— Par Roland Sabra —
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Carlo Boso en personne est venu nous faire la leçon, nous rappeler les origines de la Commedia dell Arte. Avec l’accent italien en prime. Nous avons écouté. Nous avons retenu. Apparue au XVI ème, siècle son origine est sans doute plus lointaine. Dés l’époque romaine il existe une tradition populaire de pantomimes qui ne prendra forme que beaucoup plus tard après moult pérégrinations. Le nom lui-même est sujet à variation : Appelé aussi commedia all’improviso (à l’impromptu), commedia a soggetto (à canevas) ou commedia popolare (populaire), ce genre a reçu ces noms divers par opposition au théâtre littéraire (commedia sostenuta ), apparu en Italie dès les premières années du XVIe siècle. Sa caractéristique essentielle et qui lui donnera le nom sous lequel il nous est parvenu est une fixation, une formalisation des codes scéniques que l’on retrouve presque intacts de nos jours. Les personnages sont eux aussi très normés, deux vieillards, deux jeunes hommes amoureux, deux jeunes femmes amoureuses, deux valets, deux servantes auxquels viennent s’ajouter à l’occasion des acrobates, des danseurs des chanteurs etc.






Alain Foix, guadeloupéen, est écrivain, docteur en philosophie, directeur artistique, documentariste et consultant. Journaliste et critique de spectacles, il est également auteur d’un grand nombre d’articles et de courts essais, notamment sur l’art et le spectacle, directeur artistique et d’établissements artistiques et culturels il a notamment dirigé la scène nationale de la Guadeloupe de 1988 à 1991. Il s’est vu décerné le Premier prix Beaumarchais/ Etc_Caraïbe d’écriture théâtrale de la Caraïbe pour Vénus et Adam (2005) et Prix de la meilleure émission créole au Festival Vues d’Afrique de Montréal (1989) etc. Fort-de-France a eu la chance d’être le lieu l’an dernier d’une création mondiale d’Antoine Bourseiller : la mise en scène de Pas de prison pour le vent une pièce écrite par Alain Foix. Il publie aujourd’hui aux Editions Galaade, Vénus et Adam.





Parce que d’habitude, … disons en règle générale, l’auteur chouchoute son lecteur, le protège…










