L’élu démocrate à la Chambre des représentants, compagnon de route de Martin Luther King, est mort vendredi à l’âge de 80 ans, des suites d’un cancer du pancréas.
John Lewis, emblématique militant de la non-violence et des droits civiques aux Etats-Unis, ancien compagnon de route de Martin Luther King, et qui a poursuivi une longue carrière au Congrès, est mort, vendredi 17 juillet, à l’âge de 80 ans, des suites d’un cancer du pancréas.
La mort de « l’un des plus grands héros de l’histoire américaine » a été annoncée par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans un communiqué.
« John Lewis était un titan du mouvement des droits civiques dont la bonté, la foi et la bravoure ont transformé notre nation. (…) Que sa mémoire soit une inspiration pour que, tous ensemble, nous agissions face à l’injustice, que nous “causions de bons ennuis, des ennuis nécessaires”. »
Un « géant »
L’ancien président Bill Clinton et son épouse, l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton, ont salué cet élu démocrate à la Chambre des représentants, un « géant » devenu « la conscience de la nation ».
Les hommages sont également venus du camp républicain, avec notamment Mitch McConnell, président du Sénat, qui a loué ce « pionnier des droits civiques qui n’a pas hésité à mettre sa vie en jeu pour combattre le racisme, promouvoir l’égalité des droits et placer notre nation en accord avec ses principes fondateurs ».

A l’évidence le piège est tendu. Avec un art de la manipulation basé sur des siècles d’expérience en matière de domination, l’état colonial pratique un double discours spécieux. D’un côté il fait mine d’hésiter dans sa démarche judiciaire contre les militants de l’affaire d’Oceanis comme si il pourrait jouer la carte de l’apaisement, de l’autre il manie la trique contre les mêmes. En embarquant au petit matin deux militants accusés de violences contre les policiers lors d’un autre procès le 15 mai, nos experts connaissaient si bien la suite prévisible qu’ils avaient déjà sous la main les forces de gendarmerie pour remplacer la police considérée comme trop locale pour « faire le boulot ». La saisie inadmissible d’un tambour de protestation devant le commissariat fut la provocation pour obtenir les échauffourées souhaitées.
Les scènes de violences policières auxquelles se sont livrées les gendarmes contre des manifestants le jeudi 16 juillet dans l’après –midi à Fort de France dans la soirée sont insupportables.
Une décolonisation achevée passe par un processus d’anamnèse mettant au jour ce qui a été refoulé dans notre conscience et refait périodiquement surface lors de conflits de tous ordres, analyse dans une tribune au « Monde » l’anthropologue et africaniste Jean-Loup Amselle.
Thomas Lalime (T.L) : Après « Le capital au XXIe siècle » en 2013, vous présentez au grand public « Capital et idéologie » en 2019 afin de dresser un portrait assez fidèle des inégalités. Haïti, ancienne colonie française, demeure l’un des pays les plus inégalitaires dans le monde. A-t-elle occupé une place importante dans vos recherches ?
Cette obligation, annoncée par Emmanuel Macron lors de son allocution du 14-Juillet, devrait être effective le 1er août.
Ainsi le premier acte politique de Roselyne Bachelot, toute nouvelle ministre de la Culture, serait d’enterrer France Ô. Une décision incompréhensible pleine de mépris pour les Outre-mer et les ultramarins alors que la crise du Covid19 entraîne au contraire la nécessité de plus de solidarité. France Ô doit être plus que jamais maintenue et modernisée dans une démarche participative
Les mouvements en faveur de la justice sociale posent des interdits qui menacent le débat public, s’inquiète, dans une tribune au « Monde », un collectif de plus de 150 écrivains, artistes et journalistes de divers horizons politiques.
L’agglomération de Cayenne, en Guyane, compte une vingtaine de bidonvilles. Des quartiers insalubres que le nouveau préfet, Marc Del Grande, veut voir disparaître. Depuis son arrivée en juillet dernier, quatre expulsions ou évacuations ont déjà eu lieu. Une situation inacceptable pour les équipes de Médecins du Monde qui proposent une aide médicale aux habitants de ces bidonvilles, victimes d’une extrême précarité.
