90 search results for "parentalité"

Avis de parution d’avril 2013

Sociologie

 Avis de parution

Avril 2013

CASQUETTES CONTRE KÉPIS
Enquête sur la police de rue et l’usage de la force dans les quartiers populaires
Manuel Boucher
Deux années que Manuel Boucher mènent en collaboration avec Mohamed Belqasmi et Eric Malière, une enquête de terrain sur le discernement policier dans plusieurs territoires stigmatisés comme « sensibles » par les forces de l’ordre à Paris, Saint-Denis et Marseille. L’originalité de cet ouvrage repose sur la prise en compte des représentations mutuelles de policiers et d’habitants. Dépassant les approches idéologiques de la question policière dans les quartiers populaires, il apporte des pistes de solutions pour combattre ce processus de défiance réciproque

(Coll. Recherche et transformation sociale, 44 euros, 456 p., avril 2013) EAN : 9782343006444
EAN PDF : 9782296534810  EAN ePUB : 9782336664491

LA CIVILISATION DU CLIC
La vie moderne sous l’emprise des nouveaux médias
Jean-Paul Lafrance
Préface de Sylviane Toporkoff
Les nouvelles technologies d’information et de communication ont changé l’homme dans son quotidien et dans ses comportements. Naître dans cette civilisation, c’est être toujours à un « clic » de l’énorme richesse contenue dans internet : c’est pouvoir joindre n’importe qui grâce à son smartphone, savoir en tous lieux et en tout temps où l’on se trouve, c’est se croire éternel et ignorer le risque de la mort parce ce que l’on peut toujours remettre à zéro les compteurs, comme dans les jeux vidéo.

→   Lire Plus

Éducation parentale : l’urgente nécessité de poser des règles

— Par Gracienne LAURENCE —

Le football, jeu collectif par excellence et combien populaire, bouée de sauvetage, voie d’intégration et de reconnaissance pour certains jeunes en difficulté, chemin de la gloire pour d’autres peut malheureusement ici comme ailleurs être entaché d’incidents graves. Ce fut le cas au cours du match New-Star/Eclair du 22 décembre 2012 où l’arbitre a été lâchement agressé (frappé de dos) par un joueur à qui il avait attribué deux cartons jaunes.

Cet acte déplacé amenait les dirigeants de la ligue de football de la Martinique à tenir une réunion le samedi 19 janvier 2013 (FA du 21 janvier 2013) à laquelle étaient conviés entre autre un psychologue, un représentant de la brigade de prévention de la délinquance, des responsables de clubs de football et un responsable de l’UNAF (union nationale des arbitres de France). En introduction, les organisateurs avaient affiché un slogan très intéressant, fort significatif, posant d’emblée le problème, et traduit en ces termes « je respecte la règle, je respecte l’arbitre » .Effectivement, en frappant l’arbitre, ce jeune faisait état de son manque d’appropriation de la notion de règle mais également de son refus de l’autorité.

→   Lire Plus

Les femmes ne sont pas égales aux hommes, la preuve en 10 chiffres

Le 8 mars est la Journée internationale de la femme, l’occasion de rappeler que la bataille des inégalités homme-femme n’est pas encore gagnée. Dix chiffres pour faire le point

 

— Par Audrey Avesque —

 

 

C’est le 8 mars, c’est la Journée internationale de la femme. L’occasion de rappeler que la bataille des inégalités homme-femme n’est pas encore gagnée. Les dernières statistiques de l’Insee montrent qu’il reste encore du chemin à parcourir avant que les femmes gagnent, entre autres, le même salaire que les hommes. La réduction de ces inégalités est d’ailleurs l’un des chevaux de bataille du quinquennat de François Hollande.

La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem annonce d’ailleurs ce vendredi que les entreprises qui ne luttent pas efficacement contre les inégalités de salaires hommes/femmes seront sanctionnées. « Il y aura des sanctions dans six mois si rien ne se passe », assure-t-elle. Ces sanctions pourront aller jusqu’à 1% de la masse salariale.

Dix chiffres pour faire le point sur les inégalités qui demeurent.

28% : C’est l’écart de revenu dans le secteur privé en France entre le salaire d’un homme et celui d’une femme.

