Montserrat est un petit territoire britannique située en mer des Caraïbes. Cette île de 102 km2 est peuplée de moins de 5000 habitants mais accueille chaque année entre 18.000 et 20.000 visiteurs.
Mais alors que l’épidémie de Covid-19 a commencé à se propager à l’ensemble de la planète dès le printemps 2020, les autorités de l’île ont décidé de prendre des mesures drastiques pour protéger sa population. Les frontières de Montserrat sont restées longtemps totalement fermées aux voyageurs étrangers avant de rouvrir progressivement en avril 2021, mais seulement sous certaines conditions.
Un programme spécialement pensé pour les télétravailleurs
Quarantaine obligatoire, revenus très confortables exigés (70.000 dollars mensuels), tests à l’entrée mais aussi nécessité de rester minimum deux mois sur le territoire, Montserrat n’a rien laissé au hasard.
Ainsi, seules sept familles d’étrangers ont pu profiter de la douceur de l’île depuis le lancement de ce programme.
L’ouverture des frontières aux touristes prévue pour le 1er octobre
Ce contrôle drastique a permis à l’île d’être relativement épargnée par le Covid-19 avec seulement 33 personnes testées positives au 15 septembre dernier, sur les 18 mois écoulés.

Caracas – Les Vénézuéliens se sont réveillés vendredi avec six zéros en moins sur leur monnaie, le bolivar, ce qui rendra plus facile les transactions quotidiennes, mais ne devrait pas bouleverser la vie du pays en proie à l’inflation la plus élevée au monde.
Ainsi donc, sous le titre « Vieux créoles à Paris : ils racontent leur choix de l’aventure hexagonale dès les années 1940 », un documentaire présenté par France TV rapporte des témoignages rappelant que la migration vers la France, pas encore l’Hexagone mais déjà la Métropole, n’a pas commencé avec le BUMIDOM. La célèbre chanson « Adieu foulards, adieu madras » qui avait préexisté à la venue des Indiens aux Antilles, atteste de la réalité d’une circulation des hommes qui ne fut pas que d’immigration. Toutes entières préoccupées à stigmatiser la période du BUMIDOM, la littérature et la presse n’ont pas été friandes de ce moment essentiel de la migration contemporaine des Antillais vers la France. Aussi, malgré la richesse des témoignages on ne peut réprimer une réserve à l’endroit de l’un d’eux qui n’a pas vécu durant deux années de suite en France.
La Terre, notre logement habituel, tourne sur elle-même. Et nous découvrons qu’elle ne présente pas aussi la même face aux mondes qui l’entourent.
L’artiste cubain Hamlet Lavastida a été libéré ce week-end après trois mois de détention pour être directement conduit à l’aéroport et contraint de prendre un vol pour l’Europe avec interdiction d’un retour à Cuba. L’artiste et sa compagne, la poétesse cubaine Katherine Bisquet, elle aussi forcée à l’exile, sont arrivés dimanche soir en Pologne.
Le récent débat pugilistique qui a médiatiquement opposé Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, a confronté les tenants de deux visions de la relation de la France à son ancien empire colonial, et aux migrations des indigènes qui en découle. Nostalgique de l’Empire,Eric Zemmour, reste fermement attaché aux vertus du « Nos ancêtres les Gaulois » et défend l’Assimilation comme principe d’intégration des étrangers dans la République.L’Esprit critique des Lumières, incarné par un Jean-Luc Mélenchon paradoxalement inspiré par Édouard Glissant, lui répond qu’en matière de société multiculturelle, l’expérience historique place les sociétés antillaises au premier rang d’un idéal souhaitable pour promouvoir le « vivre ensemble » (sic)… Du point de vue pugilistique, je prononce un match nul. Vraiment nul. Du point de vue intérieur de la colonie Martinique, je récuse ici tout éloge de l’Assimilation ou de la Créolisation comme proposant des modèles culturels souhaitables quant à leurs bénéfices humains, ou en terme de « paix sociale ».
Port-au-Prince – L’émissaire américain en Haïti Daniel Foote a démissionné, dénonçant dans une lettre cinglante les expulsions « inhumaines » par les Etats-Unis de milliers de migrants haïtiens vers leur pays en proie à la terreur des gangs armés.
Kaboul – L’angoisse monte chez les Afghanes éduquées, qui craignent un avenir assombri à mesure que le nouveau gouvernement des talibans leur ferme des portes pour le travail ou l’éducation, en affirmant avoir encore besoin de temps pour les y autoriser.
