Nick Anderson, prix Pulitzer 2005 du dessin de presse, a représenté le président américain distribuant de la javel pour soigner le Covid-19. Retirée de la vente dans un premier temps, la caricature est de nouveau commercialisée.
«Cette puissance, cette technologie, c’est incroyable». Les mots de Donald Trump devant la réussite du lancement de la navette Crew Dragon sur l’ISS sont sans équivoque. Et il semble qu’envoyer un vaisseau sur orbite relève presque du jeu d’enfant à côté de ce que traverse le président des États-Unis.
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Gestion controversée de la crise sanitaire, manifestations et émeutes causées par le décès de George Floyd, accusations de fake news sur les réseaux et déclarations tonitruantes… En pleine campagne pour un deuxième mandat, les difficultés s’accumulent. Et ses récentes sorties sur d’éventuels remèdes contre le Covid-19 lui ont valu un hommage de la part du caricaturiste Nick Anderson. Prix Pulitzer du dessin de presse en 2005, ancien président de l’Association des dessinateurs de presse américains, il est régulièrement publié par le Washington Post, le New York Times ou USA Today.

Aux États-Unis, le 25 mai 2020, George Floyd, un afro américain, est décédé lors de son arrestation par 4 policiers à Minneapolis dans l’état du Minnesota. Il est mort à la suite de l’étouffement provoqué par le policier qui l’a maintenu au sol durant de longues minutes. Ces conditions ont déclenché une vague de protestations et de manifestations et d’émeutes à travers tout le pays contre les violences policières.
— Par Yves Untel Pastel —
Je suis représentant du syndicat national des sculpteurs et plasticiens, nous faisons partie de ces artistes qui dénoncent la destruction des deux statues de Victor Schœlcher, le jour du 22 mai 2020.
Les déplacements aériens entre la France métropolitaine et la Corse ou les territoires d’Outre-Mer seront interdits «sauf motif impérieux», précise un décret paru lundi au Journal officiel qui fixe le cadre juridique de la phase 2 du déconfinement. Ces motifs impérieux pourront être «d’ordre personnel ou familial», indique le décret qui évoque aussi de possibles dérogations pour «un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé».
Le nombre de cas confirmés d’infection au coronavirus a dépassé dimanche le million en Amérique latine et aux Caraïbes, dont la moitié au Brésil, selon un bilan réalisé par l’AFP à partir de données officielles.
Les conséquences économiques du confinement en Outre-mer «se feront probablement sentir pendant les dix prochaines années», alerte lundi l’Association des CCI d’Outre-mer (ACCIOM), qui évalue à «60.000» le nombre d’emplois menacés dans ces territoires. Dans une étude sur l’impact de la crise du Covid-19 sur les économies d’Outre-mer, l’association souligne que si les entreprises ultramarines «ne retrouvent une activité normale qu’au 1er septembre», l’impact économique, déjà très lourd en Outre-mer, «doublera».
Tous les arrivants en outre-mer sont actuellement soumis à une quatorzaine. Le gouvernement souhaite expérimenter un dispositif impliquant deux tests PCR et une septaine.
À Mayotte, la difficile aide aux « invisibles », démunis face au Covid-19
« Il est très facile de casser et de détruire, disait Mandéla qui ajoutait que les héros sont ceux-là qui font la paix et qui bâtissent ». Dans une certaine mesure, et dans tous les sens, cela est vrai et surtout très sage. Il ne faut pas démolir pour démolir, ni chercher à « démolir » son prochain, ni non plus démolir les traces d’un passé que nos connaissances actuelles peuvent nous aider à reconsidérer.
Le 27 octobre 2011 paraissait dans l’hebdomadaire ANTILLA la contrechronique intitulée « Haro sur Joséphine de Beauharnais » (voir Internet). Elle m’avait été inspirée non pas par la décapitation en effigie de l’Impératrice, mais par des événements du moment : « …le cri de colère d’une grande dame, la très estimée Olga Ménil, …l’intervention remarquée d’un jeune président d’association de Ste Thérèse », deux évènements qui laissaient indifférente la classe politique. Puis « les célébrations des victimes de la loi du 15 octobre 1960 et l’anniversaire de la mort de Frantz Fanon » qui, en revanche, mobilisèrent des dizaines de militants. Mais un sujet a été vécu comme une déclaration de guerre par les intellectuels martiniquais, en particulier des historiens : l’attribution par le gouvernement du label touristique dite « demeure illustre » à la demeure où Joséphine de Beauharnais naquit et vécut jusqu’à l’âge de seize ans ». « …Pour ces intellectuels, il y a une odeur de régalien et de négationnisme dans cette affaire : insupportable ! », écrivais-je. « Un débat fut promptement ouvert à la manière des débats martiniquais ; la conclusion étant connue d’avance, il s’agissait pour chacun de trouver le bon argument pour dire non à ce projet. »
Mi patakaka ! 29 ans après que l’on ait guillotiné Joséphine, l’Impératrice des Français sur la Savane, voilà qu’on lapide Schœlcher, l’abolitionniste des Français.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
En cette année 2020, le 22 mai, date reconnue de célébration de l’émancipation des esclaves à la Martinique, a été marqué par le renversement sonore de deux statues de l’abolitionniste français Victor Schœlcher. Cette action, revendiquée haut et fort par de jeunes du péyi, a frappé les esprits, faisant prendre conscience aux Martiniquais de tous bords de la gravité de la situation.
