Du 3 novembre au 30 novembre 2017
Le Vin, l’Art et Vous, Rond-Point Canal Cocotte, 97224 Ducos. 0596420007 et 0696407211
Après ses dernières expositions martiniquaises Arhumatiser, Moments Madras et A la Croisée, l’artiste franco-venezuélien, Iskias Pannier-Fraino, revient avec Delirium. Cette fois-ci ses peintures et dessins nous entraînent dans un délire où l’enchantement s’accompagne d’une vision lucide.
Sous l’apparente beauté tropicale de carte postale, le regard tendre ou amusé de l’artiste se fait plus tragique. Dans une figuration post-pop, il peint plus que nous ne pouvons voir, pour révéler les incohérences et les dommages annoncés et insuffler un regard critique sur les problèmes socio-culturels, économiques et écologiques. Son dessin minutieux, et ses couleurs plus vraies que réelles, ses thèmes à double sens, créent visuellement le délire.
L’esthétique poétique d’Iskias tient dans ce paradoxe imagé de l’ordre conventionnel et de son dérèglement qui dévoile les dessous de la vision ordinaire. Il s’affirme artiste engagé pour nous ouvrir les yeux, et nous faire réagir.


Des rassemblements sont organisés ce dimanche dans plusieurs grandes villes françaises, pour que la condamnation du harcèlement aille au-delà des réseaux sociaux.
La polémique resurgit régulièrement. Une statue qu’on déboulonne, une enseigne qu’on retire, un nom de rue qu’on interroge… Et de part et d’autre de l’Atlantique, la question de la mémoire de l’esclavage et du commerce triangulaire toujours vive et encombrante. À Bordeaux, qui a bâti sa richesse sur le négoce avec les Antilles, cette histoire a encore bien du mal à s’afficher dans l’espace public. Et les liens entre la municipalité et les fortunes locales n’arrangent rien.
En avant-première des XXI èmes Journées Antilles-Guyane d’Addictologie
Depuis la parution des Versets sataniques de Salman Rushdie en 1988, nous nous sommes habitués aux accusations islamiques de blasphème contre des productions artistiques, ainsi qu’aux redoutables mobilisations qui les accompagnent. Or elles ont été préparées, dans l’Europe et les États-Unis des années 1960 à 1988, par celles de dévots du christianisme (dont parfois leurs Eglises) contre des films dont ils voulaient empêcher la sortie. Ils en ont successivement visé quatre, qui font aujourd’hui partie du répertoire international : Suzanne Simonin, La Religieuse de Diderot (Jacques Rivette, 1966) et Je vous salue, Marie (Jean-Luc Godard, 1985) ; Monty Python : La vie de Brian (1979) ; et La Dernière tentation du Christ (Martin Scorsese, 1988).
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Faut-il, comme le propose Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’égalité, une loi spécifique sur le harcèlement dans la rue, différente des textes qui existent déjà ? Faut-il le distinguer des agressions sexuelles au travail ou au domicile ? Ou le gouvernement, ainsi, ne se défausse-t-il pas dans le débat ouvert par les témoignages de milliers de femmes ? Quitte, une nouvelle fois, à montrer du doigt « les quartiers difficiles »…
Déclaratipon de l’Académie Française sur l’écriture dite « inclusive » adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Soutien des membres du Conseil d’administration de Tropiques-Atrium au directeur Hassane Kassi Kouyaté et aux personnels face aux agissements de certains individus.
Aimé Césaire (26 juin 1913-17 avril 2008) nous laisse en héritage une parcelle d’humanité. Ce porteur de clarté a transformé le destin des peuples noirs en conscience et érigé en conquête ce qui avait été subi, en l’occurrence, l’esclavage et la colonisation…Poète et homme politique, « sa bouche fut la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche et sa voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir ». Sa parole n’a jamais été autant d’actualité. Elle s’adresse derechef à des milliers d’hommes et de femmes à qui, on a inculqué et on continue d’inculquer savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le « larbinisme »…
Le référendum catalan est évidemment illégal mais la victoire du OUI pourrait avoir transformé l’illégalité en légitimité. D’ailleurs, y a-t-il d’indépendance légale ? Lorsqu’elle n’est pas obtenue par la violence elle fait souvent l’objet de bricolage juridique susceptible de la légitimer. La légitimation n’est-elle pas finalement le maître-mot en la matière ?
Avril 1992 : Los Angeles s’enflamme à l’annonce de l’acquittement des policiers blancs ayant passé à tabac le jeune Noir Rodney King. Un an plus tard, la photographe néerlandaise Dana Lixenberg se rend dans le quartier d’Imperial Courts, en plein South Central – épicentre des émeutes. Elle y noue des liens de confiance avec les habitants, qu’elle ne cessera de photographier, vingt-deux ans durant. Ses portraits, s’ils parlent de pauvreté, parfois de vie brisée, reflètent avant tout la puissante dignité de la communauté et la solidarité qui y règne. De cet -engagement, elle a tiré un livre et une installation vidéo. Son -travail est exposé à Rouen jusqu’au 27 janvier 2018, et à Paris Photo à du 9 au 12 novembre 2017.
