— Par Dominique Berthet —
Taxico.. Assemblage de photographies, de gravures taille-douce et de monotype retouchés. 160 X 135 cm, 2012
« SENTIER TOUT DOIT DISPARAITRE! »
Mise en scène d’images inactuelles et d’objets intempestifs
du 14 au 29 septembre 2012 à l’Atrium, salle André Arsenec Fort-de-France
Sentier expose jusqu’au 29 septembre 2012 à Fort-de-France, dans la galerie André Arsenec de l’Atrium. Les modalités d’accrochage de cette exposition sont différentes des précédentes qui relevaient, elles, de l’installation. Cette fois les œuvres sont accrochées ou plus généralement épinglées au mur ou encore placées au sol pour les sculptures. Sentier à fait cette fois le choix d’organiser et de présenter les œuvres par panneaux et par catégories. Cette exposition rassemble, à l’exception de l’installation, les différentes pratiques que développe cet artiste : photographies, photomontages, gravures, monotypes, peintures à l’huile sur toile et sur papier, assemblages, sculptures, incrustations sous résine, réunis dans un espace permettant de mettre en valeur chacune de ces réalisations.




Un petit groupe d’artistes martiniquais aussi prompts à la manifestation qu’à la création tentent depuis une quinzaine de jours de s’opposer au renouvellement de la direction actuelle du CMAC et demandent plus ou moins confusément l’abandon du label « Scène nationale » pour l’établissement. Ils étendent aujourd’hui leurs revendications à la politique du SERMAC et à celle du Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France. Avec quels arguments ? Et bien tout simplement, en ce qui concerne le CMAC, parce que les exigences (de qualité?) d’un tel label sont beaucoup trop hautes pour les productions martiniquaises ! Du moins pour celles de ces artistes là ! Pour les deux autres structures c’est le manque de place et de financements accordés à leurs prestations qui est en cause.
Madame, Monsieur,


Début 2012, publication du dernier ouvrage de Gérard Lockel, véritable livre testament et guide de lecture pour comprendre l’univers du gwoka et déchiffrer les clés et les paradoxes du gwoka moderne. Génie autodidacte non reconnu au plan local mais dont l’œuvre autorise à le classer dans le gotha mondial des musiciens qui ont apporté quelque chose de nouveau à la musique, Gérard Lockel est un trésor humain vivant, poursuivant encore aujourd’hui ses offrandes de contribution à la constitution de la musique guadeloupéenne.


— par Scarlett JESUS. —