Cette pièce prophétique encore aujourd’hui nous interpelle par sa clairvoyance, sa force et sa théâtralité.
An tan tala, an kalté bidim papa-maladi té ka fè siwawa kay lé krab ek té ka fann tjou-yo red mawto. Lé krabiolojis té dékouvè apré, ki sé an viris, yo kriyé Divok 91 ki té lakoz tousa.
La mulâtresse Renée Lacascade et son mari André Pérye campent un portrait désabusé de la société guadeloupéenne des années 1920. Les principales catégories accueillent sous haute tension un nouveau gouverneur, intelligent et fin, dont l’épouse d’origine guadeloupéenne s’est affranchie par son éducation supérieure en France de certains des présupposés de sa classe. Les loyautés politique et familiale déchirent les personnages. Un maire noir réclamant le suffrage universel excite des esprits surchauffés. La confrontation tourne au drame. Chemin faisant, on apprend beaucoup sur la mentalité des Antillais de l’époque et l’on est à même de mesurer son évolution depuis.
Les réactions extrêmement critiques qui ont déferlé suite au déboulonnement des statues de Victor Schœlcher sont symptomatiques de deux maux qui gangrènent la société martiniquaise : d’une part, son inertie face à un héritage colonial encore vivace ; d’autre part, le fossé grandissant entre une société vieillissante et embourgeoisée et sa jeunesse réclamant le changement social.
Les recommandations de la Direction générale de la création artistique pour la réouverture des salles de spectacles ne font pas l’unanimité des responsables de lieux et des producteurs. « Certains hésitent à décaler une troisième fois des tournées déplacées cet automne à début 2021, si les conditions économiques ne sont pas tenables », confie Éric Boistard, directeur de Stereolux, scène de musiques actuelles à Nantes. Les jauges de ses salles passeraient de 1 200 et 400 places à 400 et 100… Pour Thierry Langlois, président d’Uni-T (Thérapie Taxi, Izïa…) : « Si notre horizon est de diviser les jauges des salles, je n’y crois pas. Si l’on redémarre, c’est à pleine capacité. Comment amortir un Zénith aux trois quarts vide ? Je n’appelle pas cela un concert ! » Le directeur général de l’Olympia, Laurent de Cerner, doute aussi : « Rouvrir uniquement dans des conditions normales ou bien redémarrer en mode « dégradé » en ayant conscience que cela aurait de lourdes conséquences sur l’économie de l’ensemble de la filière ? Nous n’avons aucune visibilité quant à la date de reprise et à ses conditions.
Nous prenons acte de l’ensemble des évènements survenus dans le cadre de la commémoration du 22 Mé 1848, en ce mois de mai 2020.
— Par Danielle Laport, Docteure HDR – Sociologue —
Maintenir et prolonger le dispositif d’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2021 ; accorder l’exonération des charges sociales patronales du 1er mars 2020 au 31 décembre 2021 ; bénéficier d’une exonération de la contribution économique territoriale pour 2020 et 2021 ; compenser l’absence de taxe fiscale sur les spectacles ; répondre à la problématique des loyers des salles ; renforcer et élargir le crédit d’impôt spectacle vivant ; élargir les aides « petites salles » Fonpeps pour soutenir l’emploi ; accompagner et soutenir la mise en place des mesures liés au nouveau cadre sanitaire, et leurs surcoûts ; adapter les conditions du prêt garanti par l’État aux contraintes économiques ; assurer le refinancement des fonds de soutien du Centre national de la musique et du Fonds de soutien au théâtre privé.
Le symbole est fort : à Mulhouse, épicentre de l’épidémie, le Centre chorégraphique national Ballet du Rhin a repris le chemin du studio. Mais le chorégraphe et directeur le souligne, si reprendre les cours était une nécessité, cela ne règle pas grand-chose : « Il y a trois cours par jour, pour des effectifs de huit à neuf danseurs », selon un protocole précis et prudent : « 45 mn de barre, un peu de milieu, mais on s’arrête aux petits sauts. » Pas question de mettre la résistance cardiaque des danseurs à l’épreuve alors qu’elle n’a pas été maintenue à son niveau et surtout à cause du masque. Le porter oblige le danseur à respirer son propre CO2 et limite la ventilation. « Un danseur pour vivre à besoin de son entraînement quotidien », justifie Bruno Bouché. Mais, pour le moment, la reprise complète reste floue. Même les compagnies qui n’ont pas complètement fermé font face à l’incertitude. À Stockholm, Nicolas Le Riche relate : « Les danseurs restent en forme : nous avons établi un programme qui couvre la journée avec différents cours.