Mois : avril 2018

Caraïbes: 350 victimes de trafic d’êtres humains sauvées (Interpol)

Environ 350 victimes potentielles d’esclavage sexuel et de travail forcé ont été sauvées lors d’une opération coordonnée dans 13 pays des Caraïbes et d’Amérique latine qui a mené à 22 arrestations, a annoncé aujourd’hui Interpol. L’opération policière contre le trafic d’êtres humains, baptisée Libertad, a duré du 3 au 9 avril, mobilisant 500 policiers dans 13 pays: Antigua-et-Barbuda, Aruba, la Barbade, Belize, le Brésil, Curaçao, le Guyana, la Jamaïque, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Trinité-et-Tobago, les îles Turks et Caicos ainsi que le Venezuela.

« Des hommes et des femmes, dont des mineurs, ont été découverts travaillant dans des boîtes de nuit, des fermes, des mines, des usines ou des marché en plein air », a précisé dans un communiqué l’organisation policière internationale. A Saint-Vincent, des Asiatiques « employés » dans une usine ont dû donner leur passeport, devenant complètement dépendants de leurs employeurs. Ne recevant aucun salaire, ils dépendaient également d’eux pour leur logement, leur transport, leur nourriture et les produits de première nécessité, selon Interpol.

Au Guyana, des jeunes femmes travaillaient comme prostituées près de mines d’or dans des régions reculées, d’où elles ne pouvaient s’échapper.

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Le Mai de Saint-Pierre 2018

La 43e édition du Mai de Saint-Pierre a débuté dimanche 29 avril. Ce mois de commémorations se terminera le 27 mai, quelques jours après la date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique le 22 mai.

 

Du samedi 12 au dimanche 13 mai

Samedi 12 mai

8 h 30 à 16 h 30 – Exposition photos de l’association Martinique en photos. La Guinguette.
9 h – Régate  du Club de gommier de Martinique, départ du Centre nautique,Place Bertin
 

Du lundi 14 au mercredi 16 mai

9 h – Activités pour les scolaires en partenariat avec l’AMISOP, CANOPÉ et GOPIO, cantine de l’École mixte B.
9 h – Activités « Les Volcans avec l’IME du Morne Rouge.
19 h – Conférence de Laurent LECURIEUX-LAFAYETTE, La résistance dans les mornes, La Guinguette.
 

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« Je Ne Suis Pas Un Homme Facile », un film d’Eléonore Pourriat

Projection-débat Mercredi 2 mai 2018 à 18h 30 à « 1 œuf ».

À l’invitation de Culture Égalité

Entrée gratuite

Un film d’Eléonore Pourriat
Avec Vincent Elbaz, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Bénézit plus
Genre Comédie
Nationalité français

Synopsis
Damien, Don Juan célibataire, se retrouve propulsé dans une société matriarcale où il tombe amoureux d’Alexandra, femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde…

Inversion des genres
Je ne suis pas un homme facile » imagine un monde où les hommes et les femmes ont inversé leurs rôles.
Un parfait macho, incarné par Vincent Elbaz, découvre ainsi le harcèlement.
Cette fantaisie a été réalisée en toute liberté pour Netflix par une réalisatrice joyeusement féministe.
Marie-Sophie Ferdane.est irrésistible en femme de pouvoir qui malmène les hommes autour d’elle, ce qui ne déplaît pas tant que cela au misogyne repenti.

Dans le film, les dames se font servir des cafés, sont fières de leurs règles et considèrent les garçons comme des subalternes. Une inversion des genres qui offre de belles situations comiques. Contrairement à Riad Sattouf pour Jacky au royaume des filles, Eléonore Pourriat a souhaité avant tout rester réaliste en faisant évoluer ses personnages dans un monde proche du nôtre.

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Sa’w fè Travayè ?

— Par Daniel M. Berté —

Pa ni travay san travayè…
Pou sa ki ni travay ek pou sa ki pèdi’y
pou sa ki anmen travay ek pou sa ki rayi’y
Jòdi sé Prèmié Mé
Bòn fèt lé travayè !!!

