Intervention du Député Alfred MARIE-JEANNE lors de la réunion au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’UAG le 21 novembre 2013
Les casseurs qui ont agi, au grand jour ou dans l’ombre, sont-ils les plus qualifiés pour recoller les divers morceaux épars du vase brisé qu’est devenue l’Université Antilles-Guyane ?
Madame la Ministre,
Dans votre lettre du 15 novembre 2013, vous rappelez de façon péremptoire votre décision de « renforcer l’autonomie du Pôle universitaire de Guyane d’une part, et engager les étapes conduisant à une université de plein exercice ».
Et vous ajoutez immédiatement après que « l’évolution du pôle martiniquais et du pôle guadeloupéen de l’Université est entièrement ouverte ».
Ouverte sur quoi ? je me le demande. En tout cas assurément ouverte sur le partage des lambeaux restants sur lequel on s’entre-déchire déjà.
Preuve supplémentaire, c’est la Présidente de la Région Guadeloupe qui, dans la foulée, se prononce également pour une « Université de plein exercice ».

Le magazine « Elle » a élu la garde des Sceaux femme de l’année. Une pétition de soutien lancée par une vingtaine de personnalités, a recueilli 100.000 signatures.
— Photo de JB Barret —“Norville Guirouard-Aizée, artiste en mythologies, rare, discret, nous présente un condensé de ses réflexions sur le Monde, puisé dans l’espace de méditation de son jardin. Bien qu’il soit furtif, voire clandestin, son regard et sa vision de la société revêtent un aspect fortement actuel et critique. Avec Norville Guirouard-Aizée, nous ne sommes pas dans l’espace de la peinture, de la toile, mais dans la matérialité, dans la formalisation de l’expression par le biais d’objets. À travers des objets, des artefacts créés par lui-même, symbolisant l’exécution de formes ou sortes de drames rituels contemporains, ou étayant et affermissant des conduites contra-phobiques, il nous donne à voir l’état du monde.
Dans le cadre du
LASOTJÈBÉBÉ BLUES
Ce lundi soir 18 novembre, Alain Plénel est mort d’un arrête cardiaque à l’âge de 91 ans, en Suisse où il habitait après avoir dîné le soir avec son fils. Il avait tenu dans son testament que la nouvelle de sa mort ne soit diffusée qu’après sa crémation qui a eu lieu ce jour jeudi 21 novembre.
—Par Philippe Pilotin —
Avec l’adaptation de « La bonne âme de Se-Tchouan » de Bertolt Brecht par Jean Bellorini, on a tout pour être heureux.
Sont également présents des professionnels du livre: Monique Lafontant, librairie La Pléiade, Anaïse Chavenet, Communication Plus Distribution, Charles Tardieu, éditions Zémès. L’ancienne première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, figure emblématique du changement en Haïti et présidente de la Fondation Connaissance & Liberté (FOKAL), fait aussi partie de la délégation.
Les racistes ne s’y sont pas trompés : Christiane Taubira est de fait un symbole. Le propre des symboles est de capter les projections négatives, individuelles ou collectives, qui émergent des crises. Ce qui est injurié à travers elle ce sont les frustrations, douleurs, souffrances et impossibles, que la situation économique, sociale et sociétale, suscite en France. Cette réception est d’autant plus forte que ce symbole identifié par ces esprits malades se trouve au cœur de l’allégorie républicaine : la Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, garante des libertés, de la fraternité et de l’égalité pour tous, se trouve porteuse d’une différence visible. Dans une communauté traditionnelle, mono ethnique, mono religieuse, mono historique, le symbole concentre, rassure, exclue la différence. Ici, cet inattendu symbole proclame une constellation de différences : femme, noire, venue d’une périphérie, esprit rebelle, identité créole, mentalité progressiste, ouverte aux transformations du monde… Le symbole soudain bouscule, proclame une impérieuse diversité : les racistes n’en peuvent plus.
— Par Bruno Corty —
Appartenir à la caste des « Fils de… » peut se révéler un cadeau empoisonné, un privilège et une malédiction. Comment perpétuer l’héritage d’un paternel héroïque, tout en affirmant sa propre identité, sans sombrer dans le mimétisme? Femi Anikulapo Kuti le sait trop bien. Il est le fils d’une légende: Fela, le génial inventeur de l’afro-beat nigérian, cette musique de transe née au début des années 70 de la fusion entre musiques africaines (high-life, tradition yoruba) et musiques afro-américaines (jazz, funk)… Un personnage charismatique, parfois controversé, mais unanimement salué comme le champion du petit peuple et la bête noire des militaires qui se sont succédé à la tête du Nigéria depuis l’indépendance du pays, jusqu’en 1999. A sa façon, Femi a su affirmer sa marque sous l’ombre tutélaire de son illustre paternel, explorant des pistes plus personnelles pour s’affranchir de l’orthodoxie afro-beat, sans jamais trahir son essence. Interview à l’occasion de la sortie de son nouvel album ; No Place for my dream.
Je suis abasourdi par les décisions catastrophiques du gouvernement, prises de manière cavalière :
Allen Iverson, joueur le plus spectaculaire de la NBA il y a une dizaine d’années, a pris sa retraite dans l’anonymat. Le sport spectacle n’a pas aidé cet individu fragile à sortir de sa condition précaire
L’actualité martiniquaise et régionale de ces derniers jours a été abondante en faits de violences envers les femmes : Viol par des ex-compagnons, viol avec objet sur une fillette, séquestrations et violences sur une jeune femme,… jusqu’au meurtre d’une femme guadeloupéenne par son ex-compagnon en France (du fait de la condamnation du meurtrier).
La ministre de la justice, Christiane Taubira, a été victime d’insultes racistes à répétitions. Ces attaques n’ont pas suscité, dans un premier temps, d’émotion particulière dans la classe politique. Assiste-t-on à une libération et une banalisation de la parole discriminatoire ? L’écrivain Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992, s’inquiète de cette prégnance du discours d’extrême-droite. Mais le Martiniquais voit également dans cette outrance verbale, cet accès réactionnaire une raison d’espérer.
Le racisme est le propre de l’homme. C’est ainsi, il vaut mieux le savoir et faire en sorte qu’il ne progresse pas et qu’il soit combattu par la loi. Mais cela ne suffit pas. Il faut éduquer, démonter ses mécanismes, démontrer l’absurdité de ses bases et rester vigilant.
A quelques jours du 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, il me parait opportun de rappeler les valeurs qui ont poussé la France à ratifier la convention internationale des droits de l’enfant moins d’un an après son adoption par l’ONU en 1989.
L’écologie est un mouvement d’idées qui, comme l’indique l’étymologie du mot (grec oïkos : maison), considère que la Terre est notre maison, que nous devons en prendre soin, gérer au mieux ses ressources et son espace – non extensibles. Cela est encore plus vrai, bien entendu, d’une petite île comme la nôtre.
Ce colloque international qui se tient à Fort-de-France du 13 au 15 novembre 2013, à l’instigation de l’Association mélanges Caraïbes, a pour objet une approche comparatiste de la notion de révolte chez Albert Camus et Aimé Césaire, ces deux grandes figures des lettres françaises du XXe siècle.