passer à de nouveaux paradigmes au lieu de nous appesantir sur notre mal être identitaire. Au-delà des péripéties et des aléas de l’histoire, il est passionnant de chercher à dégager ce qui fonde l’engagement personnel de Victor Schœlcher et de voir comment les principes d’une conscience hors du commun trouvent un écho de nos jours.
Le premier devoir des nouvelles générations à l’égard des ancêtres est de chercher à les comprendre, à faire corps avec leurs luttes, à étudier patiemment, avec empathie, leurs vies, hauts faits comme faiblesses, succès comme échecs, espoirs comme illusions, tout compris.
Ces déchoukaj des statues de Victor sont des actes, non pas de vandalisme, mais de résistance ancestrale, car faire la promotion exclusive de l’éminent raciste Victor Schoelcher revient à mutiler les mémoires de toutes celles et ceux ayant lutté, souvent au prix de leur vie, pour la liberté dans la Caraïbe.
La commémoration de l’abolition de l’esclavage, ce 22 mai 2020, sera à marquer d’une pierre noire ou d’une pierre blanche, selon que l’on considère que les événements qui s’y sont déroulés sont négatifs ou positifs. La destruction de deux statues de Victor Schoelcher a déconcerté bien des martiniquais, d’abord par son caractère inattendu, ensuite par la « violence » de l’acte, enfin par la remise en cause du parcours de cet homme qui jusqu’alors était considéré, presque de manière unanime, comme « une des grandes figures emblématiques du mouvement abolitionniste de l’esclavage au 19ème siècle… »
L’activité reprend « prudemment mais nettement » depuis le début du déconfinement. Le produit intérieur brut devrait quand même chuter « d’environ 20% » au deuxième trimestre, selon des projections dévoilées mercredi par l’Insee, qui appelle à les prendre avec précaution.
Depuis que les statues de Victor Schoelcher ont été détruites le 22 mai 2020 en Martinique les leçons d’histoire fusent sur la question de l’abolition de l’esclavage chez-nous. Beaucoup de plumes, notamment celles de donneurs de leçons qui sortent de leurs chapelles les plus diverses et qui expliquent à la jeunesse, dans des « lettres » souvent leur condamnation et leur ignorance face à l’histoire. J’ai même vu un feuillet qui reprenait une citation de Karl Marx pour illustrer la faiblesse de pensée de ces activistes : « L’ignorance n’est pas un argument ».
Le nombre de personnes contaminées a fortement augmenté ces derniers jours dans le département français d’outre-mer. Un passage au stade 3 de l’épidémie est envisagé pour faire face au coronavirus.
Aujourd’hui, pris dans l’engrenage morbide et très « personnel » du confinement, nous affirmons que les obligations qui nous sont imposées, confirment la réalité d’une catastrophe propre à cette néo-démocratie qui nous gère, alimentée par de brèves interventions de « nos » dirigeants. Cette démocratie est aujourd’hui une réalité idéologique qui peut se résumer à ceci « la démocratie cé dé mo ki rassis, lè i kon sa, i kon pain. Yo ka di i perdu, d’où pain perdu ! ».
A l’occasion de la journée internationale des enfants disparus, lundi 25 mai, le ministère de l’Intérieur dévoile les derniers chiffres sur les disparitions de mineurs. Des chiffres qui sont parfois résumés un peu vite.
La
Alors que la Journée mondiale de l’Afrique sera célébrée ce 25 mai, l’écrivaine Fabienne Kanor met en perspective dans son nouveau roman « Louisiane » les mondes noirs d’aujourd’hui. Une traversée toute en nuance de l’Afrique dans le monde.
Le ministère des Outre-mer et l’Agence française de développement (AFD) ont signé lundi un plan doté d’un milliard d’euros pour accompagner les collectivités locales et les entreprises ultramarines dans la crise sanitaire et économique liée au coronavirus.