L’architecte Nicolas Vernoux-Thélot et son frère biologiste Teva Vernoux recyclent la sargasse, fléau des plages normandes et antillaises, en un biomatériau de construction à l’impact carbone positif.
L’agence In Situ Architecture, à Paris, a des airs de serre de jardin. “Regardez bien ces feuilles, invite l’architecte Nicolas Vernoux-Thélot, fondateur de l’agence, penché sur un crassula. Peut-être verrez-vous leurs cellules : un réseau de polygones, motif récurrent dans la nature”.
Également botaniste, Nicolas Vernoux-Thélot a fondé en 2007 le Lab In Situ avec son frère. Teva Vernoux est lui directeur de recherche CNRS en biologie végétale à l’ENS Lyon. De leurs connaissances de l’architecture des plantes et des bâtiments sont nés des projets étonnants.
En 2018, un pavillon de bois, aux mailles polygonales – inspiré des feuilles des plantes vertes – assurant à la structure résistance et légèreté. Ou dix ans plus tôt la « maison spirale » à Malakoff (Hauts-de-Seine) imitant la phyllotaxie pour capter le soleil le long de sa course. Ou encore un projet en cours de « deuxième peau » pour un bâtiment du 15e arrondissement de Paris, aux stores semblables à des feuilles de charme.

Plus de cinq cents professionnelles et professionnels de la protection de l’enfance, avocats, médecins, artistes et activistes féministes, parmi lesquels Caroline De Haas, Isabelle Carré, Danièle Obono ou Alexandra Lamy, regrettent, dans une tribune au « Monde », le report du projet de loi sur la protection de l’enfance, qui devait être examiné au Sénat le 20 octobre.
Le premier vaccin antipaludique devrait pouvoir être déployé a estimé ce mercredi l’OMS. Déjà testé dans trois pays depuis 2019, le «RTS, S» «réduit considérablement le paludisme sous sa forme grave de 30%».
Les migrantes originaires d’Afrique de l’Ouest sont de plus en plus nombreuses à tenter de rallier les Canaries, archipel espagnol situé au large du Maroc. Un voyage au cours duquel certaines d’entre elles se retrouvent à la merci des passeurs et exploiteurs en tout genre.
Les Martiniquais n’en peuvent plus des contraintes qui leur sont imposées du fait de la lutte contre le Covid 19, ils voient avec de plus en plus d’inquiétude s’éloigner la perspective d’un retour à la normale. Face à la catastrophe qui menace la poursuite de leurs activités de tous ordres, ils implorent l’Etat français, habituellement vilipendé par les mêmes. ( le PPM n’est pas le dernier à réclamer assistance ), de voler à leur secours ; avec l’attitude du “mendiant arrogant” dénoncé par Césaire, ils exigent même davantage de soutien financier de la part de l’État, mais refusent obstinément de se plier aux recommandations vaccinales des autorités de santé publique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes s’agissant de nos autonomistes locaux qui se veulent maîtres de leurs décisions. Sans s’en rendre compte en effet ,ce qu’ils récusent en réalité c’est l’opportunité qui leur est donnée ,au travers de leur choix de se faire ou non vacciner ,de” faire peuple “(autrement qu’en paroles), en misant sur l’immunité collective pour venir à bout de cette funeste épidémie.

Pierrick Pédron, Michel Portal, Isabel Sörling, Sélène Saint-Aimé, le Belmondo Quintet et le groupe San Salvador, tel est le palmarès 2021 des Victoires du Jazz (et des Musiques du monde) dévoilé mardi soir à Paris. Le pianiste Alain Jean-Marie s’est vu décerner une Victoire d’honneur.
— Propos recueillis par Luc Chatel —
Que des martiniquais aient voulu, en 2021, traduire Candide de Voltaire en créole martiniquais en dit long de la vision qu’ils ont de leur propre idiome vernaculaire et de la très haute estime dans laquelle ils le tiennent.
