Catégorie : Politiques

Lè onz mé nou paka lésé jouwé avé vi an nou é sa timoun an nou

— Déclaration de l’UPLG—

Après deux mois de confinement et de couvre-feu, de tergiversations et d’erreurs de pilotage de la crise du COVID 19 en Guadeloupe, le gouvernement français décide la fin du confinement à partir du 11 mai.

Sans aucun élément de mesure fiable de l’étendue de l’épidémie dans le pays Guadeloupe, sans des repères indispensables sur l’état de la menace le gouvernement français a décidé que les écoles rouvriraient dès le 11 mai et que les élèves selon la volonté de leurs parents pourraient reprendre le chemin de l’école.

La manière dont les représentants de l’état français ont géré la crise en Guadeloupe, la légèreté de leurs décisions , en particulier au début de l’épidémie, ne nous permettent de leur laisser aucune confiance pour la suite. L’arrogance et le mépris qu’ils ont montré tout au long de ces deux mois nous obligent à la plus grande suspicion et à la plus grande prudence face à leurs décisions.

L’UPLG devant la gravité de la situation, la mollesse et l’indécision des élus face à l’état, demande aux Guadeloupéens de prendre toutes leurs responsabilités pour qu’ensemble nous nous protégions contre cette menace et assurions, plus que jamais, notre sécurité collective les uns les autres.

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La « guerre » contre le virus cache mal la « guerre » sociale

La crise mondiale actuelle due à la pandémie de covid 19 aggrave spectaculairement une crise tout aussi mondiale qui existe depuis longtemps. La crise sanitaire aggrave la crise permanente comme un corps affaibli peut être gravement atteint par n’importe quel microbe ou virus qui passe.

Le système capitaliste fondé sur la recherche du profit individuel maximum est malade et s’enfonçait dans une crise permanente, bien avant le COVID 19.

Pour preuve, la dernière crise financière et aussi économique de 2007 2008. Pour preuve le krach boursier de 1987.Et il y en eut d’autres.

Les états interviennent régulièrement massivement au secours des banques et des entreprises pour éviter l’effondrement en cas de crise aigüe comme aujourd’hui. Mais ils interviennent en permanence pour permettre au grand capital de relever son taux de profit.

C’est en ce sens que nous affirmons que l’état est l’état de la classe bourgeoise et des gros possédants.

Pour ce faire, les gouvernements au service des classes possédantes et en liaison avec celles-ci, font peser sur les travailleurs et les classes populaires le poids de la crise. Il s’agit de faire payer la facture aux travailleurs et aux couches populaires.

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Un point de vue argumenté sur la situation épidémique

À la recherche de solutions

Je ne relaie pas ces articles pour affirmer une quelconque prise de position qui serait mienne. La situation est grave, complexe, et nous y perdons notre latin ! Il ne doit pas être bien facile à l’heure présente de prendre des décisions qui soient justes, utiles, et sans danger. Je n’envie pas les responsables, qui ne s’attendaient pas à être confrontés à ce genre de fléau, qui doivent néanmoins trouver dans l’urgence des solutions, savoir comment réagir au mieux, tenter d’endiguer l’épidémie, sauvegarder nos vies, sauvegarder la culture et  l’économie, assurer enfin l’avenir des jeunes générations… Je vis à la Martinique, où le virus progresse petit pas après petit pas, mais l’ensemble de ma famille réside dans le Grand Est où il s’est imposé dans toute sa férocité après y avoir pris pied, et c’est sans doute la raison pour laquelle les témoignages qui suivent m’ont plus que d’autres interpellée… (Janine Bailly)

« Je ne fais plus du tout confiance à ce gouvernement »

Mais…« Je continue à garder ma confiance dans le président ».

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Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai

Thème 2020 : le journalisme sans crainte ni complaisance

La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles. Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits.

