— Par Basile Dekonink —
Fake news, « bots » ou « trolls » : les techniques de propagande numérique sont de plus en plus exploitées par les partis politiques et les gouvernements, selon une étude de l’Université d’Oxford. Au moins 70 pays ont été touchés au cours des dernières années, avec Facebook comme canal privilégié.
Elle est désormais un outil de propagande à part entière. La désinformation sur les plates-formes numériques est devenue un instrument privilégié des partis politiques et des gouvernements, constate une étude de l’Institut Internet de l’Université d’Oxford publiée ce jeudi.
Au cours des trois dernières années, « des agences gouvernementales et des partis politiques ont utilisé les réseaux sociaux pour diffuser de la propagande politique, polluer l’information en ligne et entraver la liberté d’expression et la liberté de la presse », souligne le rapport.
« Fake news » : Bruxelles soupçonne la Russie d’ingérence dans les élections
Le phénomène est en nette accélération depuis la campagne présidentielle américaine de 2016, au cours de laquelle la campagne de l’organisation russe Internet Research Agency (IRA) avait été mise en évidence par le comité du renseignement du Sénat (avec l’appui de l’Institut Internet d’Oxford).