Préface de RokhayaDiallo – Postface d’Aminata D.Traoré
Habiter un corps est le propre des humains. L’homme habite un corps comme une demeure où il accueille ses expériences du temps et de l’espace, et plus que tout, la parole, toutes choses qui vont lui permettre de se projeter pour s’accomplir. Cependant, tous les hommes n’ont pas, sur le même mode et avec la même intensité, ce sentiment d’habiter un corps car l’épreuve du temps, les traces dont il imprègne le corps et qui vont animer la langue, n’est pas la même pour tous.
Le débat politique actuel en France sent le renfermé et la moisissure. La chevauchée infernale de l’extrême droite laisse derrière elle une gangrène qui infecte les esprits. Une nuit sans lumière. Une impasse dont beaucoup peinent à trouver l’issue.
C’est un spectacle unique à l’épreuve du feu. Le forgeron-conteur burkinabè KPG réunit au théâtre la force de la forge et la puissance de la parole forgée. « Je forge des histoires dans ce monde contemporain, pour que les gens puissent utiliser ces histoires pour cultiver la vie. » Lors des Zébrures d’automne du festival des Francophonies en Limousin, Kientega Pingdéwindé Gérard (dit KPG) a présenté au Sirque de Nexon « Supiim » (« aiguille » en moré), un conte contemporain alliant la sagesse de la tradition, le chant, la poésie, le rap et la danse. Entretien.
« Ces nombres sont bien plus que préoccupants, ils sont accablants et ne peuvent en aucun cas rester sans suite », a déclaré mardi Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église.
Alors que la quatrième vague du Covid-19 est passée, les travailleurs affichent un fort soutien au pass sanitaire en entreprise, et même à la vaccination obligatoire. Si le déploiement des gestes barrières a entraîné des tensions au sein des structures, les sondés louent les politiques de prévention de leur employeur et estiment à 80% que leur lieu d’activité est un environnement sanitaire rassurant. Résultat, ils sont 74% a réclamé la fin du masque au bureau.
La directrice générale du Fonds monétaire international s’inquiète du fossé grandissant entre les pays riches qui profitent globalement de la reprise et les pays pauvres affectés par le manque de vaccins et les poussées inflationnistes
Le temps n’est pas à l’évocation des fautes et erreurs qui ont accompagné chacune des facettes de l’œuvre de Bernard Tapie. Car il n’est pas de domaine investi par cet homme qui ne soit assorti de déconvenues d’égale importance que les succès remportés. Non pas pour des faits d’incompétence mais à cause d’agissements pour le moins douteux. En affaires, les méthodes qui l’ont mené au succès l’ont souvent conduit devant les tribunaux. En matière sportive ses succès incontestables ont été obscurcis par des soupçons et une condamnation judiciaire qui n’a pas été contestée.
Le 28 et 29 septembre dernier les médias ont été saisis d’une «
L’ouvrage « Création et insularité » est la restitution du colloque qui s’est tenu en Guadeloupe en novembre 2014 sur le thème « Créations insulaires ». Notons que « créations insulaires » est au pluriel. Un titre qui a fait réagir de nombreux artistes, le qualificatif insulaire indexant leurs créations dans une catégorie à part de l’art contemporain. Le titre « Création et insularité », retenu pour ce volume, est au singulier. La liaison « et » qui n’est pas anodine, ouvrirait une réflexion plus large sur la corrélation entre les deux termes. Le terme création englobant différentes disciplines artistiques et diverses formes d’art, notamment les formes d’art développées dans la Caraïbe. Insularité renvoyant à l’île, lieu où l’artiste est censé vivre et créer.
Cette semaine, je suis interpellé par un évènement qui, sous couvert de présenter la primauté et l’infaillibilité de la justice dans nos sociétés occidentales, révèle à mes yeux à quel point elle peut être l’objet de manipulations absurdes. 
Depuis 1950, la pédocriminalité a concerné entre 2900 et 3200 prêtres au sein de l’Église.
NON à la main basse sur l’UDAF
Au-delà des clichés sur les conjointes d’élus, Christelle Gris analyse dans son dernier ouvrage, avec les outils de la sociologie, l’importance méconnue de ces femmes dans le champ politique.