Déboulonner les statues des figures de la colonisation, débaptiser les rues, les écoles et les places qui portent leur nom, ce phénomène relancé dans le sillage de la mort de George Floyd aux États-Unis et du mouvement « black lives matter » touche aussi les anciennes puissances coloniales européennes. Si les gestes se ressemblent, la question coloniale ne se pose pas, pour autant, de la même manière dans chacun de ces pays. En France comme au Royaume-Uni, l’indignation a prévalu face à ces mouvements de colère. Mais pas pour les mêmes raisons.
Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s’unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.
A vous lire, Monsieur
— Communiqué de la CGTM —
Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et Claude Ribbe, écrivain, président de l’association des amis du général Dumas, plaident pour la réhabilitation d’une statue du général Dumas.
J’ai décidé aujourd’hui, 1 er Juillet 2020, après plusieurs mois d’observation, de sortir de mon silence. Je suis un jeune militant du PPM (Parti Progressiste Martiniquais), fier d’appartenir à cette grande famille politique pour la défense des intérêts de tous, l’émancipation et la valorisation de notre peuple martiniquais. Cette lettre ouverte s’adresse à TOUS LES DIRIGEANTS de mouvements et de partis politiques. C’est un cri d’alerte que je lance au regard des attaques ignobles et indignes proférées, en particulier, contre des jeunes engagés dans la bataille politique des élections municipales, singulièrement lors du second tour du mois de Juin. Il semblerait que ces pratiques abjectes se poursuivent dans le cadre des tractations pour les élections communautaires ! Loin de m’ériger en donneur de leçons, j’invite tout un chacun à mettre désormais en avant son programme, son idéologie et ses valeurs afin de permettre à tous les électeurs d’avoir une meilleure lisibilité des programmes. C’est cela l’enjeu des élections ! Je suis sidéré par la montée de l’abstention au cours des dix dernières années avec son point culminant en 2020 ; la crise sanitaire de la COVID-19 n’est pas, à mon avis, la seule explication.
Le président LREM de la région Guadeloupe, Ary Chalus, fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF), a indiqué celui-ci vendredi à l’AFP, confirmant une information de Mediapart.
La résonance du slogan «Black Lives Matter» en France impose d’enseigner aux jeunes générations les rapports entre l’État français et les populations «racisées». Cela permettra de mieux comprendre le sens des mobilisations actuelles au regard de notre passé colonial.
Parmi les mesures les plus marquantes : l’instauration d’un chômage partiel de longue durée pour aider les secteurs en difficulté à la suite de l’épidémie de coronavirus.
Plusieurs élus ont refusé qu’un essai thérapeutique contre le Covid-19 soit testé dans ce département français où les mesures de restriction ont été renforcées en raison de la reprise de l’épidémie.
Un livret rassemblant les parcours de cent combattants de la seconde guerre mondiale issus des colonies doit être remis mercredi à un groupe de parlementaires.
Ce dimanche 28 juin 2020, la grisaille politique martiniquaise s’est éclairée d’une lueur d’optimisme inattendue, grâce à l’arrivée de visages nouveaux des deux sexes non issus des grandes écuries idéologiques. Les nouveaux élus sont assez nombreux pour ne pas se laisser inféoder et encourir les foudres de directeurs de conscience. Là où les maires sortants n’étaient pas candidats, les électeurs sont demeurés sourds aux tentatives de cooptation ou de mise en œuvre de dynasties. Enfin, j’ignore s’il y a un précédent au fait que deux frères, par ailleurs chefs d’entreprise, seront en même temps maires de deux communes, Ralph Monplaisir à Case-Pilote et Yan Monplaisir à St Joseph.
La Martinique est politiquement dans l’impasse ; elle se trouve entre Carybde et Scylla.