Kiltivatè, agrikiltè, mannyokè… Ki nouvèl?
– Mwen pa wouè’y !
Matjè, militè, administratè… Ki divini’w?
– Man pri an tè sèk !
Mè, kanmiyonè, péchè… Kèl son lé dèrnièr ?
– Man ka pwan fè !
Chofè, baléyè, nétwayè… Sa’w fouté ?
– Man pa an sa !
Jérè, koupè, koumandè… Sa ki ni?
– Man ka bat bè !
Foséyè, djobè, siyè… Sa ka fèt ?
– Man tjoutjout !
Fonksyionè, faktè, pastè, Ki nov?
– Man ka manjé fè !
Jwè, sipòtè, antrénè… Sa ka tjenbé?
– Man an délala !
Doktè, direktè, sikrétè… Ou ka bwè dlo’w ?
– Man an mang-la !

Prédikatè, enspèktè, monitè… Ou an lin ? 
– Man an pwa-pwa !
Aktè, dansè, chantè… Kòman tèt-tu ?
– Man an chingpontong !

Pa ni travay san travayè…
Pran kouraj pa pran kouri
Fè fòs pou fè fas
Jòdi sé prèmié Mé
Bòn fèt lé travayè !!!

Daniel M. Berté 61014

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Biennale de Danse 2018 : « Rhizomes » &  » Je danse parce que je me méfie des mots »

Lundi 30 avril 2018 à 20 h Tropiques-Atrium

Rhizomes

Chorégraphie : Jean-Félix Zaïre
Danseurs & Chorégraphes assistants : Emilie Alves de Puga, Rita Ravier, Livia Gercé & Lindy Callegari
Musique : Jordan Beal & Jeff Baillard
Régie technique & Lumière : Dominique Guesdon
Costumes : Laura Gercé

Rhizomes est une réflexion sur notre insularité. Je questionne ces espaces de rupture le long de nos côtes, j’écoute cette mer, si présente, qui forme et déforme. Et j’entends ces hommes comme Glissant, Walcott, Equiano, Morrison et bien d’autres qui disent : le mélange de différentes cultures dans la Caraïbe nous amène à nous inventer à partir de ces multiples racines qui nous traversent. Ce pluriel qui bouscule, aidé par ces petits espaces insulaires, peut provoquer « une douleur psychique », un sentiment d’enfermement.
Cette création est un appel à l’échange, à aller vers l’autre, à se mettre à nu pour sortir de nouvelles tiges. C’est une traversée d’immenses océans afin d’innover et de créer.
Cie Yòn dé moun Rhizomes Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale Avec le soutien de : DAC Martinique & la Collectivité Territoriale de Martinique

 

Je danse parce que je me méfie des mots

Dans ce portrait intimiste Kaori Ito explore ses racines, au travers d’une rencontre artistique et humaine avec son père Hiroshi Ito.

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« Tel quel! » du Centre chorégraphique national de Tours

Mercredi 2 mai 2018 à 20h Tropiques-Atrium

Public : à partir de 7ans

Citons la norme, cette fameuse qui, quoi qu’on en dise, manoeuvre toujours, notamment dans le monde chorégraphique, puisqu’on en est là !

Interrogeons le genre, puisqu’il est au coeur de toute l’évolution et de la construction d’une personne. Parlons de choix, tout au moins de ceux que l’on aimerait faire. Convoquons la tolérance, qui souvent se fait trop discrète, car elle demande de la réflexion, donc du temps !

Glissons dans le rêve, car il est vecteur d’envies, porte l’imaginaire, sauve l’optimisme. Invitons l’humour, car il fait sourire, rire, réfléchir, grandir. « Si touchant, si émouvant et si drôle » – La Nouvelle République

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Interprètes : Julie Bougard, Matthieu Patarozzi, Veronique Teindas & Yohann Têté
Chorégraphie & Costumes : Thomas Lebrun
Création lumière : Jean-Marc Serre
Création son : Maxime Fabre
Régie lumière : Xavier Carré
& Jean-Philippe Filleul
Régie son : Maxime Fabre & Vivien Lambs
© photo : Frédéric Jovino
Production : Centre chorégraphique national de Tours
L’Institut français contribue régulièrement aux tournées internationales du Centre chorégraphique national de Tours
Le Centre chorégraphique national de Tours est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication – DGCA – DRAC Centre-Val de Loire,
la Ville de Tours, le Conseil régional Centre-Val de Loire, le Conseil départemental d’Indre-et-Loire et Tours Métropole

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« Balansé II » d’Agnès Dru annulé

Un accord n’ayant pu être trouvé entre les demandes formulées par AD Compagnie et les possibilités offertes par Tropiques-Atrium la représentation du Mercredi 2 mai 2018 est annulée.