→   Lire Plus

L’autorité parentale : de la notion juridique à la fonction éducative

 

Par Gracienne LAURENCE

–La loi a pour vocation de protéger le citoyen et de garantir les droits de chacun (du plus petit au plus grand) dans une société qui a comme fondement le vivre ensemble. Pour ce faire elle doit s’adapter aux évolutions des mœurs. Et la famille considérée comme la cellule de base de la société connaît dès la deuxième moitié du XXe siècle toute une série de mutations. Le modèle nucléaire jusque là, considéré comme la norme cesse de l’être pour laisser la place à de nouvelles structures comme les familles monoparentales, les familles recomposées, les familles homoparentales… Parallèlement à ces transformations familiales, l’enfant acquiert un statut particulier.  Il n’est plus considéré comme cette « petite chose » à modeler selon le bon vouloir de ses géniteurs.  Il devient une personne avec des droits et qui mérite tout le respect dû à tout être humain. C’est dans ce contexte de bouleversement sociétal ou des repères séculaires sont fortement ébranlés  que le législateur juge utile de redéfinir l’autorité parentale comme étant «  un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant ; Elle appartient au père et à la mère jusqu’à la majorité où à l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

→   Lire Plus

Tous contre le mariage pour tous ?

Par Serge Larcher, sénateur

A l’heure où s’est engagé à l’Assemblée Nationale le débat relatif au projet de loi visant à instituer le mariage pour tous, il m’a semblé utile de faire quelques mises au point. Il s’agit de rappeler et d’expliquer ce que sont mes convictions et ce que sera ma position quant à ce sujet.
J’entends que la quasi-totalité des élus des outre-mer seraient opposés à ce texte. S’il est évident que les plus farouches opposants ne manquent jamais de se faire entendre, j’ai le sentiment que la majorité est bien silencieuse. Nombreux sont ceux qui en réalité ne prennent pas ou ne défendent pas leurs positions.
J’entends que ce silence serait une façon de ne pas se mettre « en porte-à-faux » avec un électorat très majoritairement opposé au mariage homosexuel. J’ignore s’il faut donner foi à cette explication. Dans le même temps, j’ignore également si une étude sérieuse a été conduite quant à l’état de l’opinion sur ce sujet dans les outremer, et singulièrement en Martinique. Pour ma part, non seulement je voterai ce texte, mais je m’efforcerai également de le défendre toutes les fois où l’occasion m’en sera donnée.

→   Lire Plus

Le livret de famille, c’est fini

Par Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste

–Il est impossible d’installer les bouleversements liés aux nouvelles méthodes de procréation médicalement assistée (PMA) à l’intérieur de l’ancienne organisation familiale, dont le cadre législatif avait été conçu pour donner aux enfants nés en son sein un père cumulant les fonctions de géniteur présumé, d’éducateur privilégié et de donneur de nom.

Vouloir fabriquer des livrets de famille en faisant apparaître un « parent 1 » et un « parent 2 » paraît dérisoire au regard des enjeux, notamment du fait de l’augmentation d’enfants nés par PMA, par dons de spermes, d’ovocytes et, de plus en plus, d’embryons.

LA LEVÉE DE L’ANONYMAT DES DONNEURS

Rappelons donc d’abord un préalable : toute réforme de la parentalité commence par la levée de l’anonymat des donneurs. Il est heureux de constater que les adversaires traditionnellement les plus résolus de cette levée y arrivent petit à petit, face aux dangers potentiels que pourrait représenter le fait que deux femmes ou deux hommes élèvent un enfant dans le déni de la place de l’homme ou de la femme qui aurait pris une part à sa conception.

→   Lire Plus

Mariage homosexuel : « Fonder la filiation sur l’engagement parental plutôt que sur la nature »

Par Martine Gross, sociologue (CNRS)

Sylviane Agacinski, dans sa tribune du 3 février, fait remarquer à juste titre que la procréation médicalement assistée (PMA) telle que pratiquée en France nie la personne du donneur, l’identifie trivialement à quelques cellules, l’objet de son don, et fait passer les parents pour des géniteurs. Elle dénonce un peu plus loin une pratique qui commence à se banaliser, la commande de gamètes sur Internet sans voir que c’est notre système actuel qui précipite les futurs parents dans cette voie. Quand la prohibition se tient en lieu et place d’un encadrement légal éthique et protecteur, il ne reste plus que les marchés parallèles pour réaliser un désir d’enfant aussi puissant chez les couples de même sexe que chez les autres.

Mais elle a tort de rapprocher la PMA, telle qu’envisagée pour les couples qu’elle appelle « classiques » de celle des couples de même sexe. En effet, dans ces derniers, la tentation de passer pour avoir procréé sans l’aide d’un tiers n’est pas jouable. S’il y a bien des familles PMA où le donneur est évoqué ce sont les familles homoparentales.

→   Lire Plus

Désunion pour Tous !

Par Rober SAE

–Quoi ? La protection sociale, les services publics d’éducation et de santé sont sabordés, les usines licencient en masse et les populations ne peuvent plus vivre de leurs revenus décroissants ! Quoi ? Le mécontentement gronde.  Calmez-vous braves gens, grâce à la loi sur le « MARIAGE POUR TOUS », la société va conquérir d’autres droits et libertés, la République sera plus soucieuse du sort de tous ses enfants, et  l’amour conquerra de nouveaux espaces !

