Biennale de Danse Martinique 2018 : « Habiter… »

 Jeudi 26 avril 2018 : trois spectacles dans les airs et sur les planches

18h30 / 19h30 Façade de Tropiques-Atrium

Environnement vertical

Cie Retouramont – Fabrice Guillot
Chorégraphie : Fabrice Guillot

Voir la vidéo ci-dessous

20h – Salle Frantz Fanon

Habiter la frontière

Cie Le Rêve de la Soie
Conception, Chorégraphie & Scénographie :
Patricia Guannel
Assistant : Patrick Servius
Création lumière & Régie : Paolo Cafiero
Création costumes : Virginie Breger
Peintre & Plasticienne : Françoise Sémiramoth

Par la subtilité d’une métaphore, Patricia Guannel explore le passage à l’acte d’écrire, pour elle-même, une première pièce, en solo. De la romancière camerounaise Léonora Miano, elle emprunte le titre. Des géométries en faux aplats de couleurs incertaines de Mark Rothko, elle retient le trouble des lisières, ce caractère vaporeux et magique des contours qui force le regard à aller plus loin. Habiter la frontière propose l’expérience sensible d’une traversée et interroge ces espaces « entre » à vivre. Des espaces, de vibration, d’attente, de porosité et de transformation.

«Au départ de ce projet deux choses résonnent en moi. Le titre d’un livre deLéonora MIANO, romancière Camerounaise, Habiter la frontière et des peintures de Rothko (Untitled,1969), pour ce caractère vaporeux et magique des contours qui force le regard à aller plus loin.

.Ce qui me parle ici c’est la frontière, comme espace où nous pourrions élire domicile avec la possibilité d’une mise en jeu pour le corps.
Espace d’échange, de filtrage, avec la possibilité de vivre une porosité, un lieu d’accumulation où un trop plein peut faire céder la surface, faire une trouée…
Autant d’enjeux pour le corps.
Habiter la Frontière questionne la notion de frontière comme un espace entre à vivre, un espace aux contours flous, un espace de vibration.
C’est l’idée de frontière comme lieu de transformation, lieu hybride, lieu de relation et de diversité.
Habiter sa propre hybridité, habiter sa propre diversité.
Habiter la Frontière propose au spectateur une expérience sensible, un tempsà vivre.
Il est toujours trop tôt et difficile de parler d’une pièce que l’on crée… Le rapport au temps et faire avec l’environnement est ce qui m’a accompagné.
Les matières plastiques pour le fl ou de leurs contours, le travail sur la peau et lessensations qui en découlent pour être en prise avec ces membranes.
Le dialogue avec la lumière qui crée cet effacement de ma personne était important pour forcer le spectateur à regarder autrement.
J’aime bien le mot porosité, vraiment il y a quelque chose de cet ordre là !»

Production : Cie Le Rêve de la Soie
Coproduction : Ballet national de Marseille CCN,
KLAP maison pour la danse – Marseille
La Cie Le Rêve de la Soie reçoit le soutien de : La ville de Marseille, Le Conseil Départemental des Bouchesdu-Rhône & le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
Remerciements aux acteurs artistiques du territoire de la ville Marseille : Théâtre de Cuisine, Cie Geneviève Sorin, Agence de voyages Imaginaires & la Cie Philippe CAR
Avec le soutien de : DAC Martinique (Aide à la Création), Conseil Régional & Conseil Général de Martinique, & Tropiques Atrium Scène nationale

 

Lespri ko

Cie Le Rêve de la Soie

Chorégraphie : Patrick Servius
Interprétation : Patricia Guannel
Regard extérieur : Louisa Amouche
Lumières : Bertrand Blayo
Costumes & Décors : Cie Le Rêve de la Soie

D’après l’expression proverbiale créole, Lespri Kò ki met Kò ; « L’esprit du corps est maître du corps ».

Dire que « l’esprit du corps est maître du corps », loin d’induire à une quelconque suprématie de la raison, souligne au contraire à quel point nous sommes gouvernés par l’invisible, par l’envers, à quel point nous sommes doublés.
Monchoachi « Des Corps & des Voix ».

Lespri Kò est une pièce chorégraphique pour une danseuse. En nous appuyant sur nos origines créoles, nous voulons parler de cet « invisible » qui influe sur nos actes ; notre culture, notre éducation, notre histoire familiale, notre apparence physique etc… Nous voulons dire le cheminement souvent laborieux pour apprivoiser cet « invisible » et être en paix avec ce que nous sommes. Pour aborder ce champ intime, nous avons décidé de créer un personnage fictif. La danseuse, Patricia GUANNEL lui prête son énergie, sa grâce et une part de son expérience.

Voir un extrait vidéo

Production : Cie Le Rêve de la Soie
Partenaires : Ville de Marseille (DAC), Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur & le SPEDIDAM
Coréalisation : l’Astronef – espace culturel – Marseille, le Studio Kéléménis – Marseille & le Théâtre du Merlan (scène nationale) – Marseille

 


Environnement vertical – Compagnie Retouramont from Marnimovie on Vimeo.