« Tel Quel » du Centre chorégraphique national de Tours est maintenu  et avancé à 20h

Chorégraphie : Agnès Dru
Mise en scène : Agnès Dru & Maud Buquet (regard extérieur)
Clarinette : Jean-Louis Marchand
Création lumière : Raphaël Rubbens
Son : Pascal Rueff
Une chorégraphie à la rencontre de ce que peut-être l’Autre.
Balansé, nom d’une chanson créole de la tradition martiniquaise chantée par Mme Espélizane défunte, aborde la dichotomie apparente entre : modernité et tradition – émotion et structure – écriture et modalité de structuration – production et création – rythme et solfège – improvisation et partition – esthétique française et esthétique anglo-saxonne – culture caribéenne, française, européenne et culture belge flamande.
De cet ensemble dichotomique, la chorégraphe s’associe à Yann Lecollaire rencontré par hasard sur internet. Démarche où débute un travail de rencontre, d’opposition, d’incompréhension et finalement d’écoute où le cheminement de 2 ans, nous amène à la nécessité de ce diptyque : Balansé II, qui a trouvé son espace et le revendique : l’espace du « in between », du « entre ».

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« Seuils du regard », peintures de Marie Gauthier

Du 4 mai au 2 juin 2018 Galerie Le Vin, l’Art et Vous – Ducos

Depuis l’exposition Prédelles, en mars 2017 à la Galerie Tout’Koulè, l’artiste Marie Gauthier poursuit sa réflexion artistique, à la Galerie d’art Le Vin, l’Art et Vous, avec Seuils du regard. Visible du 4 mai au 2 juin 2018, ce nouvel accrochage présente une peinture plus sobre, plus abstraite, et résolument plus bleutée, affirmant ainsi un paysage plus intériorisé que réel.

Sous nos yeux, une cinquantaine de petits tableaux principalement peints sur bois, travaillés en amont par un marouflage de toile qui constitue le support de départ, dévoilent, sans horizon, des paysages azurés ; le bleu étant, selon l’artiste, la couleur idoine pour exprimer l’ouverture vers l’infini. Si la figuration s’absente, l’abstraction révèle par une matière picturale riche les strates de la fabrication, une géologie d’un corps-paysage, où paradoxalement l’intime s’unit au lointain.

La structure ternaire du tableau articule souvent trois pans, où l’espace central, aérien ou marin, s’approfondit par l’alternance des couleurs. Des points et des lignes, souvent rouges, tracés à la surface, accentuent la profondeur et l’incommensurable d’un inconnu qui s’éloigne.

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La Fondation pour la mémoire de l’esclavage sera présidée par J-M. Ayrault

Le président Emmanuel Macron a confirmé le 27 avril au Panthéon la création dans l’année d’une Fondation pour la mémoire de l’esclavage, qui sera présidée par l’ancien premier ministre et maire de Nantes Jean-Marc Ayrault.

Annoncée le 10 mai 2016 par François Hollande, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage sera « créée cette année », a confirmé le président Emmanuel Macron, vendredi 27 avril, au Panthéon, à l’occasion du 170e anniversaire du décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.

Une cérémonie à laquelle participait l’ancienne ministre Christiane Taubira, à l’origine de la loi du 21 mai 2001 de « reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ».

La fondation sera présidée par l’ancien premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, qui présidait déjà, depuis un an, le groupement d’intérêt public « Mission de la mémoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions », dont l’objectif était de créer cette institution.

« Replacer l’esclavage dans le temps long de l’Histoire »

La fondation sera « logée à l’Hôtel de la Marine où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848 » par Victor Schœlcher (1804-1893) et sera « dotée de moyens humains et financiers mais aussi scientifiques, pour mener des missions d’éducation, de culture, de soutien à la recherche et aux projets locaux », a détaillé le chef de l’État.

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« Ce que le jour doit à la nuit » enchante la Biennale de Danse 2018

— Par Roland Sabra —

Juste avant le levé de rideau Hervé Koubi, le chorégraphe, prononce quelques mots sur le mode d’une improvisation, souvent répétée. Il vient dire ce qu’il en est de ce prénom de baptême très prisé en Bretagne et de ce patronyme énigmatique pour l’enfant qu’il était. Adolescent il apprendra de son père ses origines, né d’une mère kabyle musulmane et d’un père juif algérien. A l’instar du héros du roman éponyme de Yasmina Khadra, dans lequel un enfant, Younes, confié à un couple mixte franco-algérien va découvrir et apprendre à aimer son pays Hervé Kouri, lesté de cette révélation part à la quête de sa propre histoire jusque là occultée. En 2009 il réunit à Alger par intermédiaire des réseaux sociaux onze danseurs de rue auxquels viendra s’ajouter un Burkinabé.

