Le ministre de facto de l’Éducation Nesmy Manigat et l’aménagement du créole dans l’École haïtienne : entre surdité, mal-voyance et déni de réalité
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Au défilé des drames quotidiens qui endeuillent aujourd’hui la société haïtienne (insécurité généralisée, enlèvements contre rançon, impunité, etc.), l’installation surréaliste d’un « nouveau » gouvernement par le premier Ministre de facto Ariel Henry, le 24 novembre 2021, a vu le retour de Nesmy Manigat à la direction du ministère de l’Éducation nationale. Auparavant, de 2014 à 2016, Nesmy Manigat avait occupé le même poste dans le gouvernement des « bandits légaux » de Michel Martelly (2011 – 2016), président-clown misogyne qui proclame ouvertement son affiliation au duvaliérisme au sein du PHTK, le « Parti haïtien tèt kale », sorte de cartel politico-mafieux au pouvoir depuis dix ans en Haïti. Michel Martelly avait été « téléporté » à la présidence d’Haïti, de manière frauduleuse, par les soins empressés de la Fondation Clinton (voir le dossier du « Center for Economic and Policy Research » de Washington : « Clinton E-Mails Point to US Intervention in 2010 Haïti Elections » / « Ce que révèlent les emails de Clinton sur l’élection de Martelly en 2010 », 7 septembre 2016).

Le corps de l’homme est le nœud : il est l’originaire, le lieu natif d’où tout se met en mouvement et se propulse. Il est le support sur lequel tout vient se nouer. Traversé par la parole, il est la matrice en laquelle s’articule son rapport au temps, à l’espace et à la terre. Il est l’ultime où tout se joue. Il ne faut donc pas s’étonner qu’à chaque phase importante de l’évolution du monde, le corps constituât l’enjeu majeur, la mise décisive. 
À RETENIR :
DOM-TOM !
À travers son ouvrage, l’auteure Yvette FARRAUDIÈRE nous relate l’histoire de l’école à la Martinique. Cette institution qui a formé à la lecture, l’écriture et au calcul, les citoyens que nos ancêtres et nous sommes devenus. L’histoire de l’école, en Martinique nous est ici retransmise, sous l’angle de ceux qui « font l’école », comme on aimait à le dire, comprendre le maitre d’école. 
« Animal » de Cyril Dion, en salles le 1er décembre, suit le parcours initiatique de deux jeunes activistes écologistes. Avec eux, le film enquête sur les causes de la 6e extinction de masse, propose des solutions. Et, surtout, conduit à s’interroger sur une question fondamentale : quelle est la place des humains dans le monde vivant ?
— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —
Baraj laraj…
Paris – Omicron, un tournant dans la crise du Covid-19 ? Trop tôt pour le dire, insistent nombre de chercheurs, après plusieurs de jours de spéculations hasardeuses sur les risques réels de ce nouveau variant au profil certes inquiétant.
Matamoros (Mexique) – « Je voudrais juste un os. » Désespérée, une mère supplie un soldat pour qu’il lui laisse une chance de retrouver les restes de son fils, un parmi les quelque 94.000 disparus qui hantent le Mexique.
Amenez vos cantiques pour le Chanté nwel du groupe SIWO GWOSEY !
Notre île est touchée depuis une semaine, par une crise sociale d’une ampleur inouïe, qui met en évidence, un profond malaise d’une partie de sa jeunesse. 


Tegucigalpa – Depuis l’âge de 14 ans, Marlon Escoto vit dans la pestilence de la décharge de Tegucigalpa, au Honduras, où il dispute les ordures aux vautours et ramasse plastique et métal à revendre, sans rien attendre des politiques à quelques jours de la présidentielle de dimanche.
Ce proverbe existe probablement dans notre langue créole bien que le temps m’ait manqué pour le retrouver.
Dieudonné Niangouna s’invite et nous invite de ce côté. Du miroir, du réel, du continent? Probablement tout cela en un seul en scène – un « tout seul », selon sa propre expression- où le récit autobiographique, l’expérience théâtrale et le vécu politique sont étroitement entremêlés, indissociables.
D’Hervé Mazurel
Pour les habitants, la proposition du gouvernement d’évoquer la question de l’autonomie de la Guadeloupe n’est pas celle qu’il faut se poser maintenant. Pour eux, il y a d’autres priorités et des problèmes bien plus profonds que le retrait de l’obligation vaccinale pour les soignants et pompiers, ainsi que du pass sanitaire, éléments déclencheurs de la crise dans l’Ile.
En cette Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, l’ONG Oxfam publie un rapport mesurant l’impact de la crise sur ce problème de société à l’échelle mondiale. Avec des violences qui ont augmenté de 25 % à 111 % en fonction des pays.