Festival d’Avignon off 2018
Comment loger sur un plateau scénique exigu et triangulaire la formidable histoire de la ruine d’Eskandar, lorsque cet espace mesuré est déjà dévoré par une théorie d’instruments de musique imposants? C’est cette gageure que relève le collectif Eskandar, les comédiens Pauline Sales et Samuel Gallet et les musiciens Aëla Gouvennec et Grégoire Ternois. Une belle complicité les unit pour faire revivre cette histoire à la fois épique et banale. C’est l’histoire d’une femme à bout de souffle, traquée par les banquiers, les créanciers et les huissiers, tentant de survivre avec son fils Mickel. Elle rêve d’un séisme qui ferait effondrait cette cité maudite qui la harcelle quotidiennement, la méprise et la ruine.
Cette double histoire va donc se dérouler sur le plateau: en parallèle, la vie réelle dans laquelle arrive le jour de son expulsion et la vie rêvée, qui n’est pas forcément plus clémente: dans le rêve, l’effondrement jouissif de toutes les institutions maudites (banques, écoles, bâtiments administratifs) se double d’une invasion des ruines de la cité par les animaux les plus féroces échappés du zoo.

C’est parce qu’il n’est pas question de toucher à l’actuelle répartition des richesses dans un sens défavorable aux nantis et aux plus puissants, que Macron et cie – après tous les gouvernements qui les ont précédés depuis une quarantaine d’années – poursuivent , sous couvert de sauver la Sécu, l’entreprise de démolition de cette institution fondamentale née en 1945 – et plus largement le système de protection sociale – ainsi que les autres acquis sociaux gagnés ultérieurement.
Jogging
Bal(l)lade enchantée du côté de Corée-en-Caraïbes
An flè wouj félisitaj
Une création de BAJOUR, m.e.s.. Leslie Bernard

Cendres/Aske
Maloya
Opal
Don Delillo,
Texte et mise en scène d’Élise Chatauret
L’interprétation de la situation des vacances scolaires reste variable pour les élèves et pour les enseignants. Restent, d’un côté, la crise du savoir scolaire des transmetteurs que sont les professeurs, de l’autre, celle du savoir-être des élèves, de leur entrée dans la vie morale, sociale, civique. Particulièrement lourde en est la pression sur les uns et sur les autres, après un troisième trimestre d’évaluations et d’examens de toutes natures, du Cours Préparatoire aux classes de baccalauréat. D’une étape à l’autre, le recommandation pédagogique n’est-elle pas de mettre à jour les connaissances et les méthodes, aussi bien pour apprendre à lire en zone prioritaire, que pour enseigner les connaissances nouvelles dans les lettres, les sciences, les techniques, en classes de collèges et de lycées ?
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
La question soulevée par le journal « Libération » sur la diversité des profils au sein de sa rédaction met en lumière l’homogénéité de toute la profession, estime la chercheuse Marion Dalibert.
L’article de Pierre-Yves Roy, «
Sitiyasion kritik, YO gaté Matnik
Par le film Les Figures de l’ombre, du réalisateur américain Theodore Melfi, nous découvrions sur nos écrans, en mars 2017, le destin extraordinaire de ces trois femmes noires qui, engagées comme mathématiciennes à la Nasa sur le programme Apollo, durent pour s’imposer affronter et vaincre tous les préjugés du temps, racisme, machisme, sexisme… Grâce à Gerty Dambury, nous retrouvions sur scène, au mois de mai, dans la pièce La radio des bonnes nouvelles, quelques autres femmes fortes dont on n’a pas toujours, en dépit du rôle qu’elles ont pu jouer dans l’évolution de nos sociétés, gardé un souvenir assez vivace. Et ce mardi de juillet, pour la deuxième soirée que nous offrait en bord de mer le Cénacle, c’est une grande figure martiniquaise que nous apprenions à découvrir, à redécouvrir ou à mieux connaître : Paulette Nardal était donc à l’honneur, fille de l’île qui tôt sut partir, s’arracher à sa vie foyalaise, au cocon familial, à la maison de la rue Schœlcher, pour se confronter au reste du monde, en France, en Amérique aux Nations Unies alors naissantes, au Sénégal chez Senghor ami des Nardal, avant que de revenir chez elle, riche de ses expériences, se mettre au service des siens et de son pays.
La Ville de Schœlcher, Terre de Culture et d’Excellence, qui porte le nom de l’abolitionniste depuis 1888, rappelle à chacun l’engagement de Victœor Schoelcher en faveur de l’émancipation des peuples issus de l’esclavage, en particulier ceux des Antilles.
Une offre de transport qui ne répond pas aux attentes des usagers. Comment pourrions-nous augmenter la fréquence des bus afin d’améliorer la mobilité pour les usagers ? C’est la préoccupation des citoyens.
A l’occasion du déplacement d’Emmanuel Macron à Nouakchott pour le sommet de l’Union africaine, le mouvement anti-esclavagiste mauritanien interpelle le chef de l’Etat français sur la question de la traite d’êtres humains dans son pays. Il rappelle qu’en Mauritanie «l’esclavage, le racisme anti-noir et l’extrémisme religieux constituent les facettes d’une même oppression».