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Avant de découvrir l’art de la danse et de s’y consacrer totalement Hervé Koubi a été « fasciné par le dessin ». Il reste de cette fascination un tropisme saisissant pour une esthétique soignée dans l’élaboration des tableaux scéniques,dans la construction du geste et dans sa mise en espace.

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« Le Cheval » & « Le Cri de la Chair » de la Cie Seydou Boro

Samedi 28 avril 2018 à 20 h Tropiques-Atrium

Dans les yeux des chevaux, on se voit. On voit le tango de nos vies. Comment tenir sa verticalité d’hommes et de femmes dans une société qui se délite ? Comment alors façonner nos convictions politiques d’hommes intègres ? Comment échapper à ce mariage du mensonge et d’intérêt personnel qui tord le cou aux chevaux dignes ?
Cette création tutoie l’animal pour parler des hommes. Ce centaure déchu cherchant son équilibre mais déjà à terre, peine à se relever. La danse est construite dans une tension avec la physicalité du cheval qui finit par se liquéfier, comme ces gens qui abandonnent, se mettant à l’abri, reniant tout combat pour vivre dans la peur et égarant ainsi leur cheval intérieur. La musique est construite comme les claquements du slameur. Les instruments au fur et à mesure se désaccordent. Le monde perd son cheval. 
Après un long compagnonnage avec Salia Sanou, Seydou Boro a choisi de présenter seul cette nouvelle pièce chorale.
Cie Seydou Boro Le Cheval

Coproduction : La Briqueterie – CDC du Val de Marne, Centre des Bords de Marne – le Perreux sur Marne,
Théâtre Jean Lurçat – scène nationale d’Aubusson & Dansstationen – Malmö
Avec le soutien de : l’ADAMI & du Conseil Départemental du Val-de-Marne
Chorégraphie & Interprétation : Seydou Boro

 

Le Cri de la Chair

La danse butôh japonaise (également appelée danse de l’obscurité ou de l’âme) est l’une des sources d’inspiration du spectacle « Le Cri de la Chair » du danseur, chorégraphe et musicien burkinabé Seydou Boro.

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Les routes de l’esclavage – Episode 1-

Mardi 1er mai 2018 à 20h 50 sur Arte : 476-1375 : au-delà du désert

La célébration du 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises est l’occasion de publications aussi utiles que bienvenues. Comme le synthétique Les Abolitions de l’esclavage (PUF,  » Que sais-je ? « , 128 p., 9 euros) et le superbe album Arts et lettres contre l’esclavage (Cercle d’art, 240 p., 29 euros), tous deux de Marcel Dorigny. Ou encore le passionnant essai Les Routes de l’esclavage. Histoire des traites africaines, VIe-XXe siècle (Albin Michel/Arte Editions, 230 p., 19,50 euros), de Catherine Coquery-Vidrovitch, qui est également consultante de la série documentaire proposée par Arte, mardi 1er mai (20 h 50). Ambitieuse, cette ample fresque (4 × 52 min) envisage les traites africaines sur quelque mille quatre cents ans.

L’histoire de l’esclavage n’a pas commencé dans les champs de coton. C’est une tragédie beaucoup plus ancienne qui se joue depuis l’aube de l’humanité. Pour la première fois, cette série retrace l’histoire des traites négrières du VIIe au XIXe siècle. Récit d’un monde où la traite d’esclaves a dessiné ses territoires et ses propres frontières.

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Parutions : nouveautés du 30 avril 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Écoles privées hors contrat : un contrôle renforcé

Opposition à l’ouverture d’établissements privés hors contrat, conditions pour diriger ce type d’établissement, amendes et fermeture en cas de non-respect des règles… L’encadrement des établissements scolaires privés hors contrat est renforcé avec la publication au Journal officiel du 14 avril 2018 de la loi portant sur le régime d’ouverture et de contrôle de ces établissements.

Cette loi renforce en effet le contrôle exercé par le maire et par les services de l’État en portant notamment les délais d’opposition à 3 mois (ce délai était fixé auparavant à 1 mois à partir de la date du dépôt de la déclaration d’ouverture).