Nous avons ici une nouvelle illustration de la machiavélique aptitude des propagandistes du système à manipuler l’opinion et à diviser pour mieux régner ! En vérité, ce hochet qui est aujourd’hui agité est un facteur manifeste de « DESUNION POUR TOUS »

Les millions d’êtres humains (hétéro ou homos), victimes de la sauvagerie du libéralisme qui par de puissantes mobilisations populaires, pourraient mettre fin à « l’horreur économique » et aux injustices sociales, devront attendre que les manifestants pro ou anti « mariage pour tous » aient fini de s’invectiver et de s’affronter !

Rayi chyien, di dan-y blan !  Les idéologues de la bourgeoisie française comptent parmi les plus efficaces que l’histoire ait produits !

→   Lire Plus

Martinique : environ 23 000 personnes homosexuelles ?

Les résultats provisoires de l’étude sur le recensement de 2008 menée par Maks Banens et Éric Le Penven montrent une concentration des couples de même sexe dans les villes ; plus celles-ci sont importantes, plus le pourcentage de couples homosexuels est élevé. Dans l’agglomération parisienne, 7,4 couples sur 1.000 sont de même sexe, soit 19.000 couples. À Paris intra-muros, 2,4 % des couples sont homosexuels. Plus la ville est petite et moins le pourcentage de couples homosexuels est élevé. Avec des exceptions. Comme à Montpellier où, pour 1.000 couples, 6,8 sont de même sexe. « Pour les couples de lesbiennes, Montpellier est la première ville de France », relève Maks Banens, avec 2,7 couples de femmes pour 1.000, contre 2,4 pour 1.000 à Paris.

Depuis 2000, plus de 63.000 pacs entre personnes de même sexe ont été célébrés et le nombre d’unions entre homosexuels a triplé en dix ans. Selon les derniers chiffres publiés, le taux de pacs homosexuels est le plus élevé d’Europe. Combien de personnes pourraient être concernées par l’ouverture du mariage aux couples gays et lesbiens? Une question d’autant moins évidente qu’il n’existe pas de recensement de la population homosexuelle en France.

→   Lire Plus

L’altérité sexuelle survivra

Par Irène Théry, sociologue

 

  – En s’engageant à transformer deux institutions aussi fondamentales que le mariage et la filiation, la nouvelle majorité a placé les enchères très haut. Elle l’a fait en pensant que c’est autour d’une certaine idée non plus seulement du « eux », les homosexuels (leur situation, leurs aspirations, leurs droits), mais bien du « nous », qui faisons société commune par-delà la pluralité de nos orientations sexuelles, que l’essentiel se joue désormais.

Mais peut-être n’avait-elle pas mesuré le grand déplacement que cela allait produire : de la question des sexualités à la question des sexes. Hier encore, on pouvait croire que « l’égalité des sexualités », opposant les hétérosexuels et les homosexuels selon le vieux schéma dominants/dominés, suffirait à engager la rhétorique bien rôdée de la lutte contre les discriminations.

Aujourd’hui, il ne s’agit certes pas de nier qu’existe un très fort sentiment d’inégalité chez les couples de même sexe. Mais pour en comprendre les raisons profondes, il faut reconnaître qu’opposer hétérosexuels et homosexuels ne permet justement pas de penser ce qui transcende ces catégories identitaires : notre condition commune d’êtres sexués et mortels.

→   Lire Plus

 » Les psychanalystes doivent écouter leurs patients et non dire la norme »

 par Caroline Thompson, psychanalyste et thérapeute familiale, service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de la Pitié-Salpêtrière

 

 –Comment interprétez-vous cette « guerre des psys » qui a lieu autour de l’homoparentalité ?

Les psys se sont retrouvés un peu pris au piège par cette manie de concevoir les questions de société en termes de « pour ou contre ». Or, une des forces des psychanalystes, c’est d’avoir une position de retrait par rapport à l’alternative du « pour ou contre ».

Quand on écoute ce que nous dit un patient, on n’est pas pour ou contre, mais dans une neutralité par rapport au contenu de ce qu’il peut dire. On peut entendre des choses très choquantes, des propos racistes, sexistes ou des fantasmes d’une grande violence… On n’est pas là pour dire « Ce n’est pas bien » ou « C’est bien ».

C’est la spécificité de notre métier : ne pas être dans une norme. Les psys ont été attirés comme des aimants vers ce qu’ils considéraient être de leur ressort, à la fois le bien-être des enfants et la structure de la famille, et la manière dont cette structure mettait en place l’univers psychique et de l’enfant.

→   Lire Plus

« L’humanité n’a cessé d’inventer de nouvelles formes de mariage et de descendance »

Maurice Godelier.

 

Maurice Godelier, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, est l’un des plus grands anthropologues français. Prix de l’Académie française, il a reçu la médaille d’or du CNRS en 2001 pour l’ensemble de son œuvre. Il est notamment l’auteur de Métamorphoses de la parenté (éd. Flammarion, 2010).