Message du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

Le 3 mai, des célébrations nationales et locales de la Journée mondiale de la liberté de la presse auront lieu dans le monde entier. Certains de ces événements prendront la forme de débats et d’ateliers en ligne. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) lancera une campagne mondiale dans les médias et sur les réseaux sociaux. Elle mettra l’accent sur les mesures à prendre pour garantir l’indépendance du journalisme.

Dans le cadre de cette journée, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) organise plusieurs événements d’envergure en ligne :

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Covid-19 Riposte

Actions pour soutenir les médias, améliorer l’accès à l’information, et tirer parti des technologies numériques dans la lutte contre la pandémie
Les médias libres et professionnels, le droit à l’accès à l’information, ainsi que les technologies numériques jouent un rôle essentiel dans la lutte mondiale contre la pandémie de COVID-19.

En tant qu’agence des Nations Unies ayant pour mandat spécifique de promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image », l’UNESCO se félicite des efforts immenses déployés par les communautés de la communication et de l’information afin de faire face à la crise actuelle du COVID-19, notamment en :

partageant des informations vitales, en démystifiant la désinformation,
garantissant le droit fondamental à l’information,
tirant parti de l’utilisation des médias d’intérêt public, des TIC et des REL pour les formations en ligne, ainsi qu’en connectant les gens en ligne.

L’UNESCO suit également de près l’impact de cette crise sur la liberté des médias, la sécurité des journalistes, ainsi que sur le droit fondamental à l’accès à l’information.

En réponse immédiate aux défis sans précédent pour les secteurs des médias et des technologies numériques, l’UNESCO a créé un « centre de ressources » regroupant une sélection de réponses au COVID-19.

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Afrique du Sud : décès de Denis Goldberg, figure anti-apartheid et ancien proche de Mandela

Né de parents communistes, cet ingénieur a passé vingt-deux ans dans un pénitencier de la capitale Pretoria.

L’une des figures de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, Denis Goldberg, célèbre compagnon de route de Nelson Mandela, est mort à l’âge de 87 ans, ont annoncé jeudi sa famille et la fondation qui porte son nom.

« Denis Goldberg est décédé juste avant minuit le mercredi 29 avril 2020 […] il a dédié sa vie au combat pour la liberté en Afrique du Sud », a écrit la fondation dans un communiqué.

Né de parents communistes, le jeune ingénieur a rejoint au début des années 1960 la branche armée du Congrès national africain (ANC), à la pointe du combat contre le régime raciste blanc au pouvoir en Afrique du Sud.
Condamné à la prison à vie en 1963, libéré en 1985

Denis Goldberg a été arrêté en 1963 avec une poignée de dirigeants célèbres de la cause noire, dont Walter Sisulu, Govan Mbeki et Andrew Mlangeni. Il a été condamné un an plus tard à la prison à vie aux côtés de Nelson Mandela lors du célèbre procès dit de Rivonia.

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Vive le premier mai journée internationale de lutte des travailleurs

Ce premier mai 2020, il n’y aura pas de rassemblement à Fort de France, ni de défilés en raison de la pandémie due au Covid-19. Mais nous devons néanmoins honorer cette journée.

La crise sanitaire provoquée par cette épidémie a mis au grand jour l’état de délabrement dans lequel se trouve le service public de la santé. C’est une situation que dénoncent depuis des années les travailleurs du secteur : mauvaises conditions de travail, salaires bas, cadences infernales, manque de lits, de personnel, pénuries d’équipements, de médicaments, etc.

Mais cette crise sanitaire a aussi constitué pour le gouvernement une occasion inattendue pour accélérer ses attaques contre l’ensemble des travailleurs. Il en a d’abord profité pour faire voter par surprise le projet de réforme controversée des retraites en recourant à l’article 49-3. Puis profitant du confinement, il a poursuivi avec une série d’ordonnances modifiant le Code du travail : RTT, congés payés, durée hebdomadaire du travail, entre autres. Secteur public, secteur privé : tous les travailleurs sont visés.

