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Louisa Marajo |
Elle n’a que 18 ans mais elle sait ce quelle veut. Louisa Marajo vient tout juste de passer son bac avec la mention « Bien ». Férue d’arts plastiques, elle part pour Saint-Etienne se perfectionner dans cette voie. Mais Louisa est aussi une grande athlète qui a remporté des médailles.
Il existe une école régionale d’arts plastiques à la Martinique. Alors pourquoi partir ?
La première raison tient à mon besoin d’évasion, j’ai envie de rompre le cordon ombilical et me retrouver face à moi-même. Je veux avancer en eau profonde. Par ailleurs je crois beaucoup à l’adage qui dit que « Les voyages forment la jeunesse”. Ce sera pour moi l’occasion de voir d’autres horizons et de rencontrer d’autres types de personnes. Je veux vivre une expérience de solitude pour affronter la vie, le froid, bref d’autres réalités.
Et pourquoi avoir choisi Saint-Etienne plutôt qu’une autre grande ville de France ?
Au mois de mai, je suis partie pour passer plusieurs concours d’entrée aux écoles d’arts. J’ai réussi à trois d’entre elles sous réserve, bien entendu, de l’obtention du bac.




Le 14 décembre 1921, l’Académie Goncourt a couronné un jeune écrivain de 34 ans, René Maran, pour son roman Batouala. Au cinquième tour de scrutin ne restaient plus en lice que L’Épithalame de Jacques Chardonne et Batouala. Avec cinq voix contre cinq les deux romans étaient à égalité. Le second l’a emporté grâce à la voix prépondérante du président Gustave Geoffroy. Les autres candidats de cette année-là n’ont guère marqué l’histoire littéraire, à l’exception de Pierre Mac-Orlan qui concourrait avec La Cavalière d’Elsa. Comme le nom l’indique, Batouala est un roman africain. Par contre le nom de l’auteur ne révèle pas qu’il s’agit d’un noir, « le premier Goncourt noir ».














Psychothérapeute et docteur en psychanalyse, Odile Lesourne vient de publier 