Le 26 octobre 2017 – Alors que les accords de paix doivent instaurer un climat de sécurité et d’inclusion des populations défavorisées, les violences sexuelles, la discrimination, la précarité économique, l’absence d’accès aux soins et à l’éducation continuent d’être des réalités pour les femmes, les jeunes et les enfants de Buenaventura. Pour faire connaitre cette situation à la communauté internationale, Terre des Hommes France, Terre des Hommes Suisse et leur partenaire colombien Taller Abierto publient un rapport intitulé « Colombie, un long chemin vers la paix – Pour le respect des droits des femmes, des jeunes et des enfants à Buenaventura ». L’objectif est de sensibiliser l’opinion publique et d’obtenir le soutien des institutions européennes et de la communauté internationale, pour faire pression sur leur gouvernement afin qu’il leur assure un quotidien libre de violence et mette en œuvre des solutions concrètes pour leur assurer une vie digne.
Les députés de La France insoumise saluent le courage des femmes qui dénoncent le harcèlement sexuel. Ils estiment que le » budget d’austérité » ne permet pas de combattre ce fléau
En décernant le prix Sakharov à « l’opposition au Venezuela », le Parlement européen a choisi d’utiliser les droits de l’homme comme une arme politique au service d’un camp. Les Verts parlent de « jour noir » au Parlement européen.
Le Parlement européen distingue l’action de l’Assemblée nationale du Venezuela, privée de son pouvoir législatif, et les opposants emprisonnés.
On les voit apparaître en silence, surgissant de nulle part: une douzaine de silhouettes mi-nues, en long pagne rouge vermillon, qui se mettent en travers de la route de terre. Ce sont les Waiapi, une tribu de la forêt amazonienne qui craint désormais une invasion des compagnies minières internationales.
Depuis 2015, le nombre de demandeurs d’asile a explosé, la plupart venus d’Haïti
Comment faire neuf quand on est vieux, si ce n’est qu’en retrouvant, par le passé, le sang brûlant du garçonnet de sept ans ? Il s’agit donc de regarder en son passé, dans les carêmes ensoleillés de l’enfance, entre Bellevue et Bois-Lézard. A Soline, précisément, où gisent tous les trésors des jours de bonheur, dans les sources secrètes, au fond de soi-même !
À l’occasion de la reprise de JazZ à la PoiNTe, les artistes Martiniquais se mobilisent pour vous offrir un concert gratuit en soutien à la Dominique. Au cours de ce concert nous collecterons massivement vos dons à la Dominique !
« Une « droite de gauche ». Je viens d’entendre cette expression de la bouche d’un politologue, elle désignait le parti d’Emmanuel Macron, La République en marche (LREM). La droite martiniquaise n’est-elle pas plus proche de Macron que de Wauquiez ? Les dirigeants martiniquais de LR devraient y réfléchir. C’est en tout cas cette droite de gauche qui a mis en place la départementalisation sociale pendant les 20 années (sur les 70) où elle a été au pouvoir. C’est cette droite de gauche qui fait de La Rivière-Salée l’une des villes martiniquaises les mieux dotées en équipements sociaux de qualité et sans déficit. Je me répète : le principal allié de cette droite fut le Parti communiste martiniquais, par l’entremise de son syndicat, la CGTM. Tandis que le premier prônait l’autonomie le samedi soir sur les tréteaux, le second militait dans les rues le jeudi pour l’extension des droits sociaux.
La libération de la parole des femmes qui s’opère actuellement sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexuelles est concomitante avec le renouveau d’un mouvement qui apparaît plus fort que jamais.
La mutation de la politique que vit actuellement le peuple martiniquais comporte une triple crise, dont les conséquences pèsent lourd sur les institutions régionales, et sur les doctrines des partis en cause : crise la moralité, crise des idées, crise de la démocratie, étroitement imbriquées, agent et effet l’une de l’autre.
Nous avons amené 547 produits divers : des produits d’entretien ménagers, corporels, hygiéniques, alimentaires, de maison, vêtements…
Nous avons récolté 650 euros.
Modeste collecte, mais cela a permis à l’association féministe Culture égalité, de partir pour la Dominique samedi 21 octobre 17 à 7h par l’Express des Îles qui nous a pris 4 cartons gratis. Nos valises et sacs perso pour 75 Kg.
Un 1er choc déja dans le bateau en voyant cette verte île (qui retrouve quelques feuilles) avec des arbres « déprélés ».
Nous sommes accueillies par 3 femmes de l’association dont Vania David la présidente. L’émotion est trop forte, trop contente de la serrer dans nos bras après avoir enfin pu les avoir au tél et là les embrasser.
Le choc continue dès le 1er pas posé. Roseau dans un état qu’aucune de nous ne pouvait s’imaginer. Du mal à retenir notre émotion quand nous allons au siège de la DNCW. Nous l’avions vu 2 ans plus tôt. Modeste mais accueillant, un peu comme le nôtre à Culture égalité.