Enfin, répondant aux injonctions du patronat qui n’entend pas perdre sur ses profits à cause du ralentissement brutal de l’activité, le gouvernement a décidé de lever le confinement le 11 mai en rouvrant les écoles pour permettre aux parents de retourner dans les entreprises.

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Déclaration de « Combat Ouvrier à l’occasion du 1er mai 2020

C’est la première fois depuis plusieurs dizaines d’années que les travailleurs ne pourront pas défiler dans les rues ce Premier mai 2020.

Mais paradoxalement, c’est à cause de cela que le Premier mai 2020 pourrait aussi entrer dans l’histoire.

Ce serait possible si dans les mois qui viennent la classe ouvrière parvenait à organiser une lutte collective d’ampleur pour ne pas subir la crise économique aggravée par la pandémie actuelle.

C’est sur cet objectif, entre autres, que les militants de Combat Ouvrier consacrent leurs efforts.

Si les travailleurs, les militants du mouvement ouvrier, les militants révolutionnaires communistes, partagent le même état d’esprit, la même volonté de lutte, la même conscience de classe, ce Premier mai 2020 sera moralement une avancée. On peut confiner les corps mais pas les idées !

La mémoire collective des opprimés et de la classe ouvrière est une donnée capitale car si c’est elle qui a fait le passé, elle contribuera aussi à l’avenir.

– C’est la mémoire des travailleurs de Chicago le premier mai 1886 manifestant pour la journée de huit heures,

– C’est la mémoire de la Deuxième Internationale faisant du Premier mai une journée internationale de lutte des travailleurs,

– C’est la mémoire du massacre de Fourmies le Premier mai 1891 en France,

– C’est la mémoire des ouvriers assassinés lors de chaque Premier mai par les forces de l’ordre bourgeois un peu partout dans le monde.

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27 avril 2020 : anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Guyane, Guadeloupe, Réunion et Martinique

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Les échanges qui nous ont opposés sur internet, un important élu et votre serviteur, m’ont conduit à me pencher à nouveau sur la date de l’abolition de l’esclavage et à proposer avec quelques jours de retard le contenu de cette discussion, légèrement toilettée. D’autant plus que cet évènement historique a peu retenu l’attention pendant la période de confinement.

On aurait pu reprendre ici toutes les dates et évènements de l’année 1848 qui ont amené la IIème République à prendre le décret du 27 avril 1848, ils ont été développés dans de précédentes contre-chroniques. Rappelons simplement que le premier acte institutionnel du processus d’abolition s’est déroulé dès le lendemain du jour de la mise en place du gouvernement provisoire. En effet, en mode de « conseil des ministres », cette instance a retenu l’abolition de l’esclavage comme l’une des 6 mesures prioritaires de la nouvelle République. La décision était prise, il ne s’agissait plus que de la formaliser. Les informations parvenant en Martinique au rythme des arrivées des paquebots, les décisions prenaient environ un mois pour parvenir dans les colonies.

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Retour à l’école : les enseignants ne lâchent rien

— Tribune de Yves-Léopold Monthieux —

« Je ne peux dire d’emblée que nous ne pourrons pas le faire car « difficile ne veut pas dire impossible », d’une part. D’autre part, … »pour toutes ces raisons, la date du 11 mai ne me semble pas envisageable. Pour autant, il nous faut dès aujourd’hui commencer à travailler à la réussite de la prochaine rentrée scolaire ». Réveillons-nous, car nous sommes en Guadeloupe ! Ce sont les paroles de Mme BOREL-LINCERTAIN, présidente du conseil général de Guadeloupe, puis de celles de Ary CHALUS président du conseil régional. On en est loin en Martinique.

