— Par Géraldine Hallot —
Nouvelle journée à haut risque au Venezuela, jeudi 3 août. L’Assemblée constituante, élue dimanche 30 août, entame ses travaux au siège du Parlement à Caracas, la capitale. L’opposition dénonce un « super pouvoir illégitime » et appelle une nouvelle fois à manifester.
En France, où de nombreux Vénézuéliens se sont expatriés après les troubles de 2014, la communauté vénézuélienne suit les évènements avec inquiétude et fatalisme.
« C’est un cauchemar parce que c’est la jeunesse qui meurt »
« Le problème, c’est qu’il manque de tout. Il manque des médicaments, de la nourriture et la criminalité est partout. » Marie-Helena Quintero parle de son pays comme d’une terre à la dérive, au bord de l’abîme. Cela fait trois ans que cette Vénézuélienne s’est exilée à Toulouse et qu’elle suit quotidiennement les actualités en provenance du Venezuela.
Aujourd’hui, elle se demande comment rester optimiste. « C’est un cauchemar parce que c’est la jeunesse qui meurt surtout. C’est très, très triste », dit-elle en fondant en larmes.
« C’est une dictature déguisée en démocratie »
Anibal Torrealba, lui, vit à Paris.