— Par André Lucrèce —
Frantz Fanon est décédé le 6 décembre 1961 à Bethesda, près de Washington, mais chemine aujourd’hui encore son œuvre capitale. Aliénation et dépossession, le Grand Objet ici, pour reprendre une expression de Merleau-Ponty qui a été le professeur de Fanon, est l’aliénation. Pour analyser le phénomène d’aliénation, Fanon part du principe que l’aliénation est un objet qui relève de l’historique et du social. Il faut donc le considérer dans sa structure globale.
Fanon procède alors à une rupture paradigmatique. (Je rappelle, pour faire simple, que le paradigme est une conception théorique qui repose sur une vision du monde). Ici, je voudrais citer le philosophe Michel Foucault dont la démarche en son intentionnalité me paraît très proche de celle de Fanon. « La sociologie traditionnelle, dit Foucault, se posait plutôt le problème en ces termes : comment la société peut-elle faire cohabiter des individus (…) j’étais intéressé par le problème inverse, ou si vous voulez, par la réponse inverse à ce problème : à travers quel système d’exclusion, en éliminant qui, en créant quelle division, à travers quel jeu de négation et de rejet, la société peut-elle fonctionner ?


Atjolman ki ti-poul sav ki fo pa yo suiv ti-kanna
Conte sur les doigts…
Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).
M. John Baugh
—Un compte rendu par Thomas C. Mercier —
Un volume historique sur l’une des principales formes d’art du monde et une influence importante sur la mode contemporaine

Modérateur : Adams Kwateh
Debout et libre!
Le maire de la ville du Gros-Morne, Gilbert Couturier et CAID Patrimoine vous convient au dévoilement du nouveau visage de l’hôtel de ville, le vendredi 9 décembre 2022 à 9 h, Place de l’hôtel de ville.
Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des « dégagés » en tendant la jambe sous la houlette d’un danseur étoile, une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane, département français d’Amérique du Sud à plus de 7.000 km de la métropole.

« Mission : retrouve ton cap » est un dispositif de prévention de l’obésité infantile, expérimenté depuis 3 ans sur certains territoires et déployé aujourd’hui dans tout l’hexagone. Son objectif : prévenir, grâce à une prise en charge pluridisciplinaire, le surpoids et l’obésité chez les enfants de 3 à 12 ans.
Dans un texte retentissant et qui porte haut un questionnement de fond sur les errements linguistiques du ministère de l’Éducation nationale d’Haïti,
Que de chemin parcouru depuis le début des années 70 où ceux qui appelaient notre peuple à se battre pour l’indépendance ne constituaient qu’une infime minorité. Diabolisés par l’ensemble d’une classe politique, gauche et droite confondues, ils étaient présentés au peuple comme des irresponsables qui, en prônant la rupture avec la
Six économistes du FMI ont analysé les épisodes de hausse de prix et de salaires intervenus depuis les années 1960. Où il apparaît que d’autres facteurs sont à l’origine d’une longue période d’inflation, rapporte Antoine Reverchon, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
La position prise ouvertement par le Parquet en faveur du non-lieu dans l’affaire du crime nommé chlordécone fait tomber le masque derrière lequel le pouvoir politique n’a cessé de se cacher : la « séparation des pouvoirs ». Suivant ce grand principe, la justice, indépendante, décide seule, sans interférence du politique. Fort bien. Il se trouve néanmoins que le Parquet, appelé aussi ministère public, est le représentant attitré de l’État, qui affirme parler au nom de la société mais dépend directement du ministre de la Justice. Dans le dossier d’aujourd’hui, le Parquet plaide ouvertement, en fin de compte, pour l’impunité sous couvert de non-lieu. La boucle est bouclée. La justice ne peut condamner pénalement l’État. L’État demande à la justice d’absoudre les divers responsables civils de l’empoisonnement. Confronté à notre interpellation directe en préfecture sur la position exacte de l’État face aux responsables non étatiques du crime, le précédent préfet avait répondu par une pirouette sur « la responsabilité morale (sic !) des concernés.
L’esclavage n’est pas seulement un vestige du passé, mais une réalité tristement actuelle. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), plus de 40 millions de personnes sont victimes du travail forcé à travers le monde. L’esclavage moderne est un terme recouvrant plusieurs pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite d’êtres humains. Cela implique des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de contraintes et/ou d’abus de pouvoir.