Cette loi ajoute par ailleurs de nouveaux motifs d’opposition liés à la sécurité, à l’accessibilité des locaux et aux conditions exigées pour diriger ce type d’établissement comme, par exemple :

  • être de nationalité française ou ressortissant d’un autre État de l’Union européenne (UE) ou d’un autre État de l’Espace économique européen (EEE) ;
  • avoir exercé pendant 5 ans des fonctions de direction, d’enseignement ou de surveillance dans un établissement d’enseignement public ou privé d’un État membre de l’UE ou de l’EEE.

En cas d’ouverture d’un établissement en dépit d’une opposition, les sanctions sont renforcées (15 000 € d’amende et fermeture de l’établissement), les services de l’Éducation nationale pouvant mettre en demeure les parents d’élèves de scolariser leurs enfants dans un autre établissement dans les 15 jours suivant la mise en demeure.

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La Biennale 2018 : Quand danser, c’est être libre

Environnement Vertical, Habiter la frontière, Lespri Kò

— par Janine Bailly —

Si l’on peut regretter que n’ait pas lieu cette année la traditionnelle journée offerte dans le parc de La Pagerie aux Trois-Îlets, il faut cependant remercier pour l’aménagement de l’esplanade de Tropiques-Atrium en espace à danser. Un espace ouvert qui en fin de journée se gorge de spectateurs tant assis sur les gradins que debout tout autour de la place, avides de découvrir les belles propositions inscrites au programme de la Biennale 2018. Les représentations des Mystères, ancêtres en quelque sorte d’un pan de notre théâtre occidental, n’avaient-elles pas lieu au Moyen-Âge sur le parvis de nos églises ?

Ce jeudi soir-là, ce fut en ouverture Environnement Vertical, de la Compagnie Retouramont. La nuit enfin tombée, on put voir d’étranges libellules vertes et bleues évoluer sur la façade ocre du bâtiment, complétée pour cette occasion par des panneaux provisoires offrant aux danseuses une plus grande surface d’évolution. Bientôt, la grâce et la légèreté des deux corps suspendus, insoucieux du vide enténébré qui menace, font oublier le harnais qui leur permet ces évolutions dans les airs.

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Ce que le jour doit à la nuit : Hervé Koubi transcende la danse de rue

Ce soir, vendredi 27 avril, 20h à l’Atrium

Voici ce que nous écrivions à propos de cette pièce après l’avoir découverte, il y a cinq ans de celà, à Aix-en-Provence? Selim Lander.

Ce que le jour doit à la nuit est d’abord le titre d’un roman de Yasmina Khadra, cet ancien militaire reconverti dans la littérature qui se trouve actuellement diriger le Centre culturel algérien de Paris. Hervé Koubi est pour sa part un Français issu de l’immigration algérienne (suivant l’expression consacrée). Le titre de sa nouvelle création – qui met en scène douze danseurs hommes, algériens à l’exception d’un seul, burkinabé – traduit son propos plus clairement peut-être qu’il ne le laisse entendre dans ses notes d’intention : qu’est-ce qu’un jeune Français comme lui, éduqué complètement en dehors de la culture maghrébine (études de pharmacie et de danse) doit au pays des origines ?

 

Pour le découvrir, il est parti à la rencontre du peuple d’Algérie et plus particulièrement des jeunes hommes adeptes du hip hop, peut-être la seule danse authentiquement populaire d’aujourd’hui. Sa compagnie est née de ces rencontres.

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Chavela Vargas, Pina Bausch, Ohad Naharin au cinéma

— Par Selim Lander —

Trois artistes exceptionnels étaient au programme des films de Tropiques-Atrium à Madiana en ce mois d’avril 2018. Trois individualités très fortes appartenant pour l’une au monde de la chanson, pour les deux autres à l’univers de la danse, trois personnalités qui nous font rêver, nous pauvres mortels sans grandes qualités, tout en nous communiquant une certaine fierté puisque, après tout, nous partageons avec elles le fait d’appartenir à une même humanité. Il se trouve que, avant de voir ces films, j’avais le projet d’écrire quelque chose sur notre monde d’abrutis (dont je ne m’exclue pas, tout étant dans ce domaine une question de degré) – car il faut être aveugle ou doté d’une bienveillance à toute épreuve pour ne pas voir leur signature inscrite partout (les bouteilles de plastique et les cartons d’hamburgers qui « décorent » nos lieux de promenade n’étant qu’un exemple des plus bénins). Heureux retournement de circonstance, après avoir vu ces trois films j’aurais plutôt envie d’écrire une ode à l’humanité qui engendre d’aussi bons génies.