L’un des souvenirs les plus forts que quittera chez nous la pandémie du covid-19 sera très certainement la controverse nourrie qui, une fois la période de déconfinement annoncée, aura concerné la date d’ouverture des écoles publiques. Cette calamité avait été précédée d’une autre calamité : la plus longue grève des maîtres et maîtresses d’école de la Martinique. En effet, souvent estimé comme étant entièrement à part, ce territoire s’est révélé le chef de file de la contestation en outre-mer, et ses petits soldats syndicalistes, les fers de lance de la grève contre la réforme de la retraite, en France.

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Un scénario démocratique pour le « monde d’après »

Monsieur le Président de la République,

Dans votre dernière allocution, vous déclariez : « Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies. Et nous réinventer. Moi le premier. »

Nous les premiers, citoyens, associations, maires, présidents de régions et de départements, élus locaux, syndicats, entreprises, gilets jaunes, acteurs de la transition écologique, sociale et démocratique… sommes prêts à dessiner ensemble un chemin qui tire « toutes les leçons de cette crise ».

Nous souhaitons que ne soient pas refaites les erreurs du passé. Oui, l’urgence de la sauvegarde des emplois nous impose de réagir vite. Nous le comprenons. Mais, puisque les mesures pour sortir de la crise impacteront durablement les choix politiques à opérer, les investissements qu’elles nécessitent ne peuvent se décider sans concertation, discutés en trois jours dans un Parlement vidé de ses membres où trois représentants LREM possèdent à eux seuls la majorité absolue. Nous regrettons notamment votre décision de ne pas poser de conditions environnementales et sociales sérieuses à l’octroi de 20 milliards d’euros à la relance d’industries comme l’aviation et l’automobile, contrairement au Danemark, l’Autriche ou encore la Finlande.

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Gouvernement d’union nationale ? Les gesticulations pathétiques du « monde d’avant »

— Par Francis Daspe —

Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée, initiateur des « Assises itinérantes de la Table renversée » et auteur de La Révolution citoyenne au cœur (Editions Eric Jamet, 2017). Il est par ailleurs impliqué dans la France insoumise.

Pour Francis Daspe, nous n’avons pas besoin d’un gouvernement d’union nationale, mais de nouvelles idées, pour sortir de la crise.

La crise sanitaire du Covid-19 fait resurgir un vieux serpent de mer de la vie politique française, la possibilité d’un gouvernement d’union nationale. Il est vrai que l’heure est grave, le Président Macron n’ayant-il pas déclaré l’état de guerre ? Un gouvernement d’union nationale, certes, mais pourquoi et pour quoi ?

La référence peut être faite avec la Sainte-Alliance de 1815 signée par les monarchies victorieuses de la France napoléonienne

Certainement pour tenter de faire oublier les errements d’une gestion aléatoire de la crise. Sûrement pour s’évertuer à trouver des solutions enfin efficaces à une situation de plus en plus pesante. Sans aucun doute également pour resserrer en interne ses propres rangs. Mais n’est-on pas en droit de se poser la question de quels rangs il peut bien s’agir ?

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25 avril 2020 en Europe : séparés, mais ensemble !

Révolution des œillets — Fête de la Libération

LISBONNE : Les Portugais ont célébré samedi l’anniversaire de la Révolution des œillets en chantant à leur fenêtres, contournant ainsi l’interdiction de se rassembler pour les traditionnels défilés populaires en raison de la pandémie de coronavirus

De Mário Soares, ancien président portugais, figure historique de la lutte contre la dictature : « La Révolution des œillets a mis fin à une dictature fascisante de quarante-huit longues et cruelles années qui s’était maintenue grâce à la censure et à une police politique, et qui a bloqué notre pays durant près de cinq décennies sur le plan politique, culturel, économique et social ». Le 25 avril 1974, les Portugais tournaient enfin, et de façon reconnue pacifique, la page de cette dictature, dirigée par Antonio Oliveira Salazar jusqu’en 1968, puis par Marcelo Caetano jusqu’à la chute du régime.

