San Francisco – Le conseil de surveillance de Facebook a jugé légitime la décision du géant des réseaux sociaux de suspendre l’ancien président Donald Trump pour avoir « créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible » pendant l’invasion du Congrès le 6 janvier.
Le géant des réseaux sociaux a eu raison d’interdire à l’ancien président américain Donald Trump de poster des messages sur Facebook et Instagram, mais il doit examiner à nouveau le cas dans les six mois, a annoncé mercredi le conseil de surveillance du groupe californien.
Selon cette sorte de « cour suprême » de l’entreprise, l’ancien locataire de la Maison Blanche a bien « créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible » avec ses commentaires le 6 janvier, jour de l’invasion du Congrès par des militants pro-Trump.
Mais « l’entreprise ne peut pas créer de toutes pièces des règlements dont les utilisateurs n’ont jamais entendu parler », détaille à l’AFP Julie Owono, membre du conseil et directrice de l’ONG Internet sans frontière.
Facebook doit donc prendre une décision plus appropriée d’ici début novembre, qu’il s’agisse d’interdire définitivement M.