— Francis Carole, président du Palima (Parti pour la libération de la Martinique) —
Saisies records de cocaïne, fusillades au Paparazzi ou à l’Oasis, trafiquant de drogue uruguayen qui « s’évade » du CHUM grâce à des complices lourdement armés, patient kidnappé dans le même centre hospitalier par des malfrats, sans laisser de traces, jeunes servant de « mules » au prix de leur vie, corps criblés de balles dans les rues de nos quartiers, blanchiment de l’argent sale, la Martinique s’enfonce, jour après jour, dans l’enfer du trafic de cocaïne — qui détruit et zombifie les sociétés — avec son lot de corruption, de criminalité et de banalisation de la violence.
Si « décivilisation » il devait y avoir, elle serait fille de ce naufrage-là… Ce phénomène, à l’évidence, ne naît pas d’une génération spontanée. Depuis au moins une trentaine d’années, le désastre a commencé à s’ancrer sans que ni l’État français ni nombre de nos collectivités ne lui accordent l’intérêt qu’il aurait mérité. Certains ont même cru devoir instrumentaliser ces dérives à des fins politiciennes…
Un trafic mondial qui explose
Il n’est pas trop tard pour tenter d’éliminer ce mal existentiel qui mine le futur de notre pays.

Une récente étude de l’ARACT (agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail) portant sur le moral des chefs d’entreprise en Martinique a été, entre autres thématiques, l’une des bases de réflexion du salon « OSE » organisé par Martinique Développement (CTM) les 26 et 27 avril. Une étude faisant ressortir que près de la moitié (43 %) des chefs d’entreprise martiniquais avaient un état de santé plutôt moyen…et pour certains avaient fait ou frôlé un burn-out. Une situation à l’évidence inquiétante pour la CTM dans son effort, depuis des années, d’accompagnement des chefs d’entreprise, des jeunes notamment, puisque l’on a le souvenir de subventions proposées il y a quelques années, aux jeunes diplômés pour leur retour et installation sur place avec la création de leur propre entreprise.
Entrée Libre
Paru dans Le National du 21 juin 2023,
L’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe se félicite du report du délai pour la déclaration des biens immobiliers.
Tous Créoles a le plaisir de vous accueillir à un nouvel Afterwork sur le thème de l’immigration indienne, autour d’un intervenant de premier rang, Michel Ponnamah. Une belle occasion de nous pencher sur l’une de nos nombreuses racines créoles.
52ème Festival Culturel de F ort-de-France / Fè Sians
Les salariés et des figures du monde politique, économique, social, culturel, associatif ou sportif, parmi lesquelles Elisabeth Badinter, JoeyStarr et Lionel Jospin, se mobilisent contre la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de l’hebdomadaire.
L’association Ypiranga vous donne rendez-vous ce samedi 1er juillet à l’Ecolieu de Tivoli, de 8h à 13h, en entrée libre !
Les éditions JASOR ont le plaisir d’annoncer la sortie de l’autobiographie de Pierre-Édouard Décimus, intitulée « Pou zót. Kassav’- Love and Ka-dance », disponible depuis le 1er avril dernier. Ce livre retrace le parcours exceptionnel de cet artiste guadeloupéen qui a marqué l’histoire de la musique antillaise et caribéenne, notamment en créant le groupe Kassav’ et en contribuant à l’avènement du zouk.
Dans le cadre du Festival Itinérant de Textes En Paroles, ARTCENA, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, présente l’atelier « Construire un budget de production et d’exploitation », le vendredi 30 juin 2023 de 9h00 à 16h30 à la Médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin
Originaire de la région de Cuzco, dans les Andes, le militant pour les droits des paysans autochtones et pour l’environnement, est décédé en Suède, à 88 ans.
— Par Patrick Chamoiseau —
Les dirigeants aussi bien politiques que syndicaux se réclamant de la gauche martiniquaise n’ont de cesse de dénigrer et vilipender l’État français, qu’ils accusent de tous les maux et rendent responsable de leur incapacité à agir au profit de leurs compatriotes.En “mendiants arrogants “qu’ils sont, selon le mot de Césaire, ils réfutent leur appartenance à la nation française qui les fait vivre et s’élever et sans laquelle ils ne seraient que fétus de paille ballottés au gré de l’océan, à la merci de tous les prédateurs environnants. Ils instruisent en permanence un procès contre la France au motif de la traite négrière et de l’esclavage aboli sur l’île depuis 175 ans mais qui perdure à ce jour dans certaines contrées d’Afrique, qu’ils parent cependant de toutes les vertus.
Sortie en librairie du tout-premier dictionnaire des Caraïbes insulaires et continentales, le DICTIONNAIRE DES CARAÏBES. Un itinéraire poétique de la journaliste Caroline Bourgine qui consacre sa vie professionnelle aux cultures du monde et à la diversité de leurs expressions, à travers le journalisme (RFI, France Culture, France Musique, France Inter, France O…), la production artistique de disques, de spectacles vivants, la réalisation de films documentaires, les chemins littéraires.
L’article du précédent RS sur le sujet
Les indicateurs concernant la santé périnatale pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont globalement «plus défavorables que dans l’Hexagone», selon une étude de Santé publique France menée en partenariat avec les Agences régionales de santé (ARS) et publiée lundi. Les résultats de l’Enquête nationale périnatale 2021 dans ces trois départements et régions ultra-marins (ENP-DROM 2021), «montrent dans l’ensemble des indicateurs de santé et facteurs de risque moins favorables que dans l’Hexagone, dans un contexte de plus forte précarité».
L’idée qu’il faut « repenser les villes en fonction des défis climatiques » s’est imposée récemment comme une évidence et elle figure désormais dans les agendas politiques. En aout 2021, la loi Climat et résilience a institué le principe d’une zéro artificialisation nette des sols (ZAN) qui va modifier radicalement le droit et les pratiques de l’urbanisme au cours des prochaines décennies. En mars 2023, le dernier rapport du GIEC a désigné explicitement l’urbanisation comme une des causes du réchauffement climatique.
Après avoir analysé
1991 – Canada – 59 min
Le directeur du Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM), les autorités médicales et sanitaires n’ont cessé de tergiverser au sujet de l’existence de la maternité du Centre hospitalier Louis Domergue (CHLD) situé à la ville de La Trinité. Cette maternité fermera-t-elle ou ne fermera-t-elle pas ? C’est la question qui mérité d’être posée car sa suppression du paysage sanitaire martiniquais est programmée depuis 2006.
Aborigène
I ni an bel boutjé