Ce 25 avril 2020, à 15 h, ils ont été nombreux, les Portugais, œillets rouges à la main ou saluant leurs voisins, à entonner, avant l’hymne national, la chanson « Grândola Vila Morena », symbole du coup d’État militaire qui allait mettre fin non seulement à la dictature mais aussi à treize ans de guerres coloniales.

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Coronavirus : au Venezuela, la menace d’une tragédie sanitaire et humanitaire

— Par Marie Delcas —
Les hôpitaux de la République bolivarienne manquent de tout. Le président Maduro affirme que le pays compte peu de cas de Covid-19, ce que conteste l’opposition.

Sur la carte mondiale du coronavirus (élaborée par l’université américaine Johns-Hopkins), le Venezuela est marqué d’un tout petit point rouge. Contre toute attente, le pays semble résister mieux que ses voisins à la pandémie. La République bolivarienne enregistrait, mardi 21 avril, 288 cas de Covid-19 et 10 décès. Masque sur le visage, le président Nicolas Maduro a annoncé lui-même ce nouveau bilan à la télévision, où il multiplie les apparitions, plus souvent entouré de ses généraux que de son ministre de la santé.

« En temps normal, je déteste Maduro, mais là je dois admettre qu’il fait bien les choses », dit Frankin, infirmier dans la ville de San Cristobal, à la frontière avec la Colombie. Médecins et scientifiques ont, eux, reconnu que le gouvernement a pris à temps les dispositions qui s’imposaient. Quelques opposants aussi. « Avec un Jair Bolsonaro aux manettes du Brésil et Donald Trump à Washington, Nicolas Maduro fait figure de véritable d’homme d’Etat », soupire un député d’opposition.

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Le monde à l’aube d’une «décennie décisive» pour la liberté de la presse, selon RSF

L’organisation publie ce mardi l’édition 2020 de son classement mondial de la liberté de la presse, qui étudie 180 pays et territoires.

Les dix prochaines années seront sans doute «une décennie décisive» pour la liberté de la presse, alerte RSF, la crise sanitaire actuelle amplifiant les nombreuses difficultés économiques, politiques ainsi que le défaut de confiance dont souffre le secteur.

«L’épidémie est l’occasion pour les États les plus mal classés d’appliquer la ‘stratégie du choc’, théorisée par Naomie Kein : ils profitent de la sidération du public et de l’affaiblissement de la mobilisation pour imposer des mesures impossibles à adopter en temps normal», déplore auprès de l’AFP Christophe Deloire, secrétaire général de l’organisation qui publie mardi l’édition 2020 de son classement mondial de la liberté de la presse.

» LIRE AUSSI – Olivier Royant: «La France est convalescente en matière de liberté de la presse»

C’est le cas de la Chine (177e) et de l’Iran (173e, – 3), «qui ont mis en place des dispositifs de censure massifs» ou de la Hongrie (89e, – 2), où le Premier ministre a fait voter une loi «coronavirus» qui prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour la diffusion de fausses informations.

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L’être, l’avoir et le pouvoir dans la crise

Article de Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Économie et des Finances, Ancien directeur-général du FMI

Le 5 avril
 Une exclusivité Politique Internationale : voici, en avant-première, l’article que Dominique Strauss-Kahn vient de consacrer à la crise actuelle et à ses conséquences. Article qui paraîtra dans le numéro de printemps de Politique Internationale.

La crise sanitaire que nous vivons est différente de toutes celles que les générations précédentes ont pu connaître. Les convocations de la grande peste noire de 1348 ou de la grippe espagnole de 1918-1919 sont intéressantes en ce qu’elles nous permettent de repenser les conséquences des pandémies. Mais elles ne disent rien, pour autant, de la capacité de résilience d’une société dont l’économie est mondialement intégrée, et qui avait perdu presque toute mémoire du risque infectieux.

