— Par Alexandra Bourcier. —
La société de biotechnologie Oxitec va construire une immense installation au Royaume-Uni. Son but : produire chaque semaine un milliard de moustiques « sans danger » pour lutter contre le moustique Aedes aegypi, vecteur principal du virus Zika, du chikungunya, de la dengue et de la fièvre jaune.
Chaque année, dans le monde, environ un million de personnes décèdent, après avoir été piquées par un moustique. Les moustiques Anophèle, vecteurs du paludisme, sont les plus redoutés. Mais les moustiques appartenant au genre Aedes ne sont pas en reste : ils sont le principal vecteur de la fièvre jaune, de la dengue, du virus Zika et du chikungunya…
Seules les femelles piquent. On estime les Aedes responsables de 52 000 morts chaque année. Si le moustique tigre (Aedes albopictus) est devenu célèbre en raison de l’épidémie de chikungunya, l’espèce Aedes aegypi est particulièrement étudiée par les scientifiques. Car les chiffres pourraient devenir exponentiels, tant cette espèce est invasive : ses œufs peuvent éclore en 24 heures et les individus atteignent la taille adulte en 7 à 12 jours.

Cancer naissant comme une rumeur maligne
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Fondé il y a quinze ans par Yamoussa Camara en Guinée, le Cirque mandingue a remporté de nombreux prix internationaux. Malgré ce succès, la troupe, composée d’orphelins, travaille dans des conditions précaires. Acrobates, contorsionnistes et jongleurs s’entraînent sur les plages de Conakry, faute de disposer d’une structure adaptée.
— Par Florent Grabin, pour l’association PUMA —
Au nouveau Méliès flambant neuf, se succèdent programmation classique, travail avec les publics (sensibilisation, formation) et, en fleuron, divers festivals dont Renc’ Art qui cumule 12 films en avant –première et des invités prestigieux tels Tonie Marshall, Raoul Peck, Laurent Cantet….Une bonne idée : présenter parfois en « vedette américaine » un court métrage, un documentaire.
De Fellipe Barbosa
(Prix du Jury Cannes 2017 )
De Agnès Varda, JR
Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités politiques, de la société civile et du spectacle, parmi lesquelles Josiane Balasko, Pierre Joxe ou Eva Joly appelle à la création d’un média alternatif éloigné du modèle économique et idéologique dominant.
Au terme de son mandat de quatre ans à la tête de l’Orchestre National de Jazz Olivier Benoît aura rempli sa mission de façon éclatante. Après Paris, Rome et Berlin il s’est attaché à nous faire entendre la forme d’une autre capitale européenne : Oslo. Pour cela il fallait un « passeur ». Ce sera Hans Petter Blad, écrivain, poète, dramaturge, scénariste, amateur de jazz dont les œuvres balancent entre jour et nuit, blanc et noir, rage et mélancolie. À la dizaine d’instrumentistes qui l’accompagnent Olivier Benoît a ajouté la voix de la chanteuse Maria Laura Baccarini qui elle aussi balance entre cris et murmures. Ces jeux de contrastes et d’oppositions se retrouvent dans la composition musicale de l’opus. Tensions, ruptures rythmiques, assauts impatients et profondes respirations foisonnent dans l’écriture savante d’un jazz urbain qui emprunte aussi bien au rock progressif qu’à la musique répétitive contemporaine. Parfois des moments de sidération emportent la salle comme celui qui figure un affrontement entre instruments acoustiques et instruments électriques. Des morceaux en mille feuilles dans lesquels chaque soliste en dialogue et en confrontation avec la masse sonore de l’orchestre fait entendre sa particularité tout en concourant à l’œuvre commune.
Dans le cadre des négociations de paix (2012–2016) entre le gouvernement du Président Juan Manuel Santos et les FARC-EP, une sous-commission « Genre » s’est imposée au sein de la Délégation gouvernementale présente à La Havane, en septembre 2014. Cela a pu se faire grâce aux mobilisations des organisations de femmes colombiennes et à la prise en compte de l’approche genre comme élément clé de la réussite de la mise en place des accords et du processus de construction d’une paix juste, équitable et durable.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
De Nathalie Sarraute
Du 5 au 27 octobre la Villa Chanteclerc devient la Villa Woz, un cocon destiné à accueillir les femmes en soins pour un cancer mais aussi les familles, les professionnels de la santé et le grand public. Un événement inédit pendant tout octobre rose.
Je mènerai au lit du vent l’hydre vivace de ma force,
Certaines communes de la Guadeloupe et de la Martinique et l’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin font l’objet d’une constatation d’état de catastrophe naturelle à la suite d’inondations par chocs mécaniques liés à l’action des vagues, de coulées de boue et/ou de vents cycloniques survenus du 18 au 19 septembre 2017. Un arrêté a été publié en ce sens au Journal officiel du 24 septembre 2017.
Dans un contexte national de politique d’austérité qui voit le budget de l’enseignement supérieur amputé alors même que des étudiants ne trouvent pas d’affectation, dans un contexte national de politique hostile à la fonction publique (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, suppression de poste), l’actualité de l’enseignement supérieur aux Antilles connaît deux points saillants :
Bien moins touchées que Saint-Martin par les récents ouragans, les îles de Guadeloupe et Martinique craignent un « amalgame » et veulent rassurer les touristes dont les réservations sont en repli dans toute la zone caraïbe. « Juste après Irma, on a eu un arrêt immédiat des réservations, et ça ne reprend pas. C’est totalement irrationnel, car il y a eu peu de dégâts en Guadeloupe », déplore à l’AFP Yves Brossard, gérant de deux résidences de tourisme dans l’archipel.
La Martinique s’est mobilisée pour exiger le rétablissement des contrats aidés. Cette revendication pourrait sembler grotesque au regard du caractère singulier de ces contrats : précarité et salaire peu attractif. Si la précarité est avérée, contrat allant de 6 mois à 24 mois et dans certains cas jusqu’à 60 mois, la réalité du salaire l’est moins puisque rien n’interdit qu’un contrat aidé soit à temps plein et rémunéré au niveau du SMIC, comme la grande majorité des contrats de droit commun. Actuellement la quasi-totalité des contrats aidés sont à temps partiel et conduit de ce fait à un salaire proportionnel au temps de travail réel. Ce n’est pas une exception puisque le temps partiel est également utilisé dans certains secteurs d’activité (le commerce par exemple) dans le cadre de contrat de droit commun. Aussi, le montant du salaire pour les contrats aidés ne peut-il aucunement être un argument en soi pour rejeter cette forme de contrat. La question des salaires est plus globale.