— Par M’A —
Samedi 15 novembre, la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium affichait complet pour accueillir Ubu Président, la farce politico-musicale de Mohamed Kacimi mise en scène par Isabelle Starkier. Devant un public martiniquais peu habitué aux comédies musicales, souvent sidéré, parfois rieur, parfois glacé d’effroi, mais finalement conquis, la troupe a livré un spectacle qui fait vibrer l’héritage d’Alfred Jarry en plein cœur de notre époque – et de nos inquiétudes.
Dès les premières minutes, le fameux « Merdre » résonne comme un coup de tonnerre. Bienvenue en absurdie : un territoire où la démagogie devient sport national, où le grotesque sert de guide politique, et où chaque sondage se joue comme un round de boxe. Tout se passe sur un ring, littéralement, métaphore limpide d’une vie politique transformée en combat de spectacle. Quand le public rit, le rire se coince dans la gorge : la caricature ressemble étrangement à l’actualité.
Un Ubu terrifiant et hilarant
Au centre du chaos, Stéphane Miquel campe un Père Ubu monumental, grotesque, terrifiant, mélange de bouffonnerie et de tyrannie infantile.




— Par Jean Samblé —
Alors que le débat public français s’enferme dans le pessimisme et les extrêmes, une autre dynamique se dessine ailleurs : celle de la génération Z, qui se mobilise pour la justice sociale et la démocratie. De Hong Kong à Paris, son énergie rappelle celle de Mai 68 – et invite à repenser le changement par le bas.
— Par Sarha Fauré —
— Editorial de Viktor Lazlo, fondatrice du festival —

Le sujet humain et la liberté contre la structure.
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Race Humaine
Vous avez déjà pu voir ses oeuvres sur les murs de la ville à travers des projets collectifs. Cette fois-ci, Syal, s’expose pour la première fois en solo, avec un commissariat de Medhi Michalon et Kelly Barast et nous ouvre les portes de sa forêt enchantée, au coeur du vivant. Feuilles séchées, fragments de bois, encres végétales et pigments deviennent matière pour recomposer le vivant. Siyonnaj est un carnet de passages, à la manière d’un herbier contemporain où chaque oeuvre est une halte et chaque feuille tombée, une empreinte laissée, l’exposition est à découvrir jusqu’au 26 novembre, au bar l’Insolite à Fort-de-France.
L’Europe entre Poutine et Trump

Quand les économistes s’inquiètent à juste titre de l’évolution négative prévisible de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique ?


La série
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Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
Ode au Che
— Par
Non ce n’est pas à Gibraltar
Installé à la campagne de Ducos en Martinique, Alex SATURNIN, après avoir longtemps vécu au Canada en qualité de peintre, développe un art enraciné dans la nature, la mémoire et la lumière. Loin des effets de mode comme des « réseaux » du marché de l’art, il revendique une pratique intérieure, lente et sensuelle : une peinture qui se nourrit d’odeurs, de végétations, de couleurs exagérées et transposées. Rencontre avec un artiste pour qui peindre n’est pas représenter — mais tout simplement être.
— Communiqué de presse —
Man ka kriyé

Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :
Comment expliquer que nos élus se complaisent à nager en eau trouble ? Dans la question de l’eau l’échec est total ! Et la première victime est le consommateur. Cela fait près d’un demi-siècle que nous travaillons sur ce sujet. C’est pourquoi nous nous autorisons à en parler en toute quiétude.
— Par Jean Samblé —
— RS n° 420 lundi 10 novembre 2025 —
La question est limpide pour notre communauté antillo-guyanaise :
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Véronique Bédague (Nexity)



L’économie de la Guadeloupe est trop fragile pour être sacrifié sur l’autel de l’idéologie politique.
Fort-de-France s’apprête à vibrer au rythme d’un événement où culture, pensée et spiritualité se rencontrent : le Festival des Arts Rastafari revient pour sa 6ᵉ édition, les 8 & 9 novembre, au cœur du Domaine de Tivoli. Porté par la Fondasyon Nyahbinghi, ce rendez-vous désormais incontournable du calendrier culturel martiniquais s’annonce comme une expérience intellectuelle et sensible, où la parole se libère et la mémoire se réveille.
Longtemps considérées comme des périphéries de la République, les collectivités françaises d’Amérique – la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon – se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre appartenance européenne, ancrage caribéen et ambitions internationales, elles incarnent un enjeu stratégique majeur pour la France et l’Union européenne dans un bassin atlantique en pleine recomposition.
Du plus lucide des constats, le pragmatisme économique est en soi, la dictature dévorante du rentable, la rage tyrannique de la rentabilité primant l’homme, dans l’imposition des exigences de performance sans limite du marché.
L’ouragan Melissa a violemment frappé l’est de Cuba le 29 octobre 2025. Les dégâts sont considérables sur une île, où la population fait déjà face à d’énormes difficultés dues au blocus.
« Comme, Like, Menm jan »
— Par Jean Claude Halley —

(en arabe : يد إلهية, Yadon ilaheyya) est un film palestinien réalisé par Elia Suleiman, sorti en 2002. Le film est une critique ironique de l’absurdité de la situation géopolitique en Palestine.
Le Pourquoi de l’absence volontaire de récit national en France, et quelles sont les ramifications idéologiques de cette occultation en outre-mer ?