Si la crise actuelle est de prime abord différente, ce serait par la vitesse de propagation de cette maladie. Trois mois après le début de la crise sanitaire, près de la moitié de la population de la planète est appelée au confinement. Même si la contagiosité du virus a vraisemblablement joué un rôle dans ce basculement, du stade épidémique à celui de pandémie, la mondialisation marquée par l’accélération de la circulation des personnes est au cœur du processus de propagation (1).

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Aux Antilles : Le problème criant du fret aérien

France-Antilles, journal web du 20 avril, informe sur le problème criant du coût du fret aérien, lié à la pandémie actuelle.

Jean-Claude Florentiny, le président du Syndicat des Commissionnaires en Douane et Transitaires de Martinique (SCDTM) tire la sonnette d’alarme sur les hausses brutales pratiquées par Air France, seule compagnie, depuis le 30 mars dernier, à relier l’Hexagone à la Martinique. Une augmentation qui impacte les prix à la consommation.

France-Antilles :

En tant que président du SCDTM, vous avez constaté une hausse des coûts du fret aérien qui peut atteindre jusqu’à 120%, y compris sur du matériel médical. Comment est-ce possible ?

Jean-Claude Florentiny :

C’est en effet une vraie problématique. Depuis le 30 mars, il n’y a plus de concurrence sur les Antilles mais également dans l’Océan Indien. Tous les parcs des compagnies aériennes sont cloués sur les tarmacs. En Martinique, seule la compagnie Air France assure deux liaisons hebdomadaires, entre Paris et l’aéroport du Lamentin. Le problème qui se pose pour notre syndicat, qui représente 80 % des chargeurs et assure 90 % de la collecte de l’octroi de mer, c’est la politique tarifaire appliquée par Air France.

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« L’état d’urgence sanitaire ne justifie pas une telle disproportion dans l’atteinte aux droits »

Pour recenser d’éventuelles violations, la Commission nationale consultative des droits de l’homme a mis en place un observatoire.

— Propos recueillis par Camille Bordenet —

La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) vient de mettre en place un Observatoire de l’état d’urgence sanitaire et du confinement visant à contrôler la mise en œuvre des mesures coercitives qu’autorise cet état d’exception et à évaluer les éventuelles violations des droits et libertés qui en résulteraient. Le président et la vice-présidente de l’institution, Jean-Marie Burguburu et Laurène Chesnel, partagent leurs premières observations.

 Lire aussi  Coronavirus : L’état d’urgence sanitaire ouvre des brèches dans l’Etat de droit

Quelle est la vocation de cet observatoire ?

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« Pour en finir avec la fable de l’union nationale »

Julien Bayou répond à Mélenchon et règle ses comptes

TRIBUNE – Accusé par Jean-Luc Mélenchon de soutenir la mise en place d’un « gouvernement d’union nationale », le secrétaire national d’Europe Écologie – Les Verts, Julien Bayou, lui répond dans une lettre ouverte que publie le JDD

Le 5 avril, Yannick Jadot émettait l’idée d’un « Grenelle du monde d’après », réunissant partis (à l’exception du Rassemblement national), syndicats et ONG. Une idée présentée par Europe Écologie – Les Verts quelques jours plus tard. Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a accusé le secrétaire national des Verts, Julien Bayou, de vouloir « un gouvernement d’union nationale ». Dans une lettre ouverte que nous publions, ce dernier lui répond longuement. S’il rejette le terme, l’écologiste affirme ne pas vouloir se poser « comme seule opposition valable aujourd’hui, en espérant profiter demain du discrédit » qui touche le gouvernement, mais « chercher à créer les conditions d’un basculement politique de grande ampleur ». Julien Bayou s’interroge aussi sur la stratégie de La France insoumise et appelle ses militants à « rompre les rangs ».

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Appel du CNCP à la mobilisation générale

Oui ! Nous sommes bien en guerre !