Tout autant que la détestation de E. MACRON, qu’ils partagent avec les « Patriotes » de PHILIPPOT, ce qui me paraît faire tenir l’agrégat des anti-vaccins, anti-passes, anti-masques, anti confinements et anti couvre-feux des Antilles françaises c’est le déni de réalité et conséquemment le refus obstiné de la règle élémentaire de l’objectivité : la critique de la gestion de crise est un exercice normal en démocratie, elle ne doit pas pour autant masquer notre part de responsabilité. A moins de penser que la santé des populations et des personnes ne dépend que de l’Etat et pas en partie d’elles-mêmes. A moins aussi d’ignorer l’incidence du comportement des citoyens et usagers sur le fonctionnement et l’efficacité du système de santé et de soin, et ce particulièrement en cas d’épidémie.
L’UPLG a appris avec tristesse le décès de Lubin OGOLI, membre de l’organisation, membre du Conseil National Élargi de l’UPLG.
« La Martinique c’est pas eux » 😏
Il serait temps de sonner l’alerte sur le désastre économique qui s’annonce pour la Martinique au cours de l’année 2022 et voire au delà. Considérant l’attitude de la population vis a vis des moyens qui nous ont été donnés pour une sortie de crise sanitaire, à savoir la vaccination , premier stade à franchir pour un redémarrage de l’activité économique, il ne faut pas s’attendre à être sur les rangs de la reprise qui devrait se faire au cours de l’année à venir. Des confinements et couvre-feux de façon cyclique nous pendent au nez. Comment envisager une activité économique stable et profitable à tous dans ces conditions…
En 2001 j’écrivais mon premier essai, le Refus du débat institutionnel. J’indiquais que les partisans du changement institutionnel avaient une peur bleue que la population martiniquaise fut invitée à choisir par référendum entre les trois courants politiques qui agitaient la classe politique : le départementaliste, l’autonomiste et l’indépendantiste. Peu après allait se dérouler la consultation populaire du 7 décembre 2003, arrachée à Jacques Chirac par Alfred Marie-Jeanne. Résultat, les électeurs allaient choisir le statu quo, aidés par l’épisode du Chatt’en sac de Camille Darsières, secrétaire général du Parti progressiste martiniquais (PPM), qui fut dévastateur pour les tenants du changement.
Le SNUEP-FSU Martinique condamne fermement les insultes et les menaces proférées à l’encontre des soignants, venus pour prêter main forte aux hôpitaux de notre île.
Nous soussignés, tenons à protester avec la plus grande énergie et à condamner sans détour les actions et les propos injurieux, violents et xénophobes, des individus manifestant à l’aéroport Aimé CESAIRE le Jeudi 9 Septembre 2021. Le harcèlement et les menaces à l’encontre de soignants venus prêter mains fortes aux soignants de Martinique débordés par la 4ème vague épidémique, sont tout simplement HONTEUX et INACCEPTABLES !
Le Conseil National des Comités Populaires (CNCP) dénonce avec la plus grande fermeté la campagne ignomineuse menée contre le drapeau Rouge Vert Noir Martiniquais.
CHRONIQUE. L’histoire de la Révolution haïtienne fut un moment politique majeur qui donna à l’universalisme ses lettres de noblesse, mais qui permit également de transformer ce qui était la colonie la plus profitable du monde en une nation récusant l’esclavage à une époque où celui-ci écrasait le continent américain.
Alors que le pays a connu une forte recrudescence des cas de Covid-19 ces derniers mois et une crise économique toujours plus profonde, Cuba annonce déjà sa réouverture aux voyageurs étrangers pour dans deux mois. L’île, dont l’économie dépend essentiellement du tourisme, parie sur ce secteur pour se relancer et surtout sur une amélioration très prochaine de la situation sanitaire.
À Mexico, la statue de Christophe Colomb ne reviendra pas à sa place sur une des principales avenues de la capitale : elle sera remplacée par celle d’une femme indigène. C’est la maire de la capitale mexicaine qui l’a annoncé ce week-end.
Après avoir pris le temps de la concertation avec le mouvement Rasin kanpep la et les organisations féministes GADES (Groupe d’Appui au Développement du Sud d’Haïti), personnes de confiance que nous connaissons depuis longtemps, l’Union des Femmes de Martinique organise une collecte de dons jusqu’au 17 octobre 2021.
Quand chacun de nous aura mis en place tous les gestes et tous les protocoles pour se protéger et protéger les autres, cette épidémie ralentira. Puis elle sera maîtrisée. Viendra alors le temps de se souvenir de nos défunts, en nous appuyant sur nos traditions et notre culture : les maires pourraient, ensemble, organiser, en un seul lieu, une veillée traditionnelle où tambouyés, conteurs, rappeurs et nos artistes en général nous convieront à une veillée collective.
Depuis mars 2020, les écoliers suivent les cours par l’intermédiaire de la télévision