Chavela Vargas (1919-2012) est une chanteuse populaire mexicaine qui a fait l’objet d’un documentaire de Catherine Gund et Daresha Kyi.

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« Zig Zag », la leçon de théâtre de Xavier Lemaire

— Par Selim Lander —

On connaît bien en Martinique Xavier Lemaire et sa complice Isabelle Andréani et c’est un plaisir sans cesse renouvelé de les découvrir dans une nouvelle création. Celle-ci est à part, une pièce sur le théâtre et la mise en scène. X. Lemaire se met lui-même en scène avec un double rôle, celui de conférencier chargé d’expliquer son métier au public (avec des références empruntées à quelques monuments de la profession : Jouvet, Vitez, Mnouchkine) et celui de directeur d’acteurs, en l’occurrence les deux comédiens confrontés aux personnages de Martine et Sganarelle dans le Médecin malgré lui (quel autre auteur que notre grand Molière, en effet, aurait pu s’imposer pour ce genre d’exercice ?)

En guise de démonstration des possibilités de la mise en scène, Isabelle Andréani et Frank Jouglas (que nous découvrons pour la circonstance en impeccable partenaire de la première dans des rôles de comédie) sont chargés d’interpréter de trois manières différentes la première scène de la pièce. La première qui se veut fidèle à Molière, en costumes d’époque et décor « réaliste », n’intéresse pas en tant que telle mais par la distance qu’elle révèle entre nous et le public du XVIIe siècle.

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Université des Antilles : l’enjeu est politique et non « éthique »

Par Serge Harpin —

La légitimité doit s’évaluer quantitativement – ou mathématiquement, dès lors qu’on affirme parler au nom de tous, dès lors qu’on prétend représenter toutes les composantes et parties prenantes d’une organisation – au sens de la sociologie des organisations. Les développements sur la « légitimité éthique » vs la « légitimité du nombre » supposés justifier le contraire sont, à proprement parler, des sophismes , des assertions ayant une apparence de bon sens mais dépourvues de toute valeur de vérité. Toute légitimité réfère à des valeurs, à un impératif moral – au sens de « l’impératif hypothétique » du philosophe KANT, c’est à dire, d’une obligation morale contextualisée. Toutefois, et cela vaut aussi pour la notion de « légalité », pour fonder une « autorité », un « droit moral opposable », il faut que celui-ci, l’impératif moral, soit reconnu comme tel par le plus grand nombre relativement à une situation donnée. Escamoter, par conséquent, la dimension comptable, récuser toute quantification, c’est se priver de la possibilité de juger objectivement du degré de légitimité dont on se prévaut. Peut-être est-ce là le but recherché par les tenants de ce bricolage hasardeux d’une opposition oiseuse « légitimité éthique » vs « légitimité du nombre » ?

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Le décret du 27 avril 1848 abolit l’esclavage dans les colonies et les possessions françaises

 2018 : 170ème anniversaire de l’abolition

L’histoire retient le nom de Victor Schoelcher, mais de nombreux auteurs ou philosophes des Lumières se réclamaient de l’ anti-esclavagisme, et l’abolition en France est issue d’un long processus qui demanda une petite centaine d’année. Influencée d’une part par l’abolition maîtrisée dans les colonies britanniques et profitant de la « révolution » de 1848 pour enfin appliquer les textes de 1791 et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’état français abolit l’esclavage le 27 avril 1848.

Décret relatif à l’abolition de l’esclavage dans les colonies et les possessions françaises
du 27 avril 1848

Au nom du Peuple français.
Le Gouvernement provisoire,

Considérant que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu’en détruisant le libre arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu’il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité.

Considérant que si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l’abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres,

Décrète :

Art.

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Le Parlement européen appelle à protéger les abeilles et les producteurs de miel

 Avec 250 000 tonnes de miel produites chaque année par 600 000 apiculteurs dans 17 millions de ruches, l’Union européenne (UE) est le deuxième producteur de miel derrière la Chine. Le 1er mars 2018, le Parlement européen a adopté une résolution en faveur d’une stratégie à grande échelle et à long terme visant à protéger davantage les abeilles, à soutenir mieux l’apiculture et à 

 

lutter résolument contre le miel frelaté.

Indispensables abeilles : la pollinisation

84% des espèces végétales et 76% de la production alimentaire en Europe dépendent de la pollinisation par les abeilles sauvages et domestiques, selon le rapport du Parlement européen, porté par l’eurodéputé Norbert Erdos.