Les opposants au projet de loi sur le mariage homosexuel parlent d' »aberration anthropologique », qu’en pensez-vous ?

Cela n’a aucun sens. Dans l’évolution des systèmes de parenté, il existe des transformations mais pas des aberrations. Certes, on ne trouve pas, dans l’histoire, d’union homosexuelle et homoparentale institutionnalisée. On comprend pourquoi. Pendant des millénaires, la société a valorisé l’hétérosexualité pour se reproduire. Mais souvent l’homosexualité au sein des sociétés a été reconnue dans la formation de l’individu, en Grèce antique par exemple. J’ai vécu sept ans dans une tribu de Nouvelle-Guinée, les Baruya, où, pour être un homme, il fallait être initié. Les initiés vivaient en couple homosexuel jusqu’à 20 ans. L’homosexualité avait un sens politique et religieux. Mais la question des unions homosexuelles et de l’homoparentalité est une question moderne, qui ne s’est jamais posée auparavant.

→   Lire Plus

Le temps des « mères porteuses »

La psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, spécialiste de l’assistance médicale à la procréation, estime indispensable d’autoriser la pratique de la gestation pour autrui (GPA) en France.
La gestation pour autrui (GPA), qui s’adresse en premier lieu aux femmes présentant une pathologie utérine, va-t-elle entrer dans l’arsenal courant de la lutte contre la stérilité ? 

Très probablement. Environ 10 000 bébés conçus dans le cadre d’une GPA sont nés aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années, et cette pratique est désormais autorisée dans de nombreux pays. Depuis la première fécondation in vitro (FIV, 1984) et le premier don d’ovocyte (1988), la fonction maternelle, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, peut ainsi se répartir entre trois femmes distinctes : la mère « d’intention » (qui élèvera l’enfant), la mère « génétique » (qui donnera l’ovocyte si besoin est) et la mère « gestatrice », terme aujourd’hui préféré à celui de « mère porteuse ». Ces nouvelles façons de faire des bébés vont d’autant plus se développer que personne, aujourd’hui, ne supporte l’infertilité. Pas plus les médecins « fivistes » que les couples parentaux.

→   Lire Plus

« Homosexualités théorie et pratiques »

— Par Louis-Georges Tin —

Dans un livre paru en 1970, le sociologue américain Laud Humphreys plongeait au coeur des pratiques homosexuelles dans les toilettes publiques. Ce classique paraît enfin en français, et c’est l’occasion de revenir sur la vitalité des études  » gaies et lesbiennes « .

Exquis. Le titre original, tout simplement exquis : Tearoom Trade. Vous vous attendez sans doute à un essai sur les salons de thé, les petits cakes et l’art de la conversation dans les îles britanniques. Vraiment ? Vous n’y êtes guère ! En argot anglais,  » tearoom  » désigne les  » tasses « , c’est-à-dire les pissotières. L’ouvrage s’attache donc aux pratiques sexuelles entre hommes dans les toilettes publiques. En sociologue exact, Laud Humphreys décrit avec précision ces relations anonymes qu’il a observées dans les années 1960 aux Etats-Unis. Comme il le dit lui-même, il n’a  » pas de préjugé moral ou intellectuel contre cette activité « , ce qui permet à l’analyse de se déployer avec justesse, dans la lignée des recherches des sociologues Howard Becker ou Erving Goffman.

→   Lire Plus

Propos sobres sur une supposée « nouvelle économie » du psychisme et de la sexualité

 

— par Pierre-Henri Castel —

(version de travail d’un article publié dans Comprendre (2004) n°6)

            J’aborderai le thème de ce colloque avec un mélange de perplexités et d’inquiétudes qui risquent de prendre ici plus de poids que son objet lui-même : la sexualité. Il ne me semble pas, en effet, que la sexualité puisse devenir un problème, y compris en psychanalyse, sans que deviennent en même temps problématiques les données scientifiques, les concepts, les arguments, les stratégies rhétoriques, les idéologies, les usages politiques et sociaux des notions savantes ou informelles qui isolent la « sexualité » comme telle. La sophistication des discours qu’on tient dessus n’y change rien ; c’est comme imaginer qu’avant qu’on l’examine sous le microscope, telle cellule s’était développée naturellement sur une lame de verre, en baignant par miracle dans le bon colorant.

Il en va de même avec l’approche clinique en psychanalyse.

            Or ces dernières années, d’importants représentants de la communauté analytique ont multiplié les déclarations sur la question sexuelle, surtout réactionnaires, mais pas toujours (je dirai plus loin pourquoi je ne suis pas plus convaincu par le foucaldo-lacanisme qui campe la position symétrique et inverse).

→   Lire Plus