Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a dénoncé l’humanité « vampirique » et ses effets sur l’environnement
Le risque d’une « crise mondiale de l’eau » est imminent, selon un rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco publié mardi. De quoi déclencher un nouveau discours engagé et enflammé du secrétaire général des Nations unies qui dénonce l’action humaine sur les ressources planétaire en eau.
« Nous avons brisé le cycle de l’eau, détruit les écosystèmes et contaminé les eaux souterraines », a lancé Antonio Guterres à l’ouverture de la première conférence de l’ONU sur l’eau depuis près d’un demi-siècle. « Nous drainons l’humanité de sa substance vitale par la surconsommation vampirique et l’utilisation non durable que nous faisons de l’eau, et nous provoquons son évaporation en réchauffant la planète », a-t-il ajouté, s’inquiétant de l’avenir « compromis » de l’eau, pourtant « la sève de l’humanité » et « un droit humain. »
Pas assez d’eau par endroits, trop à d’autres où les inondations se multiplient, ou de l’eau contaminée… « Combien de personnes seront touchées par cette crise mondiale de l’eau est une question de scénario », a expliqué à l’AFP l’auteur principal du rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco, Richard Connor.