Alors qu’aux États-Unis, deux milliards d’euros sont dépensés chaque année pour la pollinisation artificielle, dans l’UE, les abeilles et d’autres insectes volants garantissent à titre gratuit la reproduction de nombreuses plantes cultivées et sauvages ainsi que la production de denrées alimentaires sans que ce processus naturel soit suffisamment reconnu.

Le déclin des colonies d’abeilles

En France, en 20 ans, le nombre de ruches a chuté de près de 100 000. Le taux de mortalité dans les ruches est de 30% en moyenne, voire de de 50 à 80% dans certains secteurs.

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Regarde en ta gestion comme en un miroir …

— Par Roland Tell —

La notion de bonne gestion politique est-elle une utopie à la Martinique ? Voilà bien la question essentielle ! C’est le noeud du débat actuel, qui consiste à savoir si la gouvernance de la Collectivité est un produit passif de la classe politique, ou si elle agit efficacement, pour transformer la vie culturelle et sociale du citoyen martiniquais, et, en même temps, développer les conditions de travail et de redistribution, nécessaires à l’oeuvre commune, à laquelle s’appliquent les entreprises. C’est à ce titre d’idéal politique, qu’il importe précisément de s’interroger..
Avant tout, il est primordial de retenir la notion d’alliance politique à la tête de la gouvernance, dans sa valeur morale, dans sa fonction éxécutive, compte tenu du processus historique actuel de la Martinique. N’est-ce pas, en ce cas, un processus artificiel, sans fondement idéologique, monté à la hâte, entre deux tours de scrutin, par des carriéristes de la politique, soucieux de se maintenir comme élite gestionnaire de la Martinique ? Quelles peuvent être les justifications de cette élite ? N’est-il pas possible d’y voir une sorte de recrutement, fait nuitamment, de manière expresse, pour la montée au pouvoir – la gouvernance cherchant de justification dans l’impasse de l’idéologie ?

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Concours de poésie « La Différence » : remise des prix

Le concours de poésie sur le thème de la différence est organisé par la maison d’édition Cimarron EdiProd, soutenue par le label international Plaza Mayor Company Ltd, l’artiste martinico-ivoirienne produite par ce label (Christina Goh) et Madinina Access. La remise des prix s’est déroulée hier, mercredi 25 à l’Espace Sonate, dans le cadre d’une soirée 100% accessible, avec un récital à deux voix de Christina Goh et Nicole Cage, accompagnées des musiciens: Yoan Zébina, Guillaume Bernard et Steeve Baudin. Soirée animée par Imaniyé Dalila Daniel, qui a interprété une chanson: « Mais où vont » Cette chanson fait partie d’un album (EP) dont la sortie officielle aura lieu le 11 mai. Un album à trois voix: IDD, Christina Goh et Nicole Cage, intitulé « Pur et sens » et produit par Plaza Mayor Company Ltd.
  Cette 1ère édition du Prix de poésie a connu une forte participation. Beaucoup de candidats, avec des textes de grande qualité, de sorte que le jury a eu beaucoup de mal à trancher.
 

« La différence » – 1er prix Catégorie Adulte : « L’alter véritable » de Carine Ménir

L’ALTER VÉRITABLE

 

Nous irons chercher, loin dans notre mémoire Oublieuse
Nous emprunterons les chemins, vieux comme ce Monde
Pour l’alter véritable Retrouver
Si fort enfoui dans les circonvolutions Profondes
De nos passés révolus, nos temps mêlés Apostrophés
Nous irons et nous écrirons, puisqu’il en va de nos vies présentes, suffocantes et Anxieuses

 

Nous vomirons, et il le faut, tout le fourbe Faux
Couvé, cachant aux yeux de nous deux, ce voile posé devant nos Cieux
La vérité sur toi, sur moi : notre Identité
L’autre histoire racontée, ce mensonge avalé Artificieux
Qui coule dans nos esprits Noyés
Pour dissuader le feu volcan de nos révoltes faussement endormies, de manifester le Beau

 

Qu’à cela ne tienne, nous faisons valser en Éclats
Cette version assénée, ce piètre égal le marginal, cette différence Trompeuse
Fondue dans ce moule Menteur
Nous renversons, de nos plumes Ravageuses
Le règne de la tolérance hypocrite et du respect Racoleur
Le jeu de cette matrice factice, qui veut nous damer le Pas

 