Le Président de la République Française a déclaré que « Nous sommes en guerre » et il a désigné l’ennemi : le coronavirus ! Chacun aura constaté que l’essentiel de la stratégie de celui qui se pose en chef des armées consiste à naviguer à vue et à colmater superficiellement les brèches. Quelques uns lui trouvent des excuses en arguant que la pandémie était totalement imprévisible, qu’il fait de son mieux et qu’on devrait accepter ses décisions sans rechigner, la gravité de la situation appelant tous et toutes à réaliser « l’unité nationale » ! Eh bien non ! Emmanuel MACRON est coupable de mise en danger de la population et ne doit bénéficier d’aucune circonstance atténuante. Les pandémies de ce type étaient non seulement prévisibles mais, plus encore, elles étaient annoncées. Il est de ceux qui ont organisé le sabotage des services publics de santé, faisant matraquer et gazer le personnel qui tirait la sonnette d’alarme quant aux catastrophes qui en découleraient. Sa principale préoccupation n’est pas de combattre la pandémie mais plutôt d’empêcher le système capitaliste de sombrer.
De façon particulièrement cynique, Il croit pouvoir instrumentaliser la catastrophe sanitaire que nous subissons pour faire oublier sa responsabilité dans la débâcle.

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Quand la haine rend fou !

— Tribune de Pierre Alex Marie-Anne —
Le grand chef du PPM s’aplatissant obséquieusement devant le représentant de l’ETAT dans le Département, les mânes de Césaire ont du se retourner dans sa tombe à la Joyau !
C’est pourtant le spectacle ahurissant auquel nous avons eu droit en parcourant cette missive envoyée par l’intéréssé au Préfet pour soi-disant lui intimer l’ordre de : «Rétablir immédiatementl les adductions en eau poyable ».
En réalité, il s’agit d’une piteuse supplique, répétée à profusion (au moins 4 fois !), au «Représentant de l’ETAT dans le Département», que ce chantre de la contestation et du dénigrement permanents de ce même Etat et de ce même Département semble, toute honte bue,(c’est le cas de le dire) redécouvrir pour l’occasion, parés, des plus grandes vertus.
Emporté par la passion, ce chef de file de la “nation martiniquaise “, mais néanmoins bon élève du ‘colonisateur”, s’est appliquer à reproduire consciencieusement les articles de la Loi et du règlement censés légitimer sa requête ;
Malheureusement pour lui, sa démonstration, qui visait en définitive ( c’est l’évidence t!) à nuire à son principal rival, à fait un flop car constituant une injure à la simple arithmétique voulant que le retard dans la réparation d’une casse, vieille de 10 ans ( celle de Séguineau), ne peut pas être imputée à la seule CTM qui n’est en place que depuis à peine 5 ans; voilà un crachat qui risque fort de retomber sur sa propre figure et celle de ses acolytes au pouvoir au Conseil Général à cette époque.

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Enquête sur le laboratoire de Wuhan

Le très sensible « laboratoire de virologie P4 de Wuhan », fait aujourd’hui l’objet de beaucoup de spéculations, voire de rumeurs, fondées ou infondées Une enquête parue ce jour tente de faire le point, et de nous informer davantage.

Enquête ( Philippe Reltien et Cellule investigation de Radio France)

Avec ses 11 millions d’habitants, on dit de Wuhan que c’est la plus française des villes de Chine. On y trouve un musée de l’urbanisme français et une gare TGV dont le toit évoque un oiseau migrateur. Anne-Isabelle Sigros, qui était chef de chantier pour l’agence d’architecture AREP, s’en souvient : « On était dans des marais et des champs. On a planté la gare là, et aujourd’hui la ville l’a rejointe ». Sur la rive Nord, on trouve encore des traces de la concession française, non loin du désormais célèbre marché couvert aux poissons de Huanan. Sur l’autre rive, les avenues rectilignes, qui filent vers l’aéroport, aboutissent à une zone industrielle où prospèrent une centaine d’entreprises françaises, parmi lesquelles Peugeot-Dongfeng, Renault, Eurocopter, Schneider Electric, L’Oréal ou encore Pernod-Ricard…

Une coopération prometteuse

Dans les années 2000, la coopération franco-chinoise à Wuhan se poursuit dans le domaine médical.