Nous émettons le signal des âmes sages et Aguerries
Le cri absolu de la révélation, révolution Patiente
Celui accordé à la note d’amour la plus aigüe du Violon
Oui nous, volontés courageuses faites incarnations aimantes, Conscientes
Nées pour interférer dans l’orchestration de ce multivers Brouillon
Puisqu’il en va toujours, de l’harmonie de nos vies, encore dissonantes, lourdes et Abâtardies

 

Nous écrivons la parole oubliée, car les jours Implosent
En mille maux Éclatés
La différence n’existe que dans la Séparation
Cette illusion, que les falsificateurs, esprits malveillants égoïstes Égarés
S’acharnent à imposer par leur ordre de Domination
Leur folie, honteuse abomination, qui nous entrave, nous Explose

 

Mais si différence, il doit y Avoir
Alors elle se verra, dans notre acharnement Réciproque
À réveiller la légion assommée, notre peuple puissant de bonne Volonté
Pour changer la donne de nos vies, ragées d’être abusées par ces égos qui s’en Moquent
La voilà la différence : notre Identité
Oui la nôtre, nous sommes esprits bienveillants, œuvrant pour notre inéluctable Victoire

 

Nous avons cherché, loin dans notre mémoire Ancestrale
Nous avons trouvé, ce que ce vieux monde nous Rappelle
Notre commencement Ravivé
L’Unité, l’alter véritable, ledit Premier qui Révèle
La vérité sur toi, sur moi : nous Réaliser
À ce niveau élevé de conscience, Magistral…

 

Carine Ménir

 

« La différence » – 1er prix Catégorie Jeunesse : « The earth’s differences » de Naomie Jean-Louis

THE EARTH’S DIFFERENCES

 

When the sun goes up

The moon goes down.

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Biennale de Danse Martinique 2018 : « Habiter… »

 Jeudi 26 avril 2018 : trois spectacles dans les airs et sur les planches

18h30 / 19h30 Façade de Tropiques-Atrium

Environnement vertical

Cie Retouramont – Fabrice Guillot
Chorégraphie : Fabrice Guillot

Voir la vidéo ci-dessous

20h – Salle Frantz Fanon

Habiter la frontière

Cie Le Rêve de la Soie
Conception, Chorégraphie & Scénographie :
Patricia Guannel
Assistant : Patrick Servius
Création lumière & Régie : Paolo Cafiero
Création costumes : Virginie Breger
Peintre & Plasticienne : Françoise Sémiramoth

Par la subtilité d’une métaphore, Patricia Guannel explore le passage à l’acte d’écrire, pour elle-même, une première pièce, en solo. De la romancière camerounaise Léonora Miano, elle emprunte le titre. Des géométries en faux aplats de couleurs incertaines de Mark Rothko, elle retient le trouble des lisières, ce caractère vaporeux et magique des contours qui force le regard à aller plus loin. Habiter la frontière propose l’expérience sensible d’une traversée et interroge ces espaces « entre » à vivre. Des espaces, de vibration, d’attente, de porosité et de transformation.

«Au départ de ce projet deux choses résonnent en moi. Le titre d’un livre deLéonora MIANO, romancière Camerounaise, Habiter la frontière et des peintures de Rothko (Untitled,1969), pour ce caractère vaporeux et magique des contours qui force le regard à aller plus loin.

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Une ouverture de la IXè Biennale de Danse de Martinique en mode mineur

— Par Roland Sabra —

Tout a commencé par un hommage, un peu convenu et sans beaucoup de contenu, rendu à Marie-Hélène Nattes, fondatrice épaulée par Ronne Aul, du Centre Martiniquais de Danse ( CMD), aujourd’hui disparu, remplacé par une petite multitude d’école privées, que s’est ouverte la Biennale. Il faut espérer que le souhait de Christiane Emmanuel d’un livre sur le parcours de celle qu’elle appelle « Titine », se réalise au plus tôt avant que les mémoires ne s’effacent.

Puis une bande de jeunes du Lycée Acajou, s’est emparée, sans avoir été programmée, de la scène comme les artistes en devenir que certains d’entre eux, au vu de leur prestation sont certainement. Avec une belle occupation du plateau, de belles diagonales, quelques bousculades, des kilos de trac et une tonne d’audace propre à cet âge où on ne doute de rien ils se sont attachés à montrer ce qu’il en était d’être « accros » à l’(insu) portable. Visiblement ils en savent quelque chose de ce vivre ensemble dans l’isolement et la solitude fascinée d’une communication sans échange.

A la suite de cette exubérance encadrée autant que se peut « L’Homococotier » de Paascal Miche Séraline a semblé un plutôt aplati.

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