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Imaginer « le monde d’après »

« Il est beaucoup question ces temps-ci de « jour d’après » ou de « monde d’après ». Les initiatives où chacun s’essaye à penser le monde de « l’après-Covid-19 » tendent à se multiplier…

Le rapport au confinement n’est pas vécu de la même manière selon que l’on habite dans une grande agglomération, dans une banlieue sensible ou à la campagne, que l’on réside dans un petit appartement ou une maison avec jardin, que l’on soit seul, en couple ou en famille, que l’on soit âgé ou jeune, que l’on puisse continuer à travailler à distance et à percevoir un revenu ou pas, que l’on ait accès à internet ou pas, etc.

Il est évident que « l’après » sera aussi très différemment vécu selon les individus. Les éléments-clefs à prendre en compte en la matière seront sans aucun doute la façon dont ils ont géré ou gèrent les divers “chocs” qui se sont produits récemment, ou qui vont ou pourraient se produire (épidémie, confinement, récession économique, éventuelle « seconde vague » épidémique), mais aussi leur rapport au monde d’avant ».

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Une bien cruelle histoire d’eau !

Le problème récurrent de l’eau fait couler en ces temps de confinement… beaucoup d’encre ! Problème récurrent puisqu’il semblerait qu’il se pose chaque année, avec plus ou moins d’acuité,  lorsque revient la saison qu’ici l’on nomme « Le Carême » ; une sécheresse qui devrait prendre fin au cours de « L’Hivernage ». Hélas ! La situation s’avère particulièrement criante pour la commune du Lamentin par exemple, où déjà en temps normal, celui d’avant l’épidémie, les coupures d’eau pouvant entraîner la fermeture provisoire de certains établissements scolaires étaient fort dommageables. Sur les réseaux sociaux se voient ces jours-ci des déclarations de ce style, non dénuées d’humour mais qui prouveraient, si besoin en était, combien est plus cruelle encore l’absence d’eau en cas d’épidémie : « Donc j’ai eu de l’eau pendant 2h30 après trois jours de coupure. La joie a été de courte durée ». Et chacun de se rejeter hardiment la responsabilité du problème ! Mais comment s’y retrouver, comment faire le tri entre tous ces sons de cloche, qui tintent à nos oreilles incrédules ? (Janine Bailly)

 

Communiqué du jour

FRANCE-ANTILLES

« La Société martiniquaise des eaux (SME) informe les usagers qu’en raison du très faible débit des cours d’eau, les ressources en eau potable sont inférieures à la demande actuelle.

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Covid 19 : Pas de place pour le larbinisme et la génuflexion !

— Tribune par Max Dorléans (GRS) —

Alors que dans cette période de crise du Covid 19 on a besoin de d’empathie et de discours de solidarité en direction d’abord de ceux et celles qui souffrent, les deux papiers publiés par Georges Shin Oua Siron (GSOS) et Marcel Ozenat (MO) en soutien à Hayot, et sortis à peu près en même temps, viennent apporter du désordre avec ce qu’ils disent. Soit ! En effet, en cette période historique de crise du Covid 19 aux conséquences catastrophiques de tous ordres, on sait combien la question des masques et tests constitue une question éminemment centrale. C’est d’ailleurs sur ces deux éléments que ce sont polarisées bien des critiques à la macronie pour n’avoir pas, dès le début de la crise, mis à la disposition des personnels soignants d’abord, et autres personnels ensuite, ainsi qu’à toute la population, ces outils matériels de protection, à côté des gestes de précaution. Dès lors et aussi, toute action de quelque provenance que ce soit (association, collectivité, citoyen…), concourant dans cette période de pénurie de masques, à doter les soignants (et/ou autres) de ces instruments essentiels, mérite considération, et